ÇA
SE PASSE AU HAVRE
RESTAURATION
Petit
à petit, les pierres de la cathédrale Notre Dame retrouvent l’éclat du neuf. L’échafaudage
et la bâche de la façade ont disparus et on redécouvre l’intégralité d’une
architecture mêlant classique, gothique et baroque. Il reste aujourd’hui à poser des nouvelles
portes et quelques ajustements.
Reste aujourd’hui la restauration de la tour
lanterne. C’est la partie la plus ancienne de l’édifice, érigée en 1539. La
lanterne date, elle, de 1646. A l’origine, il y avait une flèche, quelque peu
semblable à celle de l’église d’Harfleur, qui fut abattue en 1563 par un
bombardement français alors que les anglais occupaient le clocher fortifié. La
grande croix grecque à volute date 1924 et le coq de 2004.
Les travaux sur le transept nord, rue des Drapiers
sont également terminés, mettant en valeur le vitrail évoquant la visite du roi
Henri IV au Havre en 1603, qui a retrouvé sa place l’année dernière après une
restauration effectuée dans les ateliers Pinto à Tusson, en Charente.
DESTRUCTION
Un
autre bâtiment ancien du Havre va disparaître prochainement. Autrefois occupé
par les services de l’ « Équipement » puis acquis par la Caisse d’Allocations
Familiales pour le franc symbolique qui le restaura pour y abriter ses services
sociaux cet édifice va être bientôt livré aux pelleteuses des démolisseurs pour
le projet d’un promoteur : « Horizon 360 », des appartements d’exception
signés Bouygues Immobilier.
SPORT
ENFIN !
Après
5 mois et demi d’absence, nos handballeuses sont de retour. Et c’est pour la
Coupe de France qu’elles sont revenues sur le parquet des Docks.
Nouvelle
formule pour cette épreuve : les clubs de D2 et les clubs de D1 non
européens sont répartis en groupe de 5. Chaque équipe se rencontre une fois et
les 2 premiers de chaque groupe ainsi que le meilleur 3ème passent
au 2ème tour où les rejoignent les clubs européens.
Stéphane
Pellan, l’entraîneur havrais n’aime pas cette épreuve, encore moins cette nouvelle
formule, aussi considèrait-t-il ce 1er match comme un ultime match
de préparation pour son équipe.
Et
pour cette 1ère page de la saison, la tâche des havraises était loin
d’être facile puisqu’elles recevaient Besançon, équipe de D1.
Ainsi
les bisontines partaient sur les chapeaux de roues, prenant tout de suite un
avantage de 5 buts. Mais les havraises résistaient et revenaient à 2 buts
d’écart. Mais après un temps mort demandé par Raphaelle Tervel, championne du
monde 2003 et entraîneur des visiteuses, celles-ci repartaient de plus belle et
les havraises ne revirent les doubistes que de très loin. A la mi-temps,
l’addition était déjà lourde (25-15) et à la fin du match c’est avec un
avantage de 17 buts (41-24) que les bisontines rentraient aux vestiaires.
Malgré
l’amplitude du score, l’entraîneur havrais était assez satisfait de ses
troupes. En effet, alors que leurs adversaires avaient déjà attaqué leur
championnat de D1 en corrigeant Toulon (31-19) les havraises étaient encore en
phase de préparation, avec 5 nouvelles joueuses. Et même si les pertes de
balles et les tirs trop approximatifs étaient beaucoup trop nombreux, il a noté
certaines phases de jeu intéressantes
Sur
la page positive de ce match, il faut également féliciter l’équipe de bénévoles
qui mirent en place tout le protocole drastique réclamé par la sous-préfecture,
suite à la période épidémique que nous traversons.
|
Dès le début du match, les bisontines trouvent la faille dans la défense
havraise |
|
La recrue Oumayma Dardour (internationale tunisienne) a montré ses
qualités |
|
Tatiana
Elisme a été la meilleure marqueuse havraise (5 buts) |
|
La
jeune réunionnaise Elisa Perrault tente de forcer la défense bisontine Bel
aréopage dans les tribunes avec, de gauche à droite : le maire Edouard
Philippe, la sous-préfète Nicoli Vanina et les co-présidents du HAC Oumou
Niang-Fouquet et Pascal Lardy.
|
|
C’est la bisontine Clarisse Marot qui reçut le coffret Marionnaud dévolu
à la meilleure joueuse du match |
Mais aujourd’hui, les choses sérieuses
commencent vraiment. Comme la saison précédente, pour la 1ère
journée de championnat, ce sont les voisines d’Octeville qui viennent aux
Docks. Et il ne s’agit pas de rater la 1ère marche, comme l’année
dernière. Et la tâche ne sera pas facile, l’équipe d’Octeville s’étant renforcée
dans l’intersaison avec notamment quelques havraises (Mallory Pavillard, Nora
Fontaine, Joséphine Nkou, Jeanne Santiago) qui mettront un point d’honneur à
faire souffrir leurs anciennes coéquipières. Et si Octeville n’aura pas la
capacité d’exploiter chaque perte de balle comme l’on fait les doubistes, il
faudra quand même s’appliquer un peu plus dans les mouvements.
ESCALE
L’AKADEMIK NIKOLAJ STRAKOV
Hier après-midi, le navire de recherche océanographique russe
AKADEMIK NIKOLAJ STRAKOV a franchi le sas Quinette de Rochemont pour s’amarrer quai Herman Du Pasquier.
Construit en 1985, l’AKADEMIK
NIKOLAJ STRAKOV, du nom d’un philosophe du XIXème siècle, a mené plus de 30
expéditions, son équipe a fait une douzaine de découvertes scientifiques
relatives au relief des fonds des océans.
Caractéristiques :
Longueur : 75.5 m
Tonnage brut : 2318 tonnes
Constructeur : Hollming Rauma (Finlande)
Port d’attache : Kaliningrad
Gestionnaire et propriétaire :
Gouvernement russe.
L’ACTU PAR LES BIRDS