samedi 30 janvier 2021

SEMAINE 05/21

ÇA SE PASSE AU HAVRE

 LA SCULPTURE, LE RETOUR

            Sur le mur du Lycée Anita Conti, il y avait une sculpture (qui, a priori, n'a pas de nom), signée d’Abdellatif Ala El Din, dit Aldine (1917-1992). L’annonce de la destruction du dit lycée avait ému quelques amateurs d’art ainsi que les pouvoirs publics qui, par l’intermédiaire du maire du moment, Daniel Colliard, avaient fait part de leur ’inquiétude de voir disparaître cette œuvre d’art.

C’est ainsi que le promoteur du programme White-Pearl s’est engagé à préserver cette sculpture. Elle fût ainsi coupée en trois morceaux pour être remisée sur le parking du boulevard Clémenceau.



            Aujourd’hui, elle a été réintégrée dans la construction. Elle a été scellée sur le mur de la résidence, rue des Moulins. De cet odyssée, cette sculpture a gardé quelques cicatrices, notamment les traces de sa coupures en 3 parties et quoique placée dans une rue perpendiculaire, elle porte toujours la plaque du boulevard Clémenceau.



ÇA AVANCE

            Après moult pérégrinations, le chantier du programme White Pearl, constitué d’une résidence et d’un hôtel,  a débuté à la fin de l »année 2019.

            Aujourd’hui, la construction a pris forme et l’on peut avoir une idée précise de ce à quoi ça va ressembler. Et on voit que les riverains de la rue des Sauveteurs sont aujourd’hui privés de la vue sur la mer que leur avait offert la destruction du Lycée Anna-Conti, sauf quelques privilégiés qui bénéficient d’un petit angle ouvert sur le front de mer, entre l’hôtel et la résidence.






SPORT


            Il a franchi la ligne d’arrivée du Vendée Globe le mercredi 27 janvier à 20 heures 35. Après 80 jours 6 heures, 15 minutes et 47 secondes, le skipper havrais Charlie Dalin, sur Apivia,  était le 1er aux Sables d’Olonne et il a eu le droit à un feu d’artifice pour saluer son entrée dans le port. Cependant, le vainqueur de la course, celui qui a inscrit son nom au palmarès est Yannick Bestaven, sur Maître Coq IV, qui, arrivé 8 heures plus tard, bénéficiait d’une bonification de 10 heures 1/2 pour avoir perdu du temps en portant secours à son camarade naufragé Kevin Escoffier.

AUTOS – MOTOS

LA VOLKSWAGEN KARMANN GHIO

Ce coupé allemand connut un succès phénoménal à sa sortie en 1955. Dessinée par le carrossier italien Ghio, elle est assemblée par Karmann, le plus grand carrossier indépendant d’Outre-Rhin, sous-traitant des grands constructeurs allemands. Elle est également populaire aux Etats Unis et au Brésil, où elle sera fabriquée jusqu’en 1975. Le cabriolet, 2+2 places, sortira 2 ans plus tard, dessiné par Luigi Segre. 

A sa sortie, elle est appelée également « Volkswagen type 14 » en référence à la Coccinelle dont elle reprend le châssis et le moteur.



En 1961, apparait la « Type 34 » dessiné par Sergio Sortorelli. Ce modèle s’appelle également « Grande Karmann » D’un coût élevé, basée sur la plateforme de la Volkswagen 1500, elle n’aura pas le succès de sa sœur aînée. Elle ne sera fabriquée qu’à un peu plus de 40 000 exemplaires, soit 10 fois moins qu’elle.

Caractéristiques :

Lancement : 1955

Arrêt de la production : 1974

Production : 445 238 exemplaires

Moteur : 4 cylindres à plat arrière

Cylindrée : 1192 cm3

Puissance : 30 ch

Poids à vide : 820 kg

Vitesse maximale : 118 km/h


L’ACTU PAR LES BIRDS 



samedi 23 janvier 2021

SEMAINE 04/21

ÇA SE PASSE AU HAVRE… … ou pas loin 

 LE BAC NOUVEAU EST ARRIVÉ

C’est le 27 octobre dernier que le Bac 24 a pris du service, assurant la traversée de la Seine entre Port Jérôme et Quillebeuf-sur-Seine (la plus fréquentée après celle de Duclair- Berville), remplaçant le Bac 13, construit en 1974, qui subissait des pannes récurrentes au grand dam des usagers. Celui-ci devient bac de secours en remplacement du bac 14, parti au rebut.
Attendu depuis l’été dernier, sa mise en service a été retardée, non seulement par la crise sanitaire, mais aussi par les grèves relatives à la réforme des retraites et par les conditions météorologiques. Construit aux chantiers SEE Méré à Nort-sur-Erdre, il a été baptisé le 3 juin 2020 par sa marraine Mme Virginie Carolo, maire de Port Jérôme.
Mesurant 40 m de long sur 11,20 m de large, il pèse 340 tonnes. Il est propulsé par une motorisation de nouvelle génération moins polluante et permettant une économie de carburant de 25 %. Il peut embarquer 27 voitures, 2 poids lourds et 145 passagers. Il peut aussi emmener une moissonneuse-batteuse pour une traversée de quelques minutes à la vitesse de 8 nœuds (15 km/h).
D’un coût de 6 millions d’euros, sa construction a été financée par les départements de la Seine Maritime et de l’Eure à hauteur de 2,4 millions d’euros chacun et la Région Normandie pour 1,2 millions.

SPORT

ENFIN !

La Fédération Française de Handball ayant enfin reconnu que les équipes féminines de 2ème division étaient des équipes professionnelles, celles-ci ont pu reprendre les compétitions. Avec un nouveau calendrier, les havraises retrouvaient le parquet du gymnase du Mont Gaillard (inutile de déranger les Docks pour un match sans spectateurs), samedi après-midi, face aux banlieusardes de Noisy le Grand.

            Prévenues seulement une semaine avant et après 3 mois d’inactivité, on pouvait s’interroger sur le degré de préparation des deux équipes. Si Noisy le Grand, avant-dernier du classement n’était pas un foudre de guerre, on était quand même dans le flou complet sur le niveau des deux adversaires. Au Hac, les joueuses s'étant toujours entraînées, la forme physique devait être bonne, mais en matière d’automatisme, tout était à refaire. Stéphane Pellan, l’entraîneur du HAC assimilait ça à un match de préparation à la différence près que c’était le championnat et qu’il n’y avait pas d’autres alternative que la victoire.

            Et effectivement, le staff et les bénévoles présents ont assisté à un match niveau préparation. Il a fallu déjà près de 4 minutes pour que Yaëlle Morvan fasse décoller le tableau d’affichage pour le HAC. Mais malgré le 3-0 du départ (6ème minute),

les havraises ne surent jamais prendre un bon avantage sur leurs adversaires. Jamais l’écart n’alla au-delà de 3 buts dans une 1ère mi-temps terminée sur le score de 13-12. En 2ème mi-temps, les hacwomen menèrent toujours au score, arrivant même à prendre un avantage de 4 buts (19-15 – 42ème minute) et 26-22 à 4 minutes de la sirène mais ce n’est qu’avec 2 buts d’avance (26-24) qu’elles conclurent la rencontre.

Adja Paye devant des gradins vides

Louison Boisorieux part à l'assaut de la défense de Noisy


Aline Perrault tire de son aile droite

Tir en extension d'Irène Fanton, meilleure marqueuse du HAC (5 buts)

Sharon Dorson a montré qu'elle était en pleine forme

Tatiana Elisme marquant un de ses 2 buts

La joie est d'autant plus grande que la victoire a été diffic

Irène Fanton a été élue meilleure joueuse du match

L’essentiel a été assuré. Faute de haut niveau, on a pu constater la cohésion et le courage des joueuses. Avec une semaine de préparation, on peut espérer que le niveau va s’élever pour affronter, les joueuses de St Grégoire Rennes et que nos joueuses ramèneront une victoire de la terre bretonne

MESSAGES PERSONNELS (ou pas)

Spécial cinéma NORMANDY



AGENDA

Dimanche

24

Janvier 

Journée internationale du sport féminin












LE P’TIT PÈRE COMBLES


NDLR : La rédaction tient à s'excuser pour cette présentation anarchique, dans les tailles de caractères, l'alignement des photos, les intervalles etc,  dont elle n'est absolument pas responsable.

samedi 16 janvier 2021

SEMAINE 03/21

ÇA SE PASSE AU HAVRE 

RENAISSANCE


          Beaucoup de havrais anciens avaient un petit coup de blues quand ils passaient rue Aristide Briand devant le cinéma NORMANDY, en constatant l’état dans lequel les attaques du temps l’avaient laissé. Quelqu’un aurait-il le courage, l’audace et les moyens pour ressusciter ce lieu qui, lors de sa construction en 1933 et de son ouverture en 1934, était le plus beau, le plus moderne cinéma de la région ?

La façade en 3 D tel qu'elle fût et tel devrait être dans un proche avenir

          Cette salle qui était à la fois cinéma, théâtre et music-hall a vu la projection des grands films de l’époque et a vu se produire sur sa scène des vedettes locales (les revues de Berjo), nationales (Edith Piaf, Charles Trenet, Charles Aznavour, Serge Reggiani) ou internationales (Sidney Bechet, Benny Goodman, Duke Ellington). Elle a également accueilli les comités d’entreprises locaux qui y organisaient leurs arbres de Noël.

La signature de l'architecte retrouvée lors du lessivage de la façade

          Mais depuis 1996, plus rien. Le rideau s’était déjà baissé en 1991, mais relevé en 1994, pour une nouvelle vie, les nouveaux propriétaires Thierry Bessy et Laurent Bellanger durent rendre les armes 3 ans plus tard

La scène, avec devant les lettres de l'enseigne extérieure

La déco intérieure coté jardin

           Après être passé entre les mains de plusieurs propriétaires, c’est M. Korap Spahija, qui, il y 20 ans, qui tomba amoureux de ce lieu et qui l’acquit dans l’espoir de lui redonner vie. Mais, baladé par les promoteurs, il ne put jamais réaliser son rêve et il décéda le 30 août 2020. Mais ses enfants ont décidé de reprendre le flambeau : Jessy, aidé de ses deux sœurs et ses trois frères ont repris l’affaire en main et se sont assurés de l’aide de quelques passionnés de l’Association pour la Sauvegarde du Patrimoine Havrais (ASPH).

Le balcon, vu de la scène

Le balcon - Au centre, derrière les parpaings rouge se tenait la cabine de projection et de chaque côté, il y avait des loges

          Avec enthousiasme, l’équipe s’est attelée à cette immense tâche de ressusciter ce lieu emblématique havrais. Mais après les travaux de simple remise en forme, quelle sera la nouvelle vocation de cette salle : un nouveau cinéma, une salle de music-hall, ou un musée dédié au spectacle sous toutes ses formes ? Nul ne le sait encore et le facteur déterminant sera le côté financier. Sur quoi toutes ces bonnes volontés pourront-il compter pour mener à bien un projet qui tient la route. Sans doute faudra-t-il que les instances locales ou départementales mettent la main à la poche. Pourrait-on compter également sur la générosité de quelques mécènes par le biais d’une souscription et des havrais eux-mêmes par une cagnotte lancée sur les réseaux ?

Le premier guichet de la caissière, à gauche de l'entrée. Après la guerre, elle fût installée au centre de l'entrée.

La passerelle sous le toit permettant d'aller de la cabine de projection à la scène sans passer par la salle.

          Espérons que tout cela aboutira un jour et que la magnifique façade art-déco retrouvera tout son éclat. En attendant, dès que les normes de sécurité seront réunies, les havrais intéressés pourront visiter le site, guidés par les membres de l’ASPH.

La cabine de projection

Les volatiles qui ont squatté l'endroit ont laissé quelques traces

Les toilettes hommes

Le régulateur de chauffage

Sources : Journal Paris –Normandie –

Blog Havrais dire  - http://havraisdire2.canalblog.com

Un grand merci à Daniel Haté qui m’a permis de visiter ce lieu mythique  et faire les photos qui illustrent cet article.

UN BATEAU, UNE HISTOIRE

MORT D’UN PAQUEBOT


          La crise sanitaire mondiale a encore frappé du côté des croisières. Appartenant à la Compagnie Global Maritime et affrété par CMV, le MARCO POLO est parti à la casse, pour cause de faillite de ses armateurs. Au début du mois, il a appareillé pour Alang, lieux des fameux chantiers de démolition.

A la suite de la faillite de ses armateurs, il était resté à Dubaï dans l’attente de son sort. Vendu aux enchères, comme tous les paquebots de la compagnie, il a été acquis pour moins de 3 millions de dollars par un acheteur anonyme qui devait le transformé en hôtel flottant. Mais sa nouvelle destination ne laisse pas de doute sur son avenir.

          Lancé le 4 juin 1964 sous le nom d’ALEKSANDR PUSHKIN, Il transporte 750 passagers et 220 membres d’équipages sur la ligne Léningrad – Montréal avec des escales à Copenhague et Londres. Il devient MARCO POLO à l’éclatement de l’URSS, quand il est acquis par la Compagnie Orient Line qui lui fait subir une refonte complète. Il peut accueillir alors 826 passagers, servis par 400 membres d’équipage.


Ainsi disparait l’un des derniers navires dont la ligne rappelait encore les anciens paquebots.

Arrivé à sa dernière destination

ANNIVERSAIRE 

IL Y A 10 ANS…

…le 22 janvier 2011, commençait le démontage des pergolas du jardin de l’hôtel de ville afin, disait Edouard Philippe alors Maire du Havre, de dégager l’horizon



Une partie du bois récupéré fût recyclé en bordure de parking à la plage.


L’ACTU PAR LES BIRDS