ÇA SE PASSE AU HAVRE
LA MARCHE DES FIERTÉS
C’est du campus de l’université que sont parties quelques 1500 personnes pour participer à la 1ère marche des fiertés du Havre, avec pour objectif de lutter contre les discriminations.
Le cortège s’est dirigé vers l’esplanade Nelson Mandela en passant par le cours de la République, le boulevard de Strasbourg et la rue de Paris. Des haltes au Palais de justice et à l’Hôtel de ville ont été l’occasion de quelques prises de paroles.
Beaucoup
de couleurs, de l’imagination pour les slogans et les pancartes et de la bonne
humeur dans ce cortège qui a défilé sans incidents sous le regard interrogatif
ou amusé des passants qui passent.
LE POLAR À LA PLAGE
Le
week-end dernier, les Ancres noires ont monté pour la 20ème fois
leur chapiteau au bord de la plage pour le festival du « Polar à la
plage » afin d’y accueillir une trentaine d’écrivains, dessinateurs qui
proposaient aux lecteurs leurs dernières œuvres dédicacées.
LA FIN DES VIEUX PLATS
Lundi après-midi, avait lieu, à la salle des ventes du boulevard de Strasbourg, une vente aux enchères, liquidant les derniers objets provenant de l’Hôtel des Vieux plats de Gonneville la Malet.
C’est tout un pan de l’histoire cauchoise qui disparait ainsi. Cet établissement, fondé en 1766 et racheté en 1865 par Edouard Aubourg qui le baptisa en référence à sa passion pour ses vieux plats, a vu passé entre ses mûrs, entre autres les musiciens Camille Saint Saëns, Hector Berlioz, Gabriel Fauré, Charles Gounod, les peintres Claude Monnet, Paul Gauguin, les écrivains Victor Hugo, Guy de Maupassant ainsi que la Reine d’Espagne, le Roi des Belges, Winston Churchill, etc.
A
la mort, à 98 ans, du dernier membre de
la dynastie des Aubourg, Lucette, le 16 décembre 2012, l’établissement est
revenu par testament à un ami gonnevillais Jacques Harivel qui, fi de la
sauvegarde des lieux, en disperse tous les biens au hasard de diverses ventes
aux enchères.
Le bâtiment, en état de délabrement avancé fût
cédé pour 100 000 € à une SCI qui devrait y réaliser quelques appartements
avec éventuellement un restaurant au rez-de-chaussée. Il reste à espérer que la
façade ornée de ses vieux plats soit sauvegardée.
ITE MISSA EST
La messe est terminée
pour l’homme qui porte sa fille sur ses épaules. Ils ont quitté la cathédrale
Notre Dame où ils étaient confinés pour s’installer (définitivement ?) à
la pointe de la digue Augustin Normand.
Faute d’avoir le regard tourné vers les Amériques, ils pourront compter
les départs et arrivées des navires dans le port.
AU DÉBALLAGE
Dimanche,
les riverains de l’impasse Liard vidaient leurs greniers.
AGENDA
NB : La rédaction de « Chronique ordinaire » prenant quelques jours de vacances, il n’y aura pas de parution la semaine prochaine. Rendez-vous donc le samedi 2 juillet pour des nouvelles "nouvelles du front". En attendant, portez-vous bien…