SPORT
PLUS QUE 2 MARCHES
Samedi
dernier, nos handballeuses havraises recevaient à huis clos dans la salle du
Mont Gaillard leurs homologues de Vaulx en Velin, match en retard, prévu 2
semaines plus tôt et reporté pour cause de 2 cas de Covid 19 dans les rangs havrais.
Pour
les rhodaniennes, ce match était sans enjeu. Il n’en était pas de même pour les
joueuses havraises, en tête du groupe et en route pour la qualification à la
finale et la montée en Ligue Butagaz (D1).
Et
pourtant, les havraises débutaient la rencontre piano piano et à la 8ème
minute, ce sont les visiteuses qui faisaient la course en tête (4-6). Mais
après un temps mort posé par Stéphane Pellan pour remettre de l’ordre dans la
maison, les havraises rentraient enfin dans le match et infligeaient un 6-0 à
leurs adversaires et viraient en tête à la mi-temps (18-10).
La
seconde période reprenait comme la précédente, devant les havraises en mode
torpeur, les vaudaises reprenaient du poil de la bête et revenaient à 5
longueurs des hacwomen. Mais les « ciel et marine » reprenaient la
gouvernance du match et inscrivaient un 4-0 qui devait calmer leur adversaires
qui finissaient la partie avec un déficit de 10 buts (32-22).
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| Situation chaude au début du match devant les buts havrais |
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| Louison Boisorieux (ici au pénalty) est la meilleure marqueuse du match (8 buts) |
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| Elisa Perrault stoppée irrégulièrement dans sa tentative de percer la défense rhodanienne |
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| Oumayma Dardour au tir |
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| L'ailière Tatiana Elisme a marqué 4 fois |
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| Sérénité sur le banc havrais |
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| Le coffret Marionaud récompensant la meilleure joueuse du match a été remis à Sharon Dorson par Florian Merien, pongiste handisport havrais avant son départ pour les JO de Tokyo |
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| Un merci à la poignée de bénévoles présents dans les gradins |
A mi-parcours de ces play-offs, le HAC est en
tête de sa poule avec 4 points d’avance sur le deuxième. Il suffit de faire au
moins un match nul sur les deux matches restant pour accéder à la finale. Même
si ces 2 matches se joueront à l’extérieur, on peut penser que les havraises
seront à la hauteur de leur mission, sachant qu’elles sont sur une série de 6
victoires.
Quant
à la finale, l’affaire sera forcément plus compliquée. Il y a de grandes
chances qu’elles se retrouvent face à Celle-sur-Belle, premier et invaincu du groupe B en phase préliminaires. Et
si celles-ci sont tombées pour la 1ère fois lors de ces play-offs, elles
restent un adversaire redoutable, d’autant plus que le match retour se jouera
dans le sud après un long et fatigant voyage.
A
noter que pour ces prochaines rencontres, le public sera de retour dans les
gradins mais avec une jauge réduite, environ 80 spectateurs puisque les dirigeants havrais ont
choisi de terminer la saison au gymnase du Mont Gaillard, les joueuses arrivées
cette année ne connaissant pas les Docks et puis, la dernière montée dans
l’élite en 2017.s’est effectuée dans cette salle.
Alors
on croise les doigts, on sort les grigris et on y croit !
ANNIVERSAIRE
IL Y A 135 ANS...
...le 22 mai 1886, le paquebot « LA CHAMPAGNE » quittait
le port du Havre pour la 1ère fois.
La
convention de 1861 impose à la Compagnie Générale Transatlantique la mise en
service de 4 paquebots d’une vitesse moyenne de 15 nœuds LA BOURGOGNE et LA GASCOGNE seront construits
à La Seyne, alors que LA BRETAGNE et LA CHAMPAGNE le seront à Saint Nazaire,
car il était impossible d’embaucher sur le même chantier le personnel nécessaire à la construction
des 4 sisterships. Les 2 paquebots nazairiens coutèrent 2 millions de moins à
la CGT et étaient plus rapide. LA CHAMPAGNE fût le premier des 4 à être lancé.
La
vie de LA CHAMPAGNE fût très mouvementée. Les problèmes commencèrent dès son
lancement puisqu’il échouera piteusement avant que l’on drague devant les
cales.
Le
7 mai 1887, il entre en collision, au large de Barfleur, avec le « Ville de Rio de Janeiro »
de la Compagnie des Chargeurs réunis, qui coule. Il n’y aura pas de victime. Echoué
sur un banc de sable, il retournera à Saint Nazaire pour être réparé.
En
1896, il reçoit des nouvelles chaudières et une machine à quadruple extension.
Ses cheminées sont rehaussées et il est amputé de 2 mâts.
En
1898, à la suite d’une avarie de machine, il dérive pendant 5 jours dans
l’océan Atlantique avant d’être remorqué par un autre navire.
En
1905, il subit d’autres transformations et est affecté à la ligne du Mexique.
En
1912, il entre en collision à Lisbonne avec le « Desna » de la Royal
Mail Line. Il y a peu de dégâts.
En
1915, il est affrété par la Compagnie Sud Atlantique.
Le
28 mai 1915, une tempête le drosse à la côte, face au boulevard de mer de Saint
Nazaire. Brisé en deux il est irréparable et sera démoli sur place. Il sera le
seul exemple de paquebot né et mort au même endroit.
AGENDA
Mardi
25
Mai
Bonne fête à toutes les
Sophie
TEL EST PRIS
