mardi 23 octobre 2007

ACTU

Quand j'étais gosse, comme tous les gosses de mon âge, il m'arrivait de jouer à la guerre. Quand ce n'était pas le pistolet à la ceinture et la baguette-de-bois-épée à la main, nous reconstituions les grandes batailles de l'histoire que nous avions apprises à l'école avec des soldats de plomb.
Non seulement nous les tripotions sans retenue, mais il n'était pas rare que le petit frère nous pique un grognard ou un poilu pour se faire les dents. Et malgré cela, nous sommes toujours, pour la plupart d'entre nous, encore vivants. Personnellement, je n'ai pas d'hypertension, de paralysie, je ne suis pas stérile, je n'ai pas de cancer et je ne suis pas mort, tout cela étant les symptômes du saturnisme, maladie provoquée par le plomb.
Aujourd'hui, en vertu du principe de précaution, des comités de vigilance veillent, des comités de surveillance surveillent. Malheur au fabricant qui, du fin fond de son pays aussi lointain qu'asiatique oserait glisser un dixième, un centième, un millième de milligramme de plomb dans son produit fini.
Ainsi, je suis rassuré sur l'avenir de nos enfants et petits enfants. Ils évolueront dans un monde sans odeur, sans saveur certes, mais aseptisé !

2 commentaires:

Gilbert a dit…

Pas d'accord. Pour quelques poignees de de Yens, Dollars ou Euros les Chinois et le reste de l'humanite est pret a mettre en danger sans aucun remord le reste de la planete. Le FRIC LE FRIC LE FRIC ... Quelle belle religion !.

Gédé de Le Havre a dit…

Mon propos n'est pas de défendre les chinois ou quelque peuplade que ce soit mais d'attaquer ce foutu principe de précaution hyper dimensionné qui nous pourri la vie et nous bouffe chaque jour un peu plus notre liberté !