LA FORD MUSTANG
C’est le 17 avril 1964 que Ford présenta
officiellement la MUSTANG à la foire mondiale de New-York. Et en 100 jours, 100
00 véhicules furent vendus, un million d’exemplaires au cours des deux
premières années.
Elle fût conçue pour être le modèle sport de la
gamme. Ses organes mécaniques provenaient des Falcon, Fairlaine, Galaxie et
Mercury Comet. Elle avait un châssis-plate-forme à carrosserie rapportée, une
suspension conventionnelle à essieu arrière rigide. Trois moteurs étaient
proposés : un 6 cylindres en ligne de 2.8 litres et 101 ch. et deux V8 de
4.2 litres et 4.7 litres. C’était une 4 places (2+2) proposée en version coupé
ou cabriolet (avec hard-top). En compétition, la MUSTANG, considérée comme une
4 places, a remporté maintes compétitions dans la catégorie des berlines,
notamment le Tour de France 1964.
En 1973, La MUSTANG Mach I présentée sous 3
carrosseries ne fut pas une réussite en raison d’un manque de puissance et d’un
poids excessif. Son image se dégrada encore en 1974 avec l’arrivée de la
MUSTANG II. En 1984, la puissance du V8 fut portée à 210 ch avec une boîte
sport à 5 vitesses et une suspension appropriée qui lui donna une place
convenable dans le monde des GT. L’image sportive de la MUSTANG reste cependant
liée à celle des modèles Shelby et Moore.
Elle connut ses heures de gloire cinématographiques
avec la célèbre course poursuite dans les rues de San Francisco dans « Bullitt » de Peter Yates et sur la
plage de Deauville dans « Un homme
et une femme » de Claude Lelouch.
Elle fait partie des rares voitures de légende dont
le nom semble ne jamais devoir disparaître. Depuis 1964, elle a été produite
sans jamais discontinuer.
4 commentaires:
Il y a des voitures comme ça qui marque leur époque, si on la compare à la production de cette période, on se rend compte qu’elle fut en avance sur son temps, comme la DS Citroën le fut pour la France mais à une autre époque !
superbe auto mythique avec laquelle tu es sûr d'être copain avec le pompiste du coin !!!... :o)
Sauf que c'est compliqué de nos jours de trouver un pompiste, Phyll. De quel coin tu parles ?
ha ha !!.... dans certains coins de campagne... peut-être...
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