samedi 5 novembre 2022

SEMAINE 45/22

 ÇA SE PASSE AU HAVRE 

ÇA N’EXISTE PLUS

            Ces photos ont toutes été prises au XXIème siècle, et pourtant elles appartiennent déjà au passé.







LE HAVRE, C’EST ÉCRIT DESSUS






ANNIVERSAIRE

Vendredi

11

novembre 

Armistice 1918

Samedi 23 octobre 1915

Nos fantassins de la deuxième année de guerre – Fusilier et grenadier

Samedi 30 octobre 1915

Entre vaillants : « Bonne chance, mon Commandant ! »

Un épisode de la bataille de Champagne : la poignée de main échangée au passage, en pein assaut, entre un capitaine, qui vient d’être blessé, et son chef de bataillon, parti à son tour à l’attaque, armé d’un fusil comme ses hommes.

Dessin de J. Simont, d’après une lettre écrite par le commandant au père du capitaine qui, atteint une seconde fois, mourut au champ d’honneur

Samedi 20 novembre 1915

Le drapeau à l’assaut

Le colonel Desgrées du Loü entraînant ses hommes à l’attaque, en Champagne, le drapeau de son régiment à la main.

Au 1er plan, franchissant le parapet, un homme de la garde du drapeau. Au deuxième, le lieutenant Lebart, porte-drapeau : au troisième, le colonel dont la tête se tourne vers la gauche.

Une minute après, le colonel tombait, frappé à mort, à la tête de son régiment.


UN BATEAU, UNE HISTOIRE

En 1929, la S.G.T.M.(Société Générale de Transports Maritimes) qui exploite des lignes au départ du Havre, fait construire aux chantiers Swan & Hunter à Newcastle, le paquebot CAMPANA qui aura une destinée imprévue.

Tout d’abord au service de La Plata, il se trouve réfugié à Buenos Aires en 1940 et est saisi par le gouvernement argentin qui le rebaptise RIO JACHAL.


Rendu à la France en 1946, il retourne en Amérique du sud. Passé sous le pavillon des Chargeurs Réunis pour l’Indochine avec son cousin, le Florida, il est vendu à Grimaldi Siosa qui le rebaptise IRPINIA. Après diverses modifications, il est utilisé pour l’Amérique Centrale, les Caraïbes, New-York, le Canada, au départ de Naples, Palerme, Gênes ou Cannes.

A partir de 1970, il est affecté à des croisières en Méditerranée et inaugure le circuit « Les perles de la Méditerranée » qui conforte la réputation des croisières italiennes.

En 1976, il est la vedette du film américain « Le voyage des damnés » et à cet effet, il est maquillé en paquebot allemand sous le nom de SAINT LOUIS. Après cette aventure, il reprend ses croisières et est maintes fois refondu (cheminée unique, étrave allongée).

Il est désarmé en 1981 et démoli à La Spezia en septembre 1983, après 54 ans d’existence.

Le CAMPANA après ses multiples transformations

Caractéristiques : Jauge : 10816 tonneaux – lonfueur : 161 mètres – Largeur 20 mètres – Vitesse : 17 nœuds – Passagers : 488 en 3 classes et 800 entreponts -  

 L’ACTU PAR LES BIRDS





3 commentaires:

DAN a dit…

Sur la première photo on distingue un grand bâtiment qui, lui aussi, disparaîtra au XXIème siècle, il n’attendra d’ailleurs pas très longtemps puisque, (normalement) il doit disparaître l’année prochaine. Pour la bouquinerie c’est quand même dommage et au Havre on peut dire que c’est une espèce en voie de disparition. Le plus drôle c’est que la personne que tu as photographié se trouve être une de mes amis. Pour les pergolas c’est par « obligation » au classement UNESCO qu’elles ont due l’être démontée. Dommage moi je trouvais qu’elles réchauffaient les lieux un peu froids aujourd’hui. Quant à la prison là elle fait l’unanimité on est beaucoup mieux sans elle. De même le foyer des anciens à cheval sur la rue Anatole France, là je trouve que sa suppression a permis d’aérer ce secteur bien qu’en passant dessous les s=courants d’air n’y étaient jamais absent.

Le Havre c’est comme le « port-Salut » c’est écrit dessus…

La revue L’ILLUSTRATION permettait au gouvernement de « magnifier » cette horrible boucherie, en faisant de chaque poilu un héro qui méritaient bien cette appellation d’ailleurs.

Le « Campana » fait partie de ces bateaux à la longue carrière. Quand on pense au France qui n’a duré qu’une douzaine d’années sous pavillon Français et qui ne connaîtra pas une fin glorieuse…

Je suis « soulagé » de voir un escroc ne faisant plus partie de ce monde, il a rejoint Picasso qui à eux deux ont du bien rire en se disant : « on les a bien eu hein… »

Bonne fin de semaine les amis.




Gédé de Le Havre a dit…

Bonjour Dan,

Le jour où le bâtiment derrière sera abattu, tu penses bien que je serais là avec mon appareil photo. Ce bâtiment que l'on appelait "immeuble commun" puisqu'il réunissait les organismes de sécu, comme on l'a désiré ! comme on l'a souhaité ! comme on l'a attendu ! tassés comme nous l'étions dans des locaux anciens, rue de Trigauville. Et voilà que déjà, il est déclassé, inutile, obsolète !!!
Pour ce sujet j'ai pris ceux dont on regrette la disparition et ceux sans qui on se trouve très bien. Le premier, dernier rescapé de la caserne Kléber (je crois ?)la CAF l'avait racheté en ruine pour 1 F. et l'avait très bien restauré, il n'y a pas si longtemps (18 ans). La bouquinerie, je n'y ai jamais mis les pieds, j'allais chez le père ??? -j'ai oublié son nom-) mais c'est toujours tristes de voir disparaître ce genre de boutique. Quant aux pergolas, c'est regrettable qu'elle ait disparu au moment où la nature en avait pris possession. Pour les deux derniers je suis de ton avis.

En manque de sujet d'actualité havraise (je ne suis pas sorti de la semaine), j'ai tapé au hasard parmi mes documents et je suis tombé par hasard sur ce paquebot que je ne connaissais pas mais qui a une longue vie, sans naufrage, sans avarie.

Je partage ton avis sur Soulage, pas sur Picasso. A chacun sa sensibilité.

Bonne fin de semaine à vous deux

DAN a dit…

- De la caserne Kleber il reste le bâtiment des officiers boulevard de Strasbourg.

- Quant à Picasso c'est vrai qu'il a fait du très bon comme ses premières périodes ou Guernica, mais le reste...