Notre président s'est exprimé hier soir devant les caméras de télévision pour expliquer comment il va augmenter le pouvoir d'achat de ses compatriotes, exercice au combien difficile quand on a distribué les 15 milliards disponibles aux riches et qu'il ne reste plus rien pour les autres. Mais le malin a plus d'un tour dans son sac et il a les solutions : Je vais pouvoir faire encore plus d'heures supplémentaires, travailler le dimanche et racheter mes heures de RTT. Il va débloquer des fonds pour l'université et désormais mon loyer sera indexé sur le coût de la vie.
Le problème, c'est que je ne vais pas à l'université, je suis propriétaire de mon logement et je ne travaille pas car j'appartiens à cette catégorie de citoyens de plus en plus nombreux et qui vont l'être encore plus dans les prochaines années (hélas, parait-il!) : LES RETRAITES.
Et ce qui est inquiétant, c'est que dans les commentateurs patentés, qu'ils soient journalistes, chroniqueurs, analystes, hommes politiques, experts ou "milieux bien informés", aucun ne relève la lacune, aucun n'est conscient du grand vide qui soudainement m'a envahi hier soir vers 20 heures 30...