SURVIVANTES
Après la pluie de bombes britanniques
qui s’est abattue sur la ville les 6 et 7 septembre 1944, il ne restait pas grand-chose
de la ville basse, notamment des quartiers Notre-Dame, Saint François et le Perrey.
Néanmoins, quelques maisons ont survécu par miracle à cet acharnement. Si lors
de la reconstruction, certaines, fragilisées ont dû être abattues, deux d’entre
elles, au 30 et au 32 de la rue Frédéric Sauvage, ont encore résisté à la vague
Auguste Perret. Aujourd’hui, elles sont encore là, encastrées dans une cour de
HLM, mais toujours debout, témoins de l’époque d’ «avant-guerre ».
7 commentaires:
ben dis donc.... tu avais ton passeport pour venir jouer dans mon quartier ???.... :o) :o)
et non loin de là, rue Pouyet, le voyage dans le temps est encore plus visible !!!
Ce fût longtemps mon quartier. J'ai habité une dizaine d'année en face ces deux maisons. J'avais même un copain qui habitait la petite.
Je confirme ce qu Phyll écrit, dans la rue Pouyet, il y a aussi la place Beauvalet où d'anciennes maisons sont encore et toujours debout !
Il y en a également rue du Perrey et rue Augustin Normand. Mais si j'ai choisi ces 2 là, c'est comme je le disais à Phyll, je les ai eu en face de moi pendant toute mon adolescence.
....Oh..!! " Ma cour ".., j'ai en effet habité à partir de 1957 dans cet immeuble..
L'îlot " N 22 bis " comme on disait à l'époque..!!
J'ai donc bien connu ces deux maisons rescapées..et même certains des occupants.
( Chapeau pour la première photo... de l'inédit..)
Justement, je cherchais le nom de cet immeuble. Moi, j'étais au N 22. Quant à la photo, c'est une partie d'une photo qui était sur une cabane l'année dernière. La flèche est de moi. :-)))
Je me souviens, comme si c'était hier ( une journée, un siècle... ) des baraquements provisoires Avenue François Ier et des chantiers Augustin-Normand. Une épaisse fumée a couvert le ciel. L'un de ces baraquements s'est embrasé et s'est consumé telle une torche. En quelle année ? Je ne pourrais le dire précisément ( 1952/53/54/55/56 ? ). Incroyable destin que ces immeubles debout au milieu du chaos. Reportage passionnant, Gérard, sublimé par des commentaires/témoignages de Havrais pur jus. Merci pour ce partage.
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