LE HAVRE DANS LA LITTERATURE
« La
reconstruction du Havre est une grande merveille, et ce m’est un très vif
plaisir de le dire. Le maître architecte Auguste Perret, à qui l’œuvre
monumentale fut confiée, sut concevoir pour la ville neuve un des plans les
plus modernes, les plus grandioses et les plus harmonieux qu’il soit possible
de rêver. Tout y est prévu pour l’aération des corps et des âmes, pour
l’ensoleillement et la liberté. »
Michel de Saint-Pierre
La côte normande - 1963
4 commentaires:
Une façon littéraire de présenter Le havre !
et pi bon.... c'est cheu nous, quand même, dai !!!
C'est vrai, mon cher Gérard, ce texte ressemble un petit peu à celui par moi publié aujourd'hui sur mon mur Facebook et dont l'auteur est notre ami poète Havrais Yoland Simon... tu l'as dit, les grands esprits potavrais se rencontrent pour évoquer amoureusement notre bonne ville
Cette ville ouverte et aérée est faite pour le soleil, pour le printemps et pour l'été. Il faut la voir par un soir de Juin, de Juillet, lorsque le couchant l'illumine et semble embraser toutes les fenêtres de l'avenue Foch. Il faut s'y balader quand une brise printanière frissonne dans le square Saint-Roch. Il faut aimer, en toute simplicité, les plaisirs débonnaires de son bord de mer. Car, dès les premiers beaux jours, tout change ici. Ce qui semblait au visiteur, solennel, un peu empesé, s'allège soudain, s'ouvre à l'aventure du matin. On ne traverse plus d'un pas pressé la grandiose place de l'Hôtel de Ville, on s'attarde près des jets d'eau, des bassins où viennent boire les oiseaux. Sur la plage, d'étonnants charpentiers de marine remontent leur chère cabane. Près des Halles, on aménage les terrasses des cafés. Le Havre renoue avec sa vocation première : la vie au grand air.
( " Le roman du Havre " de Yoland Simon )
Enregistrer un commentaire