UP#3
Que
d’avatars subis par cette œuvre de Sabina Lang et Daniel Baumann ! D’abord
prévue sur un immeuble de la rue de Paris, constituant une extension
sculpturale, comme un serre joint, il fût décidé de l’installer plutôt dans un
angle de la Porte Océane, comme une poignée, avant de s’apercevoir que
l’immeuble ne pouvait soutenir les 8 tonnes de l’œuvre. Elle fût finalement
installée sur les galets de la plage où les havrais l’adoptèrent. Et même si la
légende urbaine prétendit que vu du ciel, on pouvait lire les 2 lettres
« L H », il n’en est rien et ce n’est qu’une construction de
l’absurde, ne représentant rien. Quoi qu’il en soit, les havrais plébiscitèrent
cette œuvre et souhaitèrent qu’elle devienne pérenne.
Mais
construite en planches de mélaminé sur une architecture tubulaire, elle ne
pouvait résister longtemps aux intempéries auxquelles elle était exposée. Le
Groupement d’Intérêt Public présidé par le maire du Havre décida d’offrir aux
havrais une autre version de l’affaire, en béton (incluant un anti-graffiti),
qui pourra résister aux caprices du temps.
Ce
sont les ouvriers de GTM Normandie-Centre (Groupe Vinci) qui se sont attelé à
la tâche et bientôt, la nouvelle version de l’UP#3 trônera de nouveau sur la
plage.
3 commentaires:
Plus ça va, plus les œuvres artistiques ont besoin d’être expliquées, (avant une statue était une statue point-barre) Alors celle-ci n’a besoin d’explication ? Dont acte !
je me souviens des pieux en bois et peints en blanc à peu près au même endroit.....
Je me souviens très bien de ces colonnes de bois. Sans en connaître la symbolique, j'aimais cette ensemble harmonieux. Mais, contrairement à l'UP#3, sa surface n'était pas anti-graffiti.
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