Suis allée voir hier soir le film "Le Havre". Vous l'avez vu ? Honnêtement, j'ai détesté ! En plus, on ne voit pas grand chose du Havre.. Même pas ça pour rattraper le film fait de plein d'anachronismes, certainement volontaires (du moins je l'espère, sinon le réalisateur doit changer de métier) mais qui m'ont donné l'impression que l'on se foutait de la qualité et du détail. En plus, j'aurais pu jouer dans ce film et peut-être même que j'aurais été meilleure que bien des actrices... C'est vous dire... Tout ça pour dire, en fait, que dans ce film on voit le café qui fait l'objet d'un post assez récent dans lequel tu montres le café avant et après travaux. Il est situé dans une rue piétonnière. La version ancienne comporte des fenêtres avec à mi-hauteur, des rideaux. J'ai oublié son nom. Cette pensée car la photo du haut me fait un peu (par extension) penser à celui du film.
@ Isa : 1) Le cinéma est un art aussi divers que la peinture ou la musique. Il y a loin de Picasso à Rembrandt ou de Mozart à Britney Spears. On ne peut aimer toutes les faces d’un art à moins d’être d’un éclectisme rare. Ainsi « Le Havre » est loin des « Intouchables » ou de « Pulp fiction » mais il a son intérêt dans un monde cinématographique plus proche de Jacques Tati ou de Pierre Etaix (d’ailleurs présent dans le film). « Le Havre » est une fable, un conte, et dans ce genre on peut aussi bien y rencontrer une princesse qui dort 100 ans ou un lièvre et une tortue qui se défient sur un sprint. Donc rien n’interdit les anachronismes et autres bizarreries que l’on peut rencontrer dans ce film qui aborde le problème de la condition des immigrés en France et qui a reçu le Prix de la Critique Internationale à Cannes et le Prix Louis Delluc du meilleur film français 2011. Mais à chacun son libre arbitre et je reconnais ton droit de le détester. Quant au bistrot dont tu parles, ce n’est pas celui que tu crois. Il y a un blog qui répertorie tous les lieux de tournage du film (Petit port, Bar Marie Louise, cité des polonais, prison de St Aubin Routot, etc…) mais je n’ai pas retrouvé l’adresse de ce blog, désolé ! 2) Je ne sais pas ce qu’est "la maison du hab" mais si tu parles de la dernière photo, c’est tout simplement au Havre.
En effet, faute de frappe de ma part.. c'était la maison du bas, dont je voulais parler ! En tout cas, elle est absolument très mignonne cette maison ! On a envie d'y entrer et de l'habiter. Pour ce qui concerne le film "Le Havre", je maintiens ce que j'ai écrit ! Comme tu le dis, tous les goûts sont dans la nature et je n'ai vraiment pas accroché à ce film. Qu'il ait reçu des prix est une bonne chose pour lui, mais n'est en rien pour moi le garant de sa qualité. Autre cas, même constat, certains films primés à Cannes me laissent insensible ou complètement stupéfaite. Hier soir j'ai regardé Groland (sur Canal+ en clair) et j'ai été ravie d'y voir enfin une petite critique sur le très fort engouement des spectateurs pour le film "Intouchables" ! Je suis la seule, dans mon entourage, à attendre qu'il passe à la tv pour aller le voir. D'une part, il me fait trop penser à un film de S. Marceau et de C. Lambert dans lequel elle joue une paralysée assez riche et lui, son garde-malade qui peine à se sortir de la drogue, de l'alcool et de la violence. S'ensuit une histoire d'amour, of course. D'autre part, le thème de la tolérance "handicap/couleur de peau/milieu social" est, pour moi qui suis en relation fréquente avec ces trois "domaines" et oeuvre pour l'un d'entre eux, je n'ai pas besoin d'un tel film pour me rendre compte de l'évidente nécessité d'être tolérant...(attention, qui dit tolérance ne dit pas être béni oui/oui). Tout ça pour dire et je vais conclure là, que oui, tous les goûts sont dans la nature et non, une reconnaissance par un groupe d'individus n'est pas spécialement un gage de qualité. Je pourrais citer pour illustrer cela l'exemple des vins de la Maison Rotschild dans le Médoc, mais ce serait trop long.
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5 commentaires:
Suis allée voir hier soir le film "Le Havre". Vous l'avez vu ? Honnêtement, j'ai détesté ! En plus, on ne voit pas grand chose du Havre.. Même pas ça pour rattraper le film fait de plein d'anachronismes, certainement volontaires (du moins je l'espère, sinon le réalisateur doit changer de métier) mais qui m'ont donné l'impression que l'on se foutait de la qualité et du détail. En plus, j'aurais pu jouer dans ce film et peut-être même que j'aurais été meilleure que bien des actrices... C'est vous dire... Tout ça pour dire, en fait, que dans ce film on voit le café qui fait l'objet d'un post assez récent dans lequel tu montres le café avant et après travaux. Il est situé dans une rue piétonnière. La version ancienne comporte des fenêtres avec à mi-hauteur, des rideaux. J'ai oublié son nom. Cette pensée car la photo du haut me fait un peu (par extension) penser à celui du film.
La maison du hab ? Etretat ?
@ Isa : 1) Le cinéma est un art aussi divers que la peinture ou la musique. Il y a loin de Picasso à Rembrandt ou de Mozart à Britney Spears. On ne peut aimer toutes les faces d’un art à moins d’être d’un éclectisme rare. Ainsi « Le Havre » est loin des « Intouchables » ou de « Pulp fiction » mais il a son intérêt dans un monde cinématographique plus proche de Jacques Tati ou de Pierre Etaix (d’ailleurs présent dans le film). « Le Havre » est une fable, un conte, et dans ce genre on peut aussi bien y rencontrer une princesse qui dort 100 ans ou un lièvre et une tortue qui se défient sur un sprint. Donc rien n’interdit les anachronismes et autres bizarreries que l’on peut rencontrer dans ce film qui aborde le problème de la condition des immigrés en France et qui a reçu le Prix de la Critique Internationale à Cannes et le Prix Louis Delluc du meilleur film français 2011.
Mais à chacun son libre arbitre et je reconnais ton droit de le détester.
Quant au bistrot dont tu parles, ce n’est pas celui que tu crois. Il y a un blog qui répertorie tous les lieux de tournage du film (Petit port, Bar Marie Louise, cité des polonais, prison de St Aubin Routot, etc…) mais je n’ai pas retrouvé l’adresse de ce blog, désolé !
2) Je ne sais pas ce qu’est "la maison du hab" mais si tu parles de la dernière photo, c’est tout simplement au Havre.
En effet, faute de frappe de ma part.. c'était la maison du bas, dont je voulais parler ! En tout cas, elle est absolument très mignonne cette maison ! On a envie d'y entrer et de l'habiter.
Pour ce qui concerne le film "Le Havre", je maintiens ce que j'ai écrit ! Comme tu le dis, tous les goûts sont dans la nature et je n'ai vraiment pas accroché à ce film. Qu'il ait reçu des prix est une bonne chose pour lui, mais n'est en rien pour moi le garant de sa qualité. Autre cas, même constat, certains films primés à Cannes me laissent insensible ou complètement stupéfaite. Hier soir j'ai regardé Groland (sur Canal+ en clair) et j'ai été ravie d'y voir enfin une petite critique sur le très fort engouement des spectateurs pour le film "Intouchables" ! Je suis la seule, dans mon entourage, à attendre qu'il passe à la tv pour aller le voir. D'une part, il me fait trop penser à un film de S. Marceau et de C. Lambert dans lequel elle joue une paralysée assez riche et lui, son garde-malade qui peine à se sortir de la drogue, de l'alcool et de la violence. S'ensuit une histoire d'amour, of course. D'autre part, le thème de la tolérance "handicap/couleur de peau/milieu social" est, pour moi qui suis en relation fréquente avec ces trois "domaines" et oeuvre pour l'un d'entre eux, je n'ai pas besoin d'un tel film pour me rendre compte de l'évidente nécessité d'être tolérant...(attention, qui dit tolérance ne dit pas être béni oui/oui). Tout ça pour dire et je vais conclure là, que oui, tous les goûts sont dans la nature et non, une reconnaissance par un groupe d'individus n'est pas spécialement un gage de qualité. Je pourrais citer pour illustrer cela l'exemple des vins de la Maison Rotschild dans le Médoc, mais ce serait trop long.
Isa : ATTENTION, on ne touche pas a Sophie !................... Gilbert.
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