ÇA SE PASSE AU HAVRE
FIN DE L'HISTOIRE
Depuis mercredi, les cheminées de la centrale
thermique du Havre ne crache plus de fumée. Plus de 300 emplois sont ainsi sacrifiés
sur l’autel de l’écologie politicienne. Désormais, pour palier au déficit de
production les jours de pointe nous importerons de l’électricité issue de
centrales thermiques allemandes non dépolluées alors que celle du Havre l’était.
En 2012, le maire avait affirmé qu’elle serait
la dernière centrale à charbon à fermer parce qu’il était très attaché à l’industrie
et particulièrement à la centrale thermique du Havre, la défendant jusqu’à son
dernier sang ! Il avait renouvelé son engagement lors de l’illumination
des cheminées pour fêter les 500 ans du Havre en 2017. Mais la même année,
Emmanuel Macron annonçait la fermeture de toutes les centrales à charbon pour
2022. Et pour la centrale havraise, EDF a devancé l’échéance.
Les deux premières tranches ont été construites
en 1964 et 1968, alors que la tranche 3 date de 1970 et la tranche 4 de 1979.
Les deux cheminées sont hautes de 240 mètres.
SPORTS DIVERS
La
population havraise s’est approprié l’esplanade Nelson Mandela. Dès les
premiers rayons de soleil, une foule bigarrée envahit le lieu. Mais c’est
aussi, pour certains l’occasion de pratiquer des activités sportives plus ou moins
originales comme le hockey sur béton, le skate surf sur béton ou la planche à
voile sur skate…
ANNIVERSAIRE
ILE DE FRANCE
Il
y a 95 ans, le 14 mars 1926, le paquebot ILE DE France, était lancé aux chantiers
de Penhoët. Ce sera le seul paquebot livré deux fois par ces chantiers.
En avril 1920, les alliés de la 1ère
guerre mondiale se partagent la flotte ex-allemande, mais aucun navire n’est
attribué à la France. A cette époque, la
French Line ne dispose que de deux paquebots : le PARIS et le FRANCE qui
rencontrent un franc succès auprès de la riche clientèle américaine qui parfois
se disputaient les cabines de 1ère classe aux enchères. Mais face
aux 6 grands paquebots alignés par les américains et les anglais, la French
Lines se devait de réagir pour maintenir son rang sur la ligne transatlantique.
C’est pourquoi John Dal Piaz, alors président de la CGT, passe commande aux
chantiers de Penhoët de l’ILE DE FRANCE.
Sa construction durera 33 mois. D’un tonnage de 43 100 tnx, à la
vitesse de 23 nœuds, il fera la traversée Le Havre – New York en 6 jours. Il
embarque 600 hommes d’équipages et 1570 passagers répartis en 3 classes, la
classe migrants ayant été supprimée. Il n’est pas le plus rapide ni le plus grand
de son époque, mais il se distingue par son confort et le luxe de sa décoration
en style Arts déco.
Il est notamment équipé d’une catapulte sur la plage arrière. A 800
mètres des côtes, un avion était catapulté avec le courrier et quelques
passagers privilégiés qui arrivaient à destination en 5 jours ½ au lieu de 6.
Les premiers essais avaient été effectués dans le port du Havre et le 1er
vol eut lieu le 13 août 1928 avec l’hydravion LIORI-OLIVIER qui amerrit sur l’Hudson En septembre 1939, il est désarmé à New York. En mai 1940, il part pour
Marseille, puis vers Saïgon, avant d’être dérouté sur Singapour au moment de
l’armistice. La marine britannique en
confie l’exploitation à la compagnie Péninsular et Oriental (P &O), qui le
transforme en transport de troupes. Jusqu’en septembre 1945, il parcourra
500 000 miles transportant 300 000 soldats. Retrouvant le pavillon
français, il rapatriera les soldats américains et canadiens et transportera les
troupes françaises entre la métropole et l’Indochine. Il sera démobilisé en
1947
C’est alors qu’il
retourne aux chantiers de Penhoët pour une refonte totale. Le 21 avril 1947, la
forme Louis Joubert n’étant pas encore reconstruite, il franchit de nouveau le
pertuis de Saint Nazaire insuffisamment dragué, où il s’échouera. Les travaux
dureront 26 mois (jusqu’en juin 1949).
Il y perd une cheminée, les 1ère et 2ème classe
sont climatisées, une piscine et un bar panoramique sont installés. Sa capacité
passe de 1570 à 1340 passagers, alors que sa jauge brute est augmentée de 1200
tnx. Il reprend son service sur la ligne transatlantique en juillet 1949 et
retrouve le succès qui était le sien 22 ans auparavant.
En 1956, il participe
au sauvetage du paquebot italien Andréa Doria et reçoit la médaille de
Chevalier du Mérite Maritime.
Désarmé au Havre en
novembre 1958, il devient FURANNU MARU. En 1959, il fît son dernier voyage pour
Osaka où il sera démoli. Avant cette échéance, il participera au tournage d’un
film catastrophe américain The last
voyage sous le nom de CLAURIDON.
AGENDA
Mercredi
17
Mars
Saint Patrick
Bonne fête à tous les
Patrick
L'ACTU PAR LES BIRDS