SEMAINE 40/21

 ÇA SE PASSE AU HAVRE

À BICYCLETTE !

            Dimanche dernier, ce sont 4 800 cyclistes qui ont parcouru un itinéraire défini, passant par des lieux insolites, où le vélo n’a pas, ordinairement, droit de cité. Il s’agissait de la 7^ème édition du « Vélo tour »

            C’est ainsi, qu’au hasard d’un circuit de 25 km, on a pu voir des cyclistes dans, entre autres,  l’entreprise Unifer Environnement, la Société Havraise d’aviron, les rives de la Lézarde, la porte de Rouen à Harfleur, le parc de Rouelles (où avait lieu la pose ravitaillement), le lycée Robert Schumann, le prieuré de Graville, le stade Jules Deschaseaux, pour revenir au point de départ, à savoir le stade Océane.

À PIEDS

            Dimanche, les commerçants ambulants ou pas, avaient sorti leurs étals sur les trottoirs et dans les rues du quartier Saint Vincent, pour participer au traditionnel « SAINT VINCENT PIETONNIER ». Les piétons ont pu envahir les rues où les voitures étaient tricardes, sauf pour quelques-unes particulières.

SPORT

À L’ARRACHE

            Samedi dernier, nos handballeuses recevaient leurs homologues de Bouillargues HB Nîmes. Pour celles-ci, il s’agissait de faire oublier la mésaventure précédente qui avait vu nos joueuses se faire battre par des sambriennes qui avaient pourtant été dominées de la tête et des épaules en 1ère mi-temps.

            Et les havraises démarraient bien la rencontre et prenaient tout de suite une avance de 7 buts grâce à un 5-0 infligé à la fin du 1^er ¼ d’heure (10-3). Si les gardoises réagissaient, les locales rentraient quand même aux vestiaires avec 5 buts d’avance (16-11).

            Mais au retour sur le parquet, c’est Bouillargues qui infligeait un 3-0 aux normandes et revenait à 2 longueurs du HAC (16-14). Stéphane Pellan posait alors un temps mort pour remette ses joueuses dans le sens de la marche. Mais, si l’hémorragie était stoppée, le HAC ne brillait pas pour autant et les gardoises s’approchaient dangereusement (19-18 – 41^ème minute). Cependant, au courage, les havraises parvenaient à garder l’avantage de 2 buts au buzzer (27-25).

Louison Boisorieux n'a pas eu sa réussite habituelle au pénalty (0 sur 2)

Nikolina Lutovac face à la nîmoise Léa Lacroix

La jeune Jane Le Nozach indique à ses coéquipières la tactique pour la prochaine attaque

Malgré les 5 buts d'avance, on ne voit pas beaucoup de sérénité dans le visage des havraises qui retournent aux vestiaires

En 2ème mi-temps, ça chauffe devant le but havrais

Nikolina Lutovac est stoppée de façon douteuse par Leslie Renault

Une nîmoise teste la solidité du maillot de Sharon Dorson

Avec une stat de 7 buts sur 7 tirs (comme c'est marqué sur on maillot), Emilie Bellec a reçu du consul du Sénégal au Havre, la récompense de la meilleure joueuse du match

Quelque soit la manière, la victoire est belle

            Trois points de plus dans la musette, c’est ce qu’on doit retenir de la rencontre, mais que prennent les joueuses havraises dans les vestiaires, à la mi-temps, qui leur fait oublier leur handball ? Pour atteindre le graal après lequel elles courent, il va falloir qu’elles jouent une heure comme elles le font à l’extérieur d’où elles ont déjà ramené 2 victoires probantes. 

Dernière minute : En match avancé de la 4ème journée, les havraises se sont inclinées hier soir contre Achenheim Truchtersheim 30-25.

ANNIVERSAIRE

Il y a 70 ans

… le 8 octobre 1951, était mis en service le nouveau phare de la Hève.

Le premier ouvrage érigé au bord de la falaise de la Hève en 1364, fût une tour à feu, dîte des Castillans, Celles-ci fonctionna pendant quatre siècles, jusqu’à l’effondrement de la falaise.

            En 1765, la Chambre de Commerce est chargé de construire quatre phares sur la côte normande, un à Ailly, un à Gatteville (Manche) et les deux autres à la Hève. C’est l’ingénieur Duchesne qui est chargé de l’opération. Ils rentreront en service en 1795.

            Ceux-ci fonctionnant au bois et à la houille avec une consommation énorme, on installe une lanterne protégée par des vitres qui volent en éclat lors d’un ouragan en 1779. La lanterne est alors équipée de verre de Bohème et en 1783, on installe 18 lampes à huile double courant d’air avec réflecteur parabolique, avant qu’en 1819, Augustin Fresnel y installe son invention : les lentilles. En 1863, on installe un appareil lenticulaire à quatre panneaux et lampes à arc dans le phare nord, alors que le phare sud est éteint. En 1924, il est équipé d’une lampe à incandescence. 

          Les deux phares sont détruits par des bombardements en 1944.

Le phare actuel a été conçu par l’architecte Henri Colboc. Haut de 32 mètres, il faut monter un escalier de 161 marches pour atteindre la lanterne, mais on ne le visite pas. Il a été automatisé en 1988 et est inscrit ai titre des monuments historiques depuis le 24 novembre 2010.

LA PENSÉE DE M. PROFILO