SPORT

DECEPTION

Hier soir, les filles du HAC accueillaient leurs homologues de Fleury Loiret HB. Et après la belle victoire sur Bourg de Péage la semaine dernière et le match nul de Toulon la veille, l’occasion était belle pour les handballeuses havraises de faire un bond en avant au classement. Or les choses ne se sont pas déroulées comme on l’espérait.

         C’est Fleury qui prenait tout de suite l’affaire en main (0-3 5^ème minute) et il fallut attendre la 6^ème minute pour que le HAC ouvre enfin son compteur. Et tout au long de cette 1^ère mi-temps, les fleuryssoises dominaient une équipe havraise atone et maladroite. Ainsi les panthères accroissaient régulièrement leur avance pour rentrer au vestiaire avec un avantage de 8 buts (10-18).

         La deuxième mi-temps reprenait pratiquement sur le même rythme, même si la domination de Fleury était moins évidente. Néanmoins à la 48^ème minute, le handicap des havraises était de 10 buts (14-24). A ce moment, pour tout le monde, l’affaire était pliée. Tout le monde, sauf les joueuses havraises qui tout à coup se réveillèrent. Ce fut l’ailière Jocelyne Mavoungou qui mit le feu aux poudres en envoyant la gardienne adverse Adrianna Placzek, pourtant brillante jusqu’alors, aller ramasser le ballon 4 fois dans ses filets, tandis que de l’autre côté, Marina Pantic arrêtait tout. Et en ajoutant des buts de Katarina Stosic, Doungou Camara et encore une fois Jocelyne Mavoungou, à 5 minutes de la fin, le HAC était revenu à 3 buts (21-24). Mais les filles de Fleury retrouvaient leur esprit et aux buts de Jessica Dias et Monika Rajnohova, elles répliquaient par Fanta Keita et Amina Sankare et l’écart ne bougeait plus (23-26).

         Si les dernières minutes du match furent enthousiasmantes pour le camp havrais,  elles prouvent que nos joueuses sont capables de jouer à un haut niveau handballistique. Néanmoins, elles doivent savoir qu’on ne peut gagner un match en ne jouant que 5 minutes. Cet épisode ne laisse que des regrets dans le camp havrais, car il prouve que la victoire était à portée des ciel et marine.

Les havraises (Sharon Dorson, Jessica Dias et Dungou Camara) buttent sur la défense adverse

Doungou Camara tente de percé la défense fleuryssoise

Tir de Tatiana Elisme

Tir de Doungou Camara

Juliana Malta Varela, sonnée par une adversaire, n'a pu s'exprimer pleinement

Jocelyne Mavoungou qui a réveillé ses coéquipières, hélas trop tard

Pas de deux entre Doungou Camara et Anaïs Atila