dimanche 10 mars 2019

SEMAINE 10/19

CA SE PASSE AU HAVRE

CA BOUGE A LA PLAGE








CA SE PASSE AU HAVRE

AVENUE FOCH


            Du numéro 89 au numéro 107, l’avenue Foch rend hommage aux artisans de la création du Havre.


Au 89, Jacques d’Estimauville : Choisi par François Ier pour lui rendre compte de l’avancement de la construction du port, on ignore s’il fût un simple porteur de missives ou un conseiller du Roi. Pour sa mission, il rencontra 7 fois le Roi pour des rencontres qui aboutirent sur 7 décisions importantes concernant Le Havre.

Au 97, Jérôme Bellarmato : Lors d’une visite du Roi, en 1540, celui-ci constata que la ville était imparfaitement close. Il chargea l’architecte Jérôme Bellarmato, siennois, de mettre de l’ordre dans tout ça. Il dessina « l’alignement des rues  du côté des Barres, qui sont belles, grandes et larges, à l’arrière desquelles il avait fait de petites ruelles pour y faire à la mode d’Italie des aqueducs pour, au-dessous de celles-ci, faire couler dans le port les immondices des maisons et des rues. Celles-ci s’appelaient la grande rue Royale, la rue Dauphine… »

Au 101, l’Amiral du Chillou : Le Roi ayant décidé que le lieu de Grasse était « le plus propre et le plus aisé de la dite côte à faire havre auquel les dits navires et vaisseaux puissent aisément arriver et séjourner… ». Il chargea Guyon Le Roy, sieur Du Chillou de construire et édifier un havre en ce lieu. « On reconnut qu’il était nécessaire de construire en même temps deux tours avec jetées du côté de la mer et murs de quai dans l’intérieur des terres ; le tout pour la garde des navires qui pourront y venir et affluer et aussi pour la défense contre nos ennemis et pour la seureté de tout le pays de Normandie ».

Au 107, Michel Ferré : Maçon de Honfleur, il fut chargé, avec Jean Gauvain, maçon d’Harfleur,  par le Seigneur du Chillou de la construction de « tours, jetées, pans de mur et entrée du havre de Grâce ordonné par le Roi. (…) Premièrement il convient pour le commencement du dit havre faire deux grosses tours avec deux jetées de pierre de Vernon par devers la mer… »

Source : "Les bas-reliefs de l’avenue Foch" de Françoise Amiel-Hébert.

CA SE PASSE AU HAVRE


EN CHANTIER


            La cathédrale se cache pour de longs mois derrière une grande bâche, illustrée d’un trompe l’œil, censée résister aux grands vents. Les maçons, sculpteurs et tailleurs de pierre vont pouvoir réparer les outrages du temps que l’édifice à subit. Et ce n’est qu’à l’été 2020 (probablement) que l’on pourra retrouver la magnifique façade restaurée.




L'ACTU PAR LES BIRDS



8 commentaires:

Dan a dit…

Bonjour Gérard
Les cabanes ce sont comme les hirondelles, elles annoncent le printemps
Excellentes sources que celles de mon amie Françoise, je ne saurai trop conseiller son ouvrage sur les bas-reliefs de l’avenue Foch mais pas seulement.
C’est une bonne idée de mettre cette grande bâche en trompe-l’œil ça permet aux touristes de se faire une idée précise de ce qui est caché.
C’est pas faux ce que disent les Birds on pourrait ajouter Serge Lama pour femme femme femme…
Bonne semaine Gérard et Michèle.

Gédé de Le Havre a dit…

Pour l'instant, ce ne sont que les restos qui arrivent. Les cabanes se sera dans quelques jours. Je regrette que les peintures qui avaient décoré le dos de ces restos l'an passé n'ont pas été gardées.
Le livre de ton amie Françoise est une bonne source pour moi. C'est la 2ème fois que j'y puise un sujet et je lui souhaite d'en avoir vendu beaucoup (en tous cas plus que moi).
C'est vrai que l'idée de la bâche est bonne, par contre, on ne voit pas travailler les ouvriers et leurs tâches sont certainement très intéressantes à regarder.
Et les birds ont toujours raison puisqu'ils pensent comme moi… !!!

Dan a dit…

Bonjour Gérard,
Françoise est comme toi, elle a édité son livre à compte d’auteur, et de nos jours les livres, (quels qu’ils soient), ne se vendent plus ou mal, c’est la raison pour laquelle mon éditeur ne souhaite pas faire un troisième ouvrage avec moi, donc il faut photographier d’urgence toutes les vitrines de libraires, elles sont amenées à disparaître complètement du paysage urbain. Tout fou l’camp mon bon monsieur…

phyll a dit…

le printemps arrive et cela me réjoui !!.....
quant aux livres "papier", je suis un inconditionnel !!!! je ne souhaite vraiment pas connaitre leur disparition !!!...

Dan a dit…

@ Phyll,
Le livre en tant que tel ne disparaîtra jamais complètement, ce sont les librairies et les libraires qui risquent de disparaitre du fait des achats soit en supermarché, soit sur internet, car le libraire tel qu’on le connait encore, c’est-à-dire celui capable de conseillé un client, est en train de disparaitre, et je trouve ça extrêmement dommage !

phyll a dit…

à DAN : CQFD !! ;o)

père Cantoche a dit…

Bon, avant de m'faire " enguirlander " par les potavrais pour ma négligente absence sur leurs blogs respectifs et plus précisément sur le tien mon cher Gérard, je viens apporter ma modeste pierre commentatrice à cet excellent article sur l'arrivée un peu précoce du printemps il y a quelques jours. Beau temps, soleil, chaleur, gazouillis des petits oiseaux propices à une sortie du photographe en goguette sur le front de mer et sur notre belle Avenue Foch. De mon balcon, j'ai pu observer cette saine agitation autour de l'installation des premières baraques , bars, restaurants où il sera bon bientôt, quand la tempête actuelle aura fini de balayer notre front de mer... où il sera bon bientôt, écrivais-je, d'aller trinquer nos verres ou déguster un déjeuner de bon aloi entre potes.

Gédé de Le Havre a dit…

Voilà un commentaire de bon aloi, surtout en sa conclusion…