SEMAINE 15

CA S’EST PASSÉ AU HAVRE - Rétrospective

            Puisque pour cause de confinement il ne se passe rien et que quand bien même il se passerait quelque chose, il n’y a pas la case « prendre des photos » sur l’attestation sur l’honneur qui permet de mettre le nez dehors. Alors profitons-en pour se projeter en arrière et se replonger dans des événements qui se sont passés hier ou même avant-hier.

LE FESTIVAL COUP DE VENT

            Il y a 30 ans, en 1990, s’est déroulé au Havre, le 1^er festival international de création et de musique à vent. Du 2 au 14 juillet, soit 13 jours durant, les havrais ont suivi 4600 musiciens composant 96 orchestres venus de 22 pays qui ont donné 340 concerts et aubades dans les rues, les places, les squares havrais.

            Parmi eux, un groupe de danseuses brésiliennes.

Ce festival fut le 1^er et le dernier du nom. Le maire de l’époque jugeant les dépenses dispendieuses, ne donna pas de suite à cette manifestation, la remplaçant par de plus modestes « Z’estivales ». Le responsable, chef de l’Harmonie municipale fut remercié et quitta la ville pour Amiens, tout cela malgré que le final qui vit défiler toutes ses musiques de l’hôtel de ville à la plage pour assister au feu d’artifice traditionnel du 14 juillet  rassembla 140 000 spectateurs.

AUTOS – MOTOS

            Pour les rassemblements de véhicules anciens mensuels il en est de même. Il faudra être patient pour retourner à Aplemont, Saint Romain ou Harfleur voir des voitures remarquables. En attendant, on peut se pencher sur certains modèles de légende comme :

LA JAGUAR TYPE E

            Jaguar lança la Type E  en 1961, en version 2 places cabriolet et en coupé. Elle connut immédiatement un grand succès. Son look (avec son long capot avant) et ses performances ont tout de suite attiré le public qui en a fait un véhicule de légende

Avec son moteur 6 cylindres de 3781 cm3, ses 3 carburateurs SU, elle pouvait atteindre une vitesse de pointe de 240 km/h et atteindre 160 km/h en 19 secondes.

En 1966, sort une nouvelle version, la 2+2 avec un empattement allongé et un cockpit redessiné pour offrir une place suffisante pour les passagers arrière La réglementation américaine obligea un certain nombre de modifications .à partir de 1967.  En octobre 1968, avec la série 2, apparait une Type E super-équipée pour satisfaire à la réglementation américaine, mais peu modifiée sur l’extérieur

Jaguar n’engagea jamais officiellement la Type E en compétition, mais elle soutint activement les écuries privées. La voiture ne put jamais rivaliser avec la Ferrari 250 GT mais termina 5^ème et 6^ème aux 24 heures du Mans en 1962. Quelques années plus tard, une version « lightweight » fut produite, mais même avec Jackie Stewart et Graham Hill au volant, elle n’obtint jamais de résultats significatifs.

La production de cette anglaise si typique s’arrêta malheureusement en 1975 avec le 72507^ème  exemplaire sorti de la chaîne de fabrication.

TEL EST PRIS

L’ACTU PAR LES BIRDS