LE STYLO DE JASON CLARKE
N’ayant
pas étudié le programme du festival de Deauville, j’y suis arrivé sans d’autre but défini que de photographier des
personnalités, rencontrées au hasard, quelles qu’elles soient. A mon arrivée,
j’ai donc décidé de me diriger vers le « tapis bleu », par où passent
les invités aux photos-call et aux conférences de presse. A voir la foule
derrière les barrières, je vis immédiatement que j’avais fait le bon choix.
Après information, j’ai su que tout ce beau monde attendait la sortie de Jason Clarke. Ne voulant pas passer pour un
bolosse, je me gardais bien de demander qui étais-ce ? Mais lorsque
l’équipe du film sortit du CID (Centre International de Deauville), je n’eus
pas de mal à identifier celui que tout le monde attendait, ce grand blond avec
deux chaussures pareilles.
Répondant
aux sollicitations du public : « Jason ! Jason !
Jason !... » celui-ci commença à poser pour les photos et les
selfies, et signer les photos, carnets ou simple bouts de papier qui lui
étaient présentés. Il prit alors le stylo de la première jeune fille qui le
sollicita et fit toutes ses dédicaces avec ce même stylo. Aux cris
de : « Jason, please ! » ou « Jason, this
way », il suivit le chemin de la première à la dernière barrière, distribuant
sa signature avec toujours la même gentillesse et le même stylo. Quand il arriva près de la dernière
barrière, la propriétaire du dit-stylo s’inquiétât de la restitution de son
bien « Jason ! My pen, please ! ». Prière qu’il n’entendit
pas ou qu’il ignora et il regagna sa voiture en laissant l’instrument au
dernier bénéficiaire de sa grande disponibilité.
A
l’heure actuelle, quelque part, il y a quelqu’un qui a, chez lui, dans une vitrine, un
stylo dont il ne se servira jamais, qu’il conservera comme une précieuse relique, parce
qu’il croit que c’est le stylo de Jason Clarke.
7 commentaires:
C’est ainsi que naissent les légendes,… et les erreurs historiques. Dis donc, ce ne serait pas toi par hasard qui aurait ce stylo dès fois ! (rire)
Ce n'est pas mon genre de mec !
@ Dan : Partant du principe qu'il vaut mieux faire une seule chose du mieux possible que deux approximativement, je ne me disperse pas dans la chasse aux autographes (qui de plus, en général, ne ressemblent à rien). Ce stylo n'est donc pas passé par moi. Par contre, je regrette beaucoup qu'il ne soit pas revenu restituer l'instrument à sa propriétaire, car vu que j'étais juste à côté d'elle, j'aurais pu faire des bon gros plans.
Ah ouais, dommage !
Un style haut en couleur, ce Jason à la toison d'or...
La classe, quoââââ !
une bien belle histoire !!!..... mais c'est la nana du début qui doit faire la tête !!.....
inconnu au bataillo
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