ÇA SE PASSE AU HAVRE
UN PEINTRE DANS LA RUE
C’est
en 1991 que Lia (la compagnie de transport en commun du Havre) a décidé de
confier certains de ses autobus à des peintres locaux afin de valoriser les
transports en commun et mettre l’art contemporain sous les yeux des quidams qui
passent. Et en 1993, ce fût le tour de Daniel Authouart de se voir confier un
véhicule pour le recouvrir d’une de ses œuvres.
Daniel Authouart est né le 17 septembre 1943 à
Lillebonne. Diplômé de peinture d’architecture d’intérieur et de publicité de
l’école régionale des beaux-arts de Rouen il fut professeur de dessin dans
différents collèges de Normandie.
Installé à Paris, il réalise des lithographies dans divers ateliers parisiens réputés. En 1983, il réalise l’affiche et le décor du concert en plein air d’Eddy Mitchell au Havre, et la Station-service montée par le théâtre de la Salamandre à Tourcoing. En 1986, il réalise la reliure des manuscrits de Flaubert Bouvard et Pécuchet pour la bibliothèque municipale de Rouen. En 1988, rencontrée à Los Angeles, Janet Jackson lui commande un grand tableau représentant toute la famille Jackson.
SPORT
ET POURTANT…
Samedi dernier, les
Docks accueillaient les équipes féminines de handball du HAC et la Stella Saint
Maur pour la reprise du championnat de 2ème division. Au sortir de
la trêve de Noël, la situation du HAC n’est pas ce qu’on pouvait espérer :
9ème avec 4 défaites, ce n’est pas ce qu’on attend d’une équipe qui
ambitionne de retrouver l’élite. Et justement, l’adversaire du jour a également
le statut VAP (Validation Aptitude au Professionnalisme) et est donc un
adversaire direct dans la course à la montée. Celle-ci n’étant qu’à 3 points
de notre équipe, une victoire serait la bienvenue. Malheureusement, la Covid 19
est passée dans les vestiaires havrais et l’équipe devra se passer de 4 de ses
éléments (Adja Paye, Yaelle Morvan, Aminata Doucoure, Jane Le Nozach) et de
Sara Stankowski, partie se consacrer à la plus belle des tâches féminine et pas
encore remplacée, pour des raisons administratives. Et avec seulement 2 joueuses de champ sur les chaises, les rotations sont comptées.
Et
les affaires havraises commencent bien mal avec des adversaires à qui tout souris
et des havraises curieusement sans réaction et il faut attendre la 8ème
minute pour que Nikolina Lutovac ouvre enfin le compteur ciel et marine (1-5).
Ce but réveille les locales et celles-ci parviennent à revenir sur leurs
adversaires, notamment grâce à un 4-0 (7-8 – 14ème). Elles
parviennent même à égaliser (10-10 – 21ème)
mais sans jamais parvenir à prendre
l’avantage et les banlieusardes rentrent au vestiaire avec un petit but
d’avance (13-14).
La
2ème période voit encore les 2 équipes se rendre coup pour coup,
mais ce sont toujours les saint-mauriennes qui mènent la danse et si à 1 minute
½ du gong, les havraises reviennent à 1 but 22-23, celles-ci ratent le coach et
ce sont les franciliennes qui marquent et qui emballent les 3 points de la
victoire.
Départ
catastrophique des havraises qui encaissent 5 buts sans réagir
Face à face Mathita Diawara / Jacky Oliveira
Santana
Pas de cadeau entre les 2 équipes (ici avec
Elisa Perrault) : 6 expulsions temporaires de part et d’autres
Nikolina Lutovac toujours efficace aux pénaltys
Maïwenn Dasylva n’est pas ménagée par la
défense francilienne
Louison Boisorieux a mis beaucoup d’énergie
pour être la meilleure buteuse havraise (7 buts)
Sharon Dorson ne s’avoue jamais vaincue
C’est la gardienne saint-maurienne Jemima
Kabeya qui reçut le bouquet dévolu à la meilleure joueuse du match, remis par
Madame la Sous-préfète.
Cette nouvelle défaite, la 5ème,
éloigne un peu plus le HAC de son projet. Mais on ne peut pas accabler les
joueuses qui ont montré de la qualité dans leur jeu et beaucoup de solidarité
et de persévérance (vu les circonstances) ce qui serait de bon augure pour les
prochains matchs. Encore faudrait-il que les joueuses ne se ratent pas dans les
moments cruciaux comme ce double arrêt
de Jemima Kabeya, la gardienne adverse, sur un pénalty dans les toutes
dernières minutes. Le prochain
rendez-vous sera crucial, sachant que les havraises se rendront à Saint Amand
les eaux, leader quasi-incontesté (une seule défaite) de ce championnat.
3 commentaires:
Un grand bonhomme ce Daniel Authouart, j’ai une de ses affiches à l’entrée de mon bureau, je en m’en lasse pas de la regarder tant il y a de personnages dessus dans une rue de New-York, c’est vraiment un grand peintre !
Dommage pour les joueuses Havraises, ça a dû se tenir à peu de chose près, mais voilà ce « « peu de chose » ce sont leurs adversaires qui en ont profité !
Pas facile les câlins avec la covid 19…
Ah j’aime beaucoup la bulle des demoiselles d’Avignon c’est tellement vrai…
Le bon sens des zoziaux m’étonnera toujours…
Bonne fin de semaine Michèle et Gédé !
Bonjour Dan,
Nous partageons la même admiration pour Daniel Authouart. Et toi qui manie le pinceau avec dextérité, tu dois apprécier d'autant plus la maestria de cet artiste. J'ai vu son expo au palais de la Bénédictine et plus tard à la Galerie Hamon. J'ai toujours rêvé de posséder un de ses tableaux, mais ça n'entre pas dans mon budget.
Pour les filles du hand, ce que je regrette le plus, c'est qu'au vu des absences pour Covid, le match n'ai pas été remis. Cette épidémie fausse les résultats.
C'est vrai que les câlins ne sont pas les bienvenus en cette période, on verra comment cette journée internationale sera célébrée.
Connaissant ton point de vue sur l'œuvre de Picasso, je ne suis pas étonné de ton commentaire.
Bon ouiquande à toi et Marie Jo
beau reportage sue le Belem.
Covid oblige pas de câlin......
J'aime le style Authouard mais pas dans mon budget non plu ......
bisous à vous deux.
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