LE FEU AUX POUDRES
Après « Les quais de la colère » et « Les émeutiers », avec « Le
feu aux poudres », Philippe Huet nous emmène en mai 1936. Après
l’affaire Jules Durand, le monde ouvrier havrais est en ébullition, notamment
chez Bréguet, fleuron de l’aéronautique française, où règne une discipline de fer.
Ce sera le début des grèves du front populaire, avec pour la première fois en
France, occupation des locaux.
Avec le
journaliste Louis Albert Fournier aux convictions progressistes, nous plongeons
dans l’atmosphère des combats sociaux et des magouilles politiques. A l’occasion de ce récit, où se mêlent
réalité historique et fiction, on rencontre, entre autres, Louis Ferdinand
Céline* terminant son roman « Voyage au bout de la nuit » dans une
chambre de l’hôtel Frascati et Jean Paul Sartre alors prof de philo au Lycée de
garçons de la rue Ancelot,
Philippe Huet
est un ancien journaliste de la presse havraise. En 1989, il démissionne de son
poste de rédacteur en chef adjoint de Paris Normandie pour entamer une carrière
littéraire. Auteur de biographies, de
romans noirs ou sociaux, il a reçu en 1995 le Grand Prix de la littérature
policière.
*Tout
ce qui est dit par Céline dans cet ouvrage, à propos de son œuvre en
particulier et de la littérature en général, est authentique, tiré de ses
écrits, de ses interviews ou de ses réflexions.
4 commentaires:
Voilà un livre que sera dans ma bibliothèque !
il ne me reste plus qu'à faire un saut à la Galerne !!...
Récit passionnant ! Je vous souhaite bonne lecture.
Merci Gédé
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