dimanche 30 septembre 2018

SEMAINE 39/2018

CA SE PASSE AU HAVRE

EXPO

Samedi 22, les membres de l'association TERRE ET COULEURS d'Aplemont exposaient leurs œuvres (peintures et sculptures) dans leurs locaux, rue des Iris.





SPORT

PATATRA

            Le match phare de la 3ème journée de championnat de handball féminin de 2ème division opposait les 2 seules équipes invaincues à savoir le HAC et Achenheim Truchtersheim. Cette dernière équipe a la particularité d’être promue cette année et d’être entraînée par l’ex havrais Aurélien Duraffourg qui a pris cette équipe dans les limbes du handball féminin pour l’amener jusqu’à la 2ème marche de la hiérarchie. Pour les deux équipes, l’enjeu de ce match était simple : installer sa suprématie au classement de la 2ème division.
            Et les choses ne commençaient pas trop mal pour le HAC (2-0 – 3ème minute), Le HAC dominait son adversaire (11-7 – 21ème minute), avant que l’Alsace sorte de sa léthargie et passe un 6-0 au HAC qui la fera virer en tête à la mi-temps (12-13).
            Le HAC mené à la moitié du parcours, ça devient une habitude, mais chaque fois, ça c’est fini bien. Néanmoins, l’inquiétude commençait à gagner les gradins des supporters havrais quant à 10 minutes de la fin, Achenheim menait encore 19-22. La réaction havraise redonnait l’espoir quand la capitaine Hadja Sawaneh ramenait le HAC à un but (24-23) à la 58ème minute. Et quand les arbitres sifflèrent un pénalty en faveur des acheneimoises, celles-ci levèrent les bras, mais quand Maryam Garba arrêta ce pénalty, ce sont les supporters havrais qui se levèrent, et quand Katarina Stosic envoya le ballon dans les filets adverses, tout le monde cru au match nul, alors que le gong venait de retentir et que le match nul espéré s’envolait pour quelques secondes.

Patricia BATTISTA ouvre le score après 26 secondes de jeu. Elle sera la meilleure marqueuse du match avec 7 buts.

Tatiana ELISME n'a pas failli non plus sur son aile droite (6 buts)

Sharon DORSON face à la gardienne adverse Margaux CINTRAT

Stine SVANGAARD n'a pas eu son efficacité habituelle

A la faveur d'un temps mort, Roch BEDOS tente de remettre son équipe dans le sens de la marche

C'est la capitaine havraise Hadja SAWANEH qui conclue la marque malheureusement à un but d'Achenheim



Même si le résultat est décevant, cela ne vaut pas les invectives que le journaliste local a adressées aux joueuses et au staff havrais. C’est vrai que nos joueuses ont été particulièrement maladroites tout au long du match en offrant à la gardienne adverse des occasions de briller devant sa cage (46 % d’arrêts). Sans doute est-ce là la raison de cette contre-performance. Sans accuser la médiocrité de l’arbitrage, on constate simplement que ce n’était pas le jour de nos havraises. Mais est-ce une raison pour les traiter de : « prétentieuses, nulles, capricieuses, looseuses, désinvoltes, etc), tout ce qu’il faut pour casser tout le travail d’une équipe, que ses joueuses,  son staff, ses bénévoles, ses supporters, ses partenaires tentent de construire. Gageons que ces 2 articles de dimanche et lundi piqueront au vif l’honneur de nos joueuses et quelles nous ramèneront les 3 points de la victoire de Lomme Lille métropole le 6 octobre et que le public sera à nouveau au rendez-vous aux Docks la semaine suivante pour la réception de Vaulx en Velin.

CA SE PASSE AU HAVRE


PARTIRA, PARTIRA PAS…

            La sculpture de Fabien Merelle est toujours au bout de la digue Augustin Normand alors qu’elle aurait dû être retirée le weekend dernier. Cette prolongation a été décidée pour compenser le retard dans la mise en place.
            Mais elle ne partira peut-être pas. Quoiqu’aucune pétition n’ait été lancée comme pour l’UP#03 ou la catène, les havrais ont marqué leur attachement à cette œuvre. Et la ville ainsi que l’auteur n’y sont pas opposés. Seulement, la question est de savoir si, à l’endroit où elle se trouve, elle pourra résister aux éléments marins. Les experts se penchent donc sur la faculté de l’œuvre en résine à résister aux embruns. Et si tout simplement, on la mettait ailleurs ! Un éléphant en bord de mer, ce n’est pas vraiment sa place. On pourrait le mettre avenue Foch, à l’Hôtel de ville, ou mieux, dans la forêt de Montgeon. Un éléphant dans un bois, quoi de plus naturel !
            Ainsi la place serait libre pour y mettre le nez du France, placé à un endroit où personne ne va, où pratiquement plus de navires passent, avec pour seule compagnie le car-ferry. Au bout de la digue Augustin Normand, il pourrait saluer toutes les entrées et sorties de navires, en particulier ses frères les paquebots.
Mais j’dis ça, j’dis rien…



Mais loin de cette polémique, c’est bien au pied du siège du GPMH, mercredi 26 septembre à 17 heures que les 4 tonnes de ferraille que constituent le nez de France  ont été dévoilées par not’ maire Luc Lemonnier, accompagné de Patrick J. Pourbaix, Directeur général France, Belgique et Luxembourg de MSC Croisières, devant une foule de havrais nostalgiques.





LA PENSEE DE M. PROFILO


dimanche 23 septembre 2018

SEMAINE 38/2018

SPORT

UN DERBY A SUSPENSE
            A l’Espace du Littoral, ce samedi 15, les handballeuses Octevillaises recevaient leurs homologues havraises. Ce derby s’annonçait incertain, les Hacwomen voulant confirmer leur succès de la semaine précédente alors que les octevillaises étaient à la quête de leur premier succès pour ne pas perdre le contact avec les autres équipes dès la 2ème journée de ce championnat.

            Et le début du match voyait effectivement les 2 équipes se rendent coups pour coups (6-6 – 10ème minute), jusqu’à ce que le HAC lâche prise et prenne un 6-0 qui le mettait loin de leurs adversaires (11-6 – 20ème minute). Les havraises réagissaient néanmoins par un 4-0 et c’est avec seulement 2 buts d’avance que les octevillaises (13-11) rentraient au vestiaire.

            Comme la semaine dernière, les havraises reprenaient le match à fond et avec un 7-1, elles envoyaient leurs adversaires à 4 longueurs (14-18 - 41ème minute). Mais au contraire de Noisy la semaine dernière, Octeville ne baissait pas la garde et revenait peu à peu au score, pour égaliser à 3 minutes de la fin (24-24). Par un but de Tatiana Elisme, le HAC reprenait l’avantage (24-25) mais Octeville égalisait à nouveau par Michèle Takoumoud et c’est Le Havre qui marquait le dernier but décisif par Sharon Dorson sur pénalty (25-26).
La brésilienne Patricia Battista a fait parlé son bras (8buts)...

… malgré qu'elle n'est pas été ménagée par la défense octevillaise

Roch Bedos explique la tactique à la faveur d'un temps mort

Beaucoup de monde devant le but havrais

Malgré ses 5 buts marqués, Stin Svangaard a passé une mauvaise soirée (1 pénalty arrêté et un carton rouge sévère)

Tatiana Elisme (3 buts) prend une place de plus en plus importante dans le dispositif havrais

… et c'est elle qui mène la danse de la victoire

Les supporters havrais ont fait beaucoup de bruits pendant tout le match dans l'Espace du Littoral
2 matchs, 2 victoires, on ne pouvait pas rêver meilleur début de saison même si ce 2ème chapitre fut loin d’être parfait. Le HAC était donc premier ex-aequo avec Alstheim, son adversaire d’hier soir aux Docks qui a mis un frein à l'enthousiasme havrais en l'emportant 23-24 (Commentaires et photos la semaine prochaine)

CA SE PASSE AU HAVRE

LE LYCÉE FRANÇOIS Ier




C’est le 22 juillet 1863, par décret de Napoléon III, que le collège du Havre devient Lycée impérial et qu’il doit s’installer dans de nouveaux bâtiments. La 1ère pierre est posée le 15 avril 1863 par le maire Just Viel et l’inauguration officielle a lieu le 22 novembre 1866.  D’une surface de 17 300 m², il se situe entre la rue Ancelot (aujourd’hui Jean Paul Sartre), la rue Malakoff (actuelle rue Just Viel) et la rue impériale (aujourd’hui Anatole France). Le bâtiment a été dessiné par l’architecte Gustave Brien et construit par les entrepreneurs Garnier et Raverat.







En 1870, il prend le nom de Lycée du Havre. Comprenant un petit lycée pour l’enseignement primaire, la scolarité est payante malgré la gratuité de l’école primaire actée par la loi Ferry de 1881. Celle-ci n'interviendra que dans les années 1870.
1954 - Classe de 9ème de Mme Pigache


Le Lycée subit de nombreux dégâts pendant la seconde guerre mondiale. Sur le plan humain, ce sont 243 victimes qui sont honorées chaque 11 novembre devant le monument aux morts, lors d’une cérémonie réunissant élèves, professeurs et anciens combattants.

Le monument aux morts

Du côté bâtiments, l’aile sud et la chapelle ont été détruites par des bombardements. Elles seront reconstruites 20 ans plus tard. La nouvelle chapelle date de 1964 et l’aile sud est inaugurée le 7 mai 1966. En 1963, est construit un nouveau gymnase de l’autre côté de la rue Anatole France  Il remplace l’ancienne salle qui se trouvait à l’emplacement actuelle de la grande verrière construite entre 2001 et 2003. La façade de la rue Jean Paul Sartre est restaurée entre 2010 et 2017 et les locaux sont entièrement rénovés.

L'ancien gymnase





Le fronton avec l'aigle impérial et la devise de la République


Parallèlement à ces différents avatars, il subit d’importantes modifications sur le plan pédagogique. A partir de 1960, les classes du cycle primaire sont supprimées. Il devient mixte en 1967. Dans les années 70 les classes de 6ème à 3ème disparaissent progressivement. Il prend le nom de Lycée François Ier par décret du 17 janvier 1963.
La cour d'honneur
Actuellement, le Lycée accueille environ 1200 élèves de la seconde à la terminale et étudiants en CPGE (Classes préparatoires aux Grandes écoles (6 classes).

Une élève réalise un "étalage" de papillon
Au cours de toutes ces années le Lycée François Ier a accueilli, entre autres, Othon Friez, Georges Braque,  Arthur Honegger, Max Pinchard, Armand Salacrou, Raymond Queneau, Christine Lagarde en tant qu’élèves, Jean Paul Sartre et Raymond Aron en tant que professeurs et Laurent Ruquier comme pion. 


P.S. Un grand merci à la jeune étudiante de terminale L qui fût notre guide lors de la journée du patrimoine et qui, avec beaucoup de disponibilité et toujours avec le sourire, a pris en charge les contraintes dues au handicap de mon épouse.


L'ACTU PAR LES BIRDS



CA SE PASSE AU HAVRE

Hier après-midi, la Société Havraise de Photographie organisait le vernissage de son exposition annuelle dans le Carré du THV.

Fondée en 1892, la Société Havraise de Photographie compte aujourd'hui 70 membres qui participent à des cours, des rencontres, des sorties…

Cette exposition présente les travaux de 37 photographes, allant du débutant au chevronné, tous libre de présenter les thèmes de leur choix.

Théâtre de l'Hôtel de ville esplanade Jacques Tournant
Ouvert du lundi au samedi de 12 h 45 à 18 h 30
et le mercredi de 9 h 30 à 11 h 30.









dimanche 16 septembre 2018

SEMAINE 37/2018

SPORT


LE CHAUD ET LE FROID

1)    LE CHAUD

            Samedi 8 septembre, le HAC handball entrait dans le championnat de France de 2ème division en accueillant les franciliennes de Noisy-le-Grand. Quoique cette équipe soit une vieille habituée de la 2ème division qui termine régulièrement dans le top 5 de ce championnat, et que le HAC se présentait sans Katarina Stosic, victime d’un choc avec perte de connaissance lors du dernier match de préparation, le HAC, avec son équipe ambitieuse partait favori. Mais, sans doute paralysées par le désir de bien faire, les havraises cafouillaient leur handball et après 20 minutes de jeu, elles accusaient un handicap de 6 buts (6-12).Il fallut un grave incident sur lequel je reviendrais ci-dessous pour remettre les choses à l’endroit. La sortie dramatique de leur coéquipière Doungou Camara fut déterminante. Décidée à jouer pour « Doudou » elles sont enfin « montées dans le même bus » selon l’expression de la danois Stine Svangaard pour terminer la 1ère mi-temps à une seule longueur de leurs adversaires (13-14)

            Et au retour des vestiaires, remontées comme des coucous, les ciel et marine éclipsèrent complètement leurs adversaires en leur passant un 11-0 rédhibitoire (25-16 – 46ème minute). Dès lors il n’y eu plus de match, la suprématie des havraises était établie et le match se termina sur un score de 30-20 en faveur des locales.

            Voilà un championnat bien entamé. Avec cette victoire, le HAC est en tête du classement,  il lui restait à confirmer ce 1er succès à l'Espace du Littoral pour un derby contre Octeville s/mer. Ce qui fût fait, mais dans la douleur (photos et commentaires la semaine prochaine)

Tatiana Elisme (6 buts) fut déterminante dans la remontée à la fin de la 1ère mi-temps

La havraise Hadja Sawaneh a inauguré ses galons de capitaine par une victoire

Timide pour ses débuts en ciel et marine en 1ère mi-temps, la brésilienne Patricia Battista Da Silva s'est inhibé dans la 2ème période (3 buts)

Laura Chedru a démontré que sa sélection pour le prochain stage de l'équipe de France jeune est tout à fait méritée

La danoise Stine Svangaard a dominé la rencontre de sa classe (9 buts - 2 passes décisives) et à reçu le coffret Marionaud offert à la meilleure joueuse du match et remis par Sébastien Tasserie, l'adjoint aux sports.

1)    LE FROID

Aux environs de la 20ème minute, la franco-sénégalaise Doungou Camara, celle que tout le monde appelle familièrement « Doudou » s’effondrait en hurlant sa douleur sur le parquet de la salle des Docks, victime d’un geste hautement répréhensible. Aucun doute sur la gravité de la blessure : rupture des ligaments croisés du genou droit.

            Doudou, avait 2 objectifs, cette saison. D’une part, participer activement à la remontée du HAC en LFH et d’autre part, remporter avec le Sénégal la Coupe d’Afrique des nations. Et pour ce faire, elle avait mis tous les atouts de son côté : elle avait engagé, lors de ses vacances sénégalaises un coach sportif pour la maintenir en forme et elle avait repris la compétition très affutée, avec quelques kilos en moins. Mais « Adieu veaux, vaches, cochons, couvées » tous ses espoirs se sont effondrés quand cette adversaire l’a proprement fauché. Pourtant, elle avait alerté les arbitres peu de temps auparavant sur le traitement particulier que lui faisait subir quelques joueuses adverses. Ceux-ci avaient promis d’être vigilants. Mais trop tard. La coupable a écopé d’une exclusion temporaire de 2 minutes, la victime est out pour au moins 6 mois. Cherchez l’erreur !

Doudou est évacuée par Katerina Stosic et le kiné (il n'y a pas de civière aux Docks…)

Sharon Dorson console sa coéquipière

Maryam Garba offre le bouquet de fleurs qu'elle a reçu en tant que "coup de cœur" de la rencontre à Doudou

Doudou a du mal à retenir son émotion
Entre franco-sénégalaises, on retrouve un sourire

AUTOS - MOTOS


LA DEUX CHEVAUX A 70 ANS


            En 2018, la deux chevaux, la deudeuche, la deux pattes a 70 ans. Ce qui n’a pas échappé à Gilles Maillard et ses amis de l’association Citro-en-Caux qui, à cette occasion, ont organisé un rassemblement de 2CV, ainsi que ses dérivées (Ami6 et 8, Dyane, Méhari) le weekend dernier à Beuzeville la Grenier.




Le projet, initié par Pierre-Jules Boulanger, a abouti à un modèle construit à 250 exemplaires au 1er janvier 1939 qui furent détruits pendant la guerre pour ne pas que les allemands se les approprient. Et c’est le 7 octobre 1948, qu’elle est présentée officiellement au salon de l’auto et en 1949 qu’est commencée la production. Selon la volonté de son concepteur, c’est une voiture « pouvant transporter quatre personnes et 50kg de pommes de terre ou un tonnelet, à la vitesse maximum de 60 km/h. pour une consommation de 3 litres aux cent, un faible coût d’entretien et un prix de vente du tiers de la traction. ».



Au fil des années, divers modèles ont vu le jour  En 1951, apparaît la fourgonnette adoptée par les PTT. En 1956, l’AZ devient AZL avec un « L » comme « luxe » avec une grande lunette arrière, une capote en tissu synthétique remplaçant la toile et des garnitures de sièges à rayures. La porte de malle apparaît en septembre




Anecdote : En 1984, Laurent Fabius alors premier ministre s’attire les foudres du président François Mitterrand pour se montrer un peu trop au volant de sa Ferrari 400. Dès lors, le premier ministre se rendra chaque semaine au Conseil des ministres en 2 CV Charleston.

La 2 CV France 3

2 CV cabriolet Millesime



Au début des années 80, elle commence à être boudée dans de nombreux pays à cause des nouvelles réglementations sur la pollution et la sécurité. Citroën connaîtra un dernier succès avec la série « Charleston », à qui appartiendra la dernière voiture sortie de l’usine française de Levallois-Perret en février 1989. Et c’est le 27 juillet 1990 à 16 heures que le tout dernier modèle sort de l’usine de Mangualde au Portugal. En 40 ans, ce sont 5 114 961 véhicules qui sont sortis des usines Citroën en France, en Belgique, Grande Bretagne, Allemagne et Portugal.

La 2 CV Fleur, assemblée en Angleterre, avec conduite à droite


Aujourd’hui, la mémoire de la 2 CV est pérennisée par les nombreux clubs en France et dans le monde. Les différents conducteurs se saluent lorsqu’ils se croisent, symbole d’un esprit de communauté. Un réseau de récupération et de reconstruction de pièces détachées sur internet permet aux différents propriétaires d’entretenir et de réparer leur voiture sans trop de problèmes.

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