vendredi 30 mars 2018

SPORT


PRESQUE !


            Mercredi soir aux Docks, à deux journées de la fin de la 1ère partie du championnat, l’enjeu n’est pas le même pour les 2 équipes en présence. Pour l’OGCNice, 3ème du championnat derrière les armadas messines et brestoises, une victoire pourrait leur faire gagner une place pour aborder les play-offs dans les meilleures conditions. Pour le HAC, à moins d’un concours de circonstances miraculeux, le sort en est jeté : les havraises finiront à l’avant dernière place. Ce match est donc considéré comme une préparation à l’épreuve redoutable de play-downs. Mais le faîte de défier le 3ème du classement n’effraie pas les havraises.

            Mais pour elles, l’affaire commence mal, puisque Nice prend tout de suite un avantage de 2 buts (0-2 – 4ème minute). Et tout au long de cette première mi-temps, les havraises vont courir derrière l’écart qui fluctue entre + 2 et + 4 (3-7 – 14ème minute). Si la défense tient bon, l’attaque piétine, si bien que la pause arrive sur un petit score (6-9)

            Si la 2ème mi-temps commence aussi mal que la 1ère (2 buts niçois – 6-11 – 31ème minute), les havraises montent un peu plus le niveau, mais les niçoises préservent leur avantage. Et c’est à 5 minutes de la fin que les havraises offrent aux 1500 spectateurs un suspense hitchcockien. Un 3-0 signé Sharon Dorson, Hadja Sawaneh et Jocelyne Mavoungou ramène les havraises à un but des azuréennes (16-17 – 27ème minutes). Après une réplique de la niçoise d’Ehsan Abdelmalek, un nouveau doublé de Doungou Camara et Esther Schopp mettait les 2 équipes à égalité (18-18). Il restait 56 secondes à jouer et la possession de la balle était niçoise. Et Marie François ne ratait pas l’occasion de donner la victoire à l’OGCN (18-19)

En pénétrant sur le parquet, la gardienne Maryam Garba ne se doutait pas qu'elle serait l'héroïne de la soirée en stoppant 3 pénalties
Monika Rajnohova, ici stoppée irrégulièrement, de retour de la sélection slovaque, n'a jamais trouvé l'ouverture dans la défense niçoise 
Même "agression" de la part de Marie Fall sur Jessica Dias
Doungou Camara a du mal face à l'imposante Marie Prudhomme
Après sa sélection ce week-end en Serbie, Katarina Stosic s'est beaucoup dépensée face aux niçoises (2 passes décisives - 1 but)
Jocelyne Mavoungou a  marqué 2 buts de l'aile
Jessica Dias, malgré une grosse dépense physique, n'a pas eu son efficacité habituelle (2 buts)
La capitaine Doungou Camara, longtemps handicapée par une blessure au pied, a retrouvé sa vivacité
Sharon Dorson a honoré son premier contrat pro signé avec le HAC (2 ans) en étant la meilleure marqueuse de son équipe (5 buts)
Jocelyne Mavoungou irréprochable aux pénalties (3 sur 3)
Si la victoire n’est pas encore au rendez-vous, malgré un départ en mode diesel, les havraises ont bien réagit et elles ont montré, contre le 3ème du championnat, qu’elles avaient du répondant et qu’elles étaient armées pour passer l’épreuve des play-downs sans encombre. Si la défense s’est montré à la hauteur (moins de 20 buts encaissés), il reste encore à régler la mire en attaque. Dimanche, les havraises se rendront à Bourg de Péage pour clôturer ce 1er chapitre. Une dernière occasion d’huiler les rouages. Malheureusement, l’équipe havraise, qui a été handicapé tout au long de la saison par les blessures, ne pourra toujours pas compter sur Joséphine Nkou et Juliena Malta Varela.
            Pour les play-downs, ont sait déjà que les havraises auront à se battre contre Dijon et Bourg de Péage (l’adversaire de demain soir). Pour la 4ème place, rien n’est fait entre Toulon et Chambray.

mercredi 28 mars 2018

ESCALE

QUAND LE CMA CGM ALCAZAR ENTRE AU PORT DU HAVRE

(le 14 mars 2018 - 10 h 38)






Année de construction : 2007
Ancien nom : Cosco Charleston
Pavillon : Panama
Longueur : 294 m
Largeur : 32 m
Tirant d'eau : 10.5 m
Vitesse : 24.3 nds
Jauge brute 54778 tx
Capacité : 5089 EVP

lundi 26 mars 2018

UN BATEAU, UNE HISTOIRE...

LE "PARIS"



LE PARIS, mis sur cale en 1913, fût lancé le 12 septembre 1916, pendant la 1ère guerre mondiale. Aussi, resta-t-il en rade de Quiberon avant d’être remorqué vers les Chantiers de Saint Nazaire en 1919. Et ce n’est que le 15 juin 1921 qu’il entreprit ses voyages sur la ligne de New York.


Rapidement éclipsé par l’ « Ile de France » et le « Normandie » il est resté un peu méconnu. Pourtant sa carrière commença fort bien. Le Président de la Transat d’alors, M. J. Dal Piaz,, avait voulu rompre avec le style « château » du « France » et il lui fit adopter une décoration plus conforme à l’époque d’après-guerre, qu’il confia aux meilleurs artistes français.


L’exploitation du « Paris » a été marquée par la malchance. Outre les échouages, les abordages et les avaries, il connut surtout deux incendies.  Le premier en août 1929 détruisit une partie des locaux communs. Après 5 mois de réparations à Saint Nazaire, il reprit ses rotations avec une 3ème classe considérablement réduite, les américains limitant les entrées d’émigrés européens


Affecté un moment aux croisières, il se révéla peu adapté à cette activité et retrouva la ligne de l’Atlantique Nord jusqu’au 18 avril 1939, quand il fût victime d’un nouvel incendie dans le port du Havre, alors qu’il chargeait des objets d’art destinés à l’exposition internationale de New York. Alors que les pompiers havrais pensent avoir maîtrisé l’incendie, un fort vent le ranime pendant la nuit et le paquebot alourdi par les tonnes d’eau déversées chavire et coule le long du quai Joannes Couvert. En novembre 1946, le « Liberté » ira s’endommager sur l’épave restée sur place. Celle-ci sera enlevée en 1947.


samedi 24 mars 2018

CA SE PASSE AU HAVRE


CA BOUGE !...


… Cours de la République


            Le cours de la République est une voie qui a été ouverte en 1825 pour relier Le Havre à Graville et à la route de Paris. Inaugurée en 1830, elle s’appelle alors Route-Neuve. Le 13 juillet 1838, elle est rebaptisée cours Napoléon. Après la défaite de Sedan (1870), elle prend le nom de Cours de la République.

            Epargnés par les bombardements anglais de septembre 1944, les maisons et divers bâtiments sont restés debout, mais ils ont aujourd’hui l’âge de leurs briques et pour certains d’entre eux, il est urgent de redonner un coup de jeune à ces façades vieillies. Ainsi, actuellement nombre de ces bâtiments se cachent derrière des échaffaudages.
Comme il est indiqué sur certains de ces échafaudages : "Ici, des propriétaires bénéficient d'aides pour rénover leur façade. Pourquoi pas vous ?"





Pour la Maison des syndicats (1876), c'est presque fini

Pour la Croix Rouge (1863- Architecte Charles Brique), c'est terminé