dimanche 27 janvier 2019

SEMAINE 4/19

SPORT

UN AVANT-GOÛT DE COUPE DU MONDE


            Du 7 juin au 7 juillet prochains, les footballeuses vont disputer leur 8ème coupe du monde et c’est la France qui est chargée d’organiser la compétition. Les matchs se dérouleront dans 9 villes de France dont Le Havre. Et samedi dernier, c’était répétition générale pour le stade Océane où se dérouleront 7 matchs et pour l’équipe de France qui commençait sa préparation. Et pour ce premier match, le 1er sparring-partner n’était autre que les Etats Unis, 1ère nation au classement FIFA, 3 fois championne du monde, 4 fois championnes olympiques, etc…

Pour cet événement, les supporters havrais n’avaient pas hésité à se déplacer, et ils étaient 22870 pour assister à l’exploit de nos bleues qui ont dominé les américaines 3-1.


Un stade Océane archi-plein ! Quand le reverrons-nous ?

Duel entre Emily Sonnett et Amel Majri

La gardienne française Sarah Bouhaddi subtilise le ballon à l'américaine Crystal Dunn

Kadidiatou Diani efface la gardienne américaine Alyssa Naeher et va marquer le 3ème but dans la cage vide

Alerte en fin de match devant le but français

Et nous retrouverons les 2 buteuses françaises Kadidiatou Diani (2) et Marie Antoinette Katoto dans les rangs du Paris Saint Germain qui viendront défier le HAC cet après-midi à 14 heures 30 dans ce même stade Océane dans le cadre du ¼ de finale de la Coupe de France. En espérant que les supporters havrais seront aussi nombreux pour venir encourager leurs favorites.

CA SE PASSE AU HAVRE


L’IMMEUBLE DE LA TRANSAT




            Cet immeuble situé au 89 boulevard de Strasbourg, entre l’hôtel de ville et la sous-préfecture a abrité les bureaux de la Compagnie Générale Transatlantique. Le permis de construire a été déposé en 1904.






            Construit sur les plans de l’architecte William Cargill, la façade est ornée de motifs maritime (dauphins, trident, corne d’abondance…) dus au sculpteur Monlon.






            Pendant 70 ans, il fût le siège social de la mythique « French Line ». Ses vitrines présentaient des publicités pour des voyages qui faisaient rêver les passants.





            De toutes les installations havraises de la Transat, cet immeuble fût le seul à résister aux bombardements de la seconde guerre mondiale. En 1974, alors que le paquebot France était désarmé et que la compagnie fusionnait avec la Compagnie Maritime des Chargeurs Réunis pour devenir la CGM (Compagnie Générale Maritime) puis la CMA CGM, il fût vendu au département de la Seine Maritime qui y a établi ses bureaux.

PROMENADE LE NEZ EN L'AIR…

à Rochefort en Terre





dimanche 20 janvier 2019

SEMAINE 3/19

SPORT


TOUJOURS PLUS HAUT


            Après leur victoire dans le derby cauchois face aux octevillaises, les handballeuses havraises s’attaquaient l’autre samedi à une nouvelle tâche délicate : Aller défier les alsaciennes d’Achenheim Truchtersheim dans leur Centre sportif du Kochersberg.

            Les bas-rhinoises sont en tête du groupe, à égalité de points avec le HAC, mais devant suite à leur victoire aux Docks lors du match aller. Pour elles, tout va bien, elles viennent de la division inférieure et ne s’attendaient à une telle performance, elles sont sur un nuage. Pour le HAC, il s’agît de laver l’affront du match aller et de montrer ce que c’est qu’une équipe qui aspire à retrouver l’élite du handball français. Pour cela, les ciels et marine vont être encouragées sans relâche par 17 supporters qui ont fait le voyage jusque dans la banlieue strasbourgeoise. Ceux-ci feront du bruit comme 10 000 et les havraises ont eu, pendant toute l’heure de jeu, l’impression d’être à la maison.

            Et c’est Acheneim, par Dalila Abdesselam qui ouvre la marque. Mais ce n’est le début qu’un mano à mano jusqu’à la 17ème minute (7-7). Soutenue par leur jeune gardienne Mallaury Pavillard qui fait une partie remarquable dans les buts, les havraises prennent peu à peu l’ascendant pour arriver à la pause avec un petit avantage de 2 buts (8-10).

            Ce n’est qu’en 2ème mi-temps que peu à peu les alsaciennes plièrent sous la pression havraise et les visiteuses creusèrent l’écart jusqu’à obtenir un avantage de 10 buts (16-26 – 50ème minute). Dès lors, l’affaire était pliée et le gong résonna sur le score de 21-30 pour les normandes.

Sharon Dorson toujours aussi efficace (7buts pour 8 tirs)

La chef d'orchestre Katarina Stosic a rendu une partition impeccable

Malgré un genou droit indélicat, Patricia Batista Da Silva est la meilleure buteuse du match (9 buts pour 10 tirs)

Malgré qu'elle soit malade, Stinne Svangaard a tens sa place et elle est toujoours efficace aux pénalties (4 sur 4)

Et là , y a pas tirage de maillot peut-être ?

Après le match, les joueuses viennent remercier les 17 supporters qui ont fait le déplacement et qui ont enflammé le centre sportif Kochersberg.

Une communion joueuses/supporters avant une longue route de nuit (700 km)

CARTE POSTALE


LA CATHÉDRALE NOTRE DAME DE ROYAN




            La station balnéaire de Royan, située au confluent de l’estuaire de la Gironde et de l’océan Atlantique a un point commun avec Le Havre : Avoir été victime d’une boulette des alliés qui ont rasé la ville le 5 janvier 1945 pour y déloger les allemands qui… n’y étaient plus ! Résultat de cet inutile et tragique bombardement : une autre table rase et 442 victimes.

Il a fallu donc reconstruire une autre ville. Les travaux pharaoniques, commencés en 1947, dureront 20 ans et l’architecture de Royan sera entièrement redessinée, en construisant son identité à travers une architecture moderniste et une urbanisation singulières avec une disparité de styles qui a déterminé l’élégance et le charme de la ville.


Parmi les édifices remarquables, on remarque notamment la cathédrale Notre Dame, œuvre de l’architecte Guillaume Gilet. Cette église, construite en fonction du relief de la ville, est aussi imposante qu’originale. Toute en béton armé, aux dimensions hors normes (longueur 45 mètres, largeur 22 mètres, clocher culminant à 60 mètres) l’édifice aux allures de proue de navire est une œuvre majeure dans l’architecture religieuse contemporaine.



Malheureusement construite avec les fonds des « dommages de guerre », le béton utilisé fût un béton bon marché, fait avec du sable de mer. Conséquence : celui-ci s’effrite (on ne sonne plus les cloches car le tintement entraîne le détachement de billes de béton) et l’édifice est en réfection permanente depuis 5 ans.


TEL EST PRIS





dimanche 13 janvier 2019

SEMAINE 2/19

SPORT


LE DERBY CAUCHOIS


            Après une longue trêve internationale qui a vu nos handballeuses conquérir le titre de championnes d’Europe après avoir été championnes du monde, samedi, c’était l’heure de la reprise pour le championnat de 2ème division. Et pour cette reprise, le public havrais était gâté puisque leurs favorites étaient opposées à leurs voisines d’Octeville. Pour cet événement, ce sont 3124 havrais (ou pas) qui se sont installés dans les gradins des Docks. Il y avait bien longtemps que les sièges de derrière les buts n’avaient été occupés et les instances du HAC en ont profité pour faire remarquer au maire, présent dans la tribune VIP, que bientôt, l’enceinte pourrait devenir trop petite…

            Mais revenons au match dans lequel les havraises, co-leader du groupe partaient nettement favorites devant les octevillaises, avant dernières. Les objectifs étaient diamétralement opposés puisque pour les havraises, il s’agissait d’engranger le maximum de point pour aborder les play-offs en position maximale alors que pour les octevillaises, il faut s’extirper des dernières places pour avoir toutes leurs chances dans les play-downs. Mais dans un derby, tout peut arriver.

Et effectivement, les filles du Littoral entamaient le match pied au plancher, et après avoir ouvert le score par l’ex-havraise Léa Aubertot, ne lâchèrent pas l’affaire, prenant même un avantage de 2 buts (1-3 – 6ème minute). Avantage après lequel les havraises coururent après jusqu’à  la 20ème minute quand la jeune Laura Chédru remis les 2 équipes à égalité (7-7). Dès lors, se furent les havraises qui menèrent la danse, sans pour cela creuser l’écart et c’est grâce à un dernier but de la danoise Stine Svangaard que les ciel et marine sont rentrées aux vestiaires avec un avantage de 3 buts (13-10).

Au retour sur le parquet, les havraises passèrent tout de suite un 3-0 à leurs adversaires, qui leur fut rédhibitoire. Dès lors, les locales déroulèrent pour obtenir un avantage de 9 buts (21-12 – 44ème minute). Les octevillaises eurent quand même quelques réactions, notamment par un triplé de Juliette Guerrier mais quand le gong retentit le HAC avait un avantage de 6 buts sur les octevillaises. (24-18).

Des gradins quasiment remplis

Stine Svangaard marque un pénalty sous les yeux de l'ex-havraise Léa Aubertot

A la mi-temps, toutes les équipes de jeunes du HAC ont été présentées au public

La jeune ailière Laura Chédru dans son style personnel

Premier match sous les couleurs ciel et marine pour la roumaine Irina Ivan

L'entraîneur donne ses dernières consignes à la faveur d'un temps mort

Le coffret Marionnaud de la meilleure joueuse du match est revenu à Laura Chédru

Pour que la fête soit complète, les havraises ont salué le public au cours d'un tour d'honneur
De ce match, qui était un match de reprise, on ne retiendra pas grand-chose du jeu fournit. L’important était de gagner, et ça a été fait. L’histoire  retiendra que le public fut au rendez-vous et vibra aux actions de leurs équipes favorites. Le co-leader Acheinem ayant également gagné, les 2 formations sont restées sur leur position avant de s’affronter hier soir en Alsace. (Résultat, commentaires et photos la semaine prochaine) 

CA SE PASSAIT AU HAVRE

LES VOYAGES EN 1905




L'ACTU VUE PAR LES BIRDS



LA PENSEE DE M. PROFILO


dimanche 6 janvier 2019

SEMAINE 1/19

CA SE PASSE AU HAVRE

DANS LES PAS DE JEAN PAUL SARTRE




Au retour de son service militaire, en 1931, Jean Paul Sartre est nommé professeur de philosophie au Lycée du Havre. Pendant cinq ans, il séduira ses élèves mais choquera les parents en venant aux cours sans cravate ou en emmenant son auditoire écouter ses cours à la plage.

            Néanmoins, ces 5 années sont des années noires pour le philosophe, il s’ennuie au Havre et n’a qu’une idée, retourner à Paris. IL sera muté en octobre 1937 au Lycée Pasteur de Neuilly.

La bibliothèque du lycée où Jean Paul Sartre a écrit "La nausée"


La salle de classe  où Jean Paul Sartre donnait ses cours
La gloire qu’il recherche n’est pas au rendez-vous, ses écrits étant refusés par les éditeurs. C’est dans la salle de la bibliothèque du Lycée qu’il écrira « Mélancholia », refusé une première fois par Gallimard  avant d’être publié sous le titre  « La nausée ». Ce sera son premier succès littéraire.  L’action se déroule au Havre, rebaptisé du nom peu sympathique de « Bouville ». Ce roman philosophique et quelque peu autobiographique marqué par l’influence de Céline, raconte les tourments existentiels d’Antoine Roquentin, célibataire, âgé de 35 ans et historien à ses heures.


« Ensuite, le cœur léger, j’ai été voir un arbre. Pour cela, il suffit de pousser la grille d’un beau square sur l’avenue Foch et de choisir sa victime et une chaise. Puis de contempler… Et je regardais l’arbre. Il était très beau et je n’ai pas crainte de mettre ici ces deux renseignements spéciaux pour ma biographie : C’est à Burgos que j’ai compris ce que c’était qu’une cathédrale et au Havre ce que c’était qu’un arbre. Malheureusement je ne sais pas trop quel arbre c’était. » Peut-être celui-ci, en photo dans la bibliothèque du Lycée


LES CHIFFRES DU HAVRE




AUTOS - MOTOS - RETRO

LA SIMCA 6


            SIMCA (Société Industrielle de Mécanique et Carrosserie Automobile) a présenté son modèle SIMCA 6 au Salon de l’automobile de Paris en 1947. Il n’existe qu’en 2 versions : un coupé découvrable 2 places et une petite fourgonnette qui pouvait transporter une charge de 250 kg.



La production fût interrompue en 1950, après 16512 véhicules produits. Cette 2 places, vendue 343 000 F devenait difficile à écouler face à ses concurrentes, notamment la 4 CV Renault qui offrait 4 places pour 230 000 F.

Aujourd’hui, on estime que moins de 300 exemplaires sont en état de marche, dont celle-ci présentée à Aplemont le dimanche 4 novembre de l'année précédente.


LE P'TIT PERE COMBLES