lundi 29 décembre 2008

LE HAVRE, MA VILLE...

Si tu vas à Sainte Adresse,
N'oublies pas de monter la-haut...

Là aussi, il y a un pain de sucre.

Le 18 avril 1822, le général Comte Lefebvre Desmouettes périssait dans un naufrage sur les côtes irlandaises. Sa veuve, cousine de Napoléon, fit élever un mon ument à sa mémoire qui servirait de repère aux marins.
En raison de sa forme, les dyonisiens le baptisèrent "pain de sucre".



samedi 27 décembre 2008

LE HAVRE, MA VILLE...

IL EST NE LE DIVIN ENFANT...

à Saint Joseph,

à Saint Vincent de Paul,

à Saint Michel,

à Notre Dame des Flots (Sainte Adresse).

J'ai frappé à la porte de bien d'autres églises en demandant : "Y a quelqu'un ?". Mais il n'y avait personne pour m'ouvrir la porte. Dans la maison de Dieu, Dieu n'était pas là...

mercredi 24 décembre 2008

CONTE DE NOEL

CONMPTES DE NOEL (4/4)

Pendant qu'il préparait le café à la cuisine, assise sur un canapé, Cindia inspecta avec attention le séjour. Il vivait dans un appartement bien équipé, bien rangé, mais avec des meubles simples et fonctionnels. Toutefois, aux murs étaient accrochés quelques tableaux qui semblaient de grande valeur. Alors qu'il avait amené en professionnel qu'il était les cafés sur un plateau et qu'elle commençait à déguster son arabica frais moulu, n'y tenant plus, elle lui posa franchement la question. Comment avec son modeste salaire et ses quelques pourboires pouvait-il posséder de telles choses : cet appartement, cette voiture, ces tableaux ?
"Mon métier de serveur de restaurant n'est pour moi qu'un passe-temps, répondit-il. J'ai une fortune personnelle qui me permettrait de vivre grand train sans travailler. Mais voilà, je m'ennuie à ne rien faire et si mes ancêtres ont passé leur temps à se faire servir, moi j'ai choisi de passer le mien à servir les autres. A l'école des domestiques qu'employaient mes parents et grand-parents, j'ai appris ce métier."
Et dire qu'elle l'avait cru capable de toutes les malhonnêtetés du monde !
"Votre famille a-t-elle un titre de noblesse ?
- C'est un secret que je vous confie. Tout le monde m'appelle par mon prénom et j'y tiens mais en réalité on devrait me dire Monsieur le Comte."
Un Comte de Noël ! Ça alors, qu'elle histoire ! Au fur et à mesure que cette soirée avait avancé, elle lui avait trouvé de plus en plus d'intérêt, de plus en plus de charme, de plus en plus d'attirance. Décidément, il lui plaisait ce comte fortuné qui se transformait, le soir venu, en larbin pour néo-bourgeois.
Cette nuit ne s'acheva pas sur une simple tasse de café. Cindia eut l'occasion de visiter également la chambre. Le comte-serveur était également un remarquable amant. En lecteur assidu de Frédéric Dard, il lui récita successivement Mes hommages à la donzelle, Les dragées sans baptême, En long en large et en travers, Prenez-en de la graine, Le loup habillé en grand-mère, Tango chinetoque, Salut mon pope, Un éléphant ça trompe, Faut-il vous l'envelopper, En avant la moujik, Ma langue au Shah, Ça ne mange pas de pain, Emballage cadeau, J'ai essayé on peut, Mes ton doigt où j'ai mon doigt, comme l'aurait fait le commissaire San Antonio.
Quand ils se réveillèrent au matin du 29 décembre, plus amoureux que jamais, Cindia pensa : "Quel Comte !", quant à l'auteur, à bout de calembours, il éteignit son ordinateur et vida sa tasse de Nescafé en pensant : "J'espère que le conte est bon..."
GEDE

mardi 23 décembre 2008

CONTE DE NOEL

CONMPTES DE NOEL (3/4)

Quand le serveur ramena la carte de sa cliente, celle-ci lui demanda de lui appeler un taxi s'il vous plaît.
"Si madame le permet, je finis mon service dans cinq minutes, peut-être pourrais-je vous raccompagner dans ma voiture".
"Allons bon, ce garçon s'éloigne de sa déontologie, mais ma foi, pourquoi ne pas accepter ?" pensa-t-elle. C'est un bel homme, un beau brun, la quarantaine naissante trahie par quelques cheveux gris, l'allure athlétique, le regard clair et si sa conversation se rapporte à sa dextérité professionnelle, il est le phénix des hôtes de cette salle. Elle accepta donc et attendit quelques instants le coup de klaxon discret de son chauffeur d'un jour pour sortir du restaurant. Quelle surprise quand elle vit le véhicule ! Elle qui pensait comme tout un chacun qu'un garçon de restaurant roulait en Clio ou en Golf, elle fut interloquée de voir son cavalier de l'aube sortir d'un splendide cabriolet italien dernier cri pour aller lui ouvrir la porte. Elle regarda sa montre en pensant qu'il allait être minuit et qu'elle allait se retrouver dans quelques instants assise sur une citrouille dans un état de mûrissement avancé. Elle s'était trompée de nuit : c'était un conte de fée et non de Noël ! Mais que nenni, on avait depuis bien longtemps basculé dans le lendemain et la décapotable était bien réelle. Déjà, au restaurant, elle s'était étonnée qu'un serveur puisse loger dans l'immeuble cossu qu'elle habitait, mais là, c'était le point d'interrogation majuscule. Cette voiture devait coûter une fortune. Il vit son étonnement :
"Elle est belle, n'est-ce pas ?" Elle acquiesça d'un oui timide. Il continua : "C'est un rêve, une petite folie que je me suis offerte. Elle est full options : air bag en cuir, ABS sur la roue de secours, capote anglaise, tableau de bord en fraisier adulte, compteur bleu, barre d'accouplement avec préservatif, carrosserie autonettoyante. Les équipements ont été réalisés par les plus grandes marques : allume-cigare Montparnasse, starter Adélie, repose-têtes Aclak, Chaîne hifi Génie, klaxon Leglas et enjoliveurs de roues Bignole. La calandre est grecque et les phares bretons."
Elle n'écoutait pas vraiment ce qu'il énumérait. Elle s'interrogeait toujours sur le train de vie que pouvait mener ce garçon. Magouilleur ? dealer ? gangster ? Elle ne savait qu'imaginer. Lui s'était tu, intimidé, impressionné, ne sachant quoi dire, ne se voyant qu'un pauvre type à côté d'un top des tops.
Le chemin n'était pas long et ils arrivèrent bientôt dans le parking de la résidence. Il gara son véhicule et descendit pour ouvrir la porte à sa passagère. Ils se dirigèrent vers l'ascenseur. Ce n'est que dans celui-ci qu'il s'enhardit :
"Puis-je vous offrir un dernier café ?
Elle fût tentée de répondre "What else" mais elle se contenta d'un "Volontiers" murmuré avec une timidité feinte. Elle était surtout curieuse de voir son appartement. L'ameublement et la décoration serait-elle à la mesure de la voiture où bien à l'image d'un simple célibataire employé de restaurant ?
à suivre...

lundi 22 décembre 2008

CONTE DE NOEL

CONMPTES DE NOËL (2/4)

Elle avait quand même réservé une table dans un restaurant, le Fiché Bauche que dirige Jean Pierre Coffre. Alors qu'elle s'était installée à la table que le maître d'hôtel lui avait indiquée, elle reconnut le garçon qui venait vers elle : "Le bellâtre du 3ème !" pensa-t-elle, "La bêcheuse du 5ème !" reconnut-il. Elle était dans son rang, il serait son serveur. Bien que voisins, leurs relations jusqu'alors n'avaient jamais dépassé le minimum de courtoisie, soit le bonjour ou le bonsoir suivant qu'ils s'étaient croisés le matin ou le soir. Ils n'avaient même jamais parlé de la pluie et du bottin, jamais pris un café ensemble. Quand il s'approcha, il l'a salua comme n'importe qu'elle cliente, elle le regarda comme n'importe quel serveur. Il lui proposa la carte et s'éloigna pendant qu'elle choisissait. Comme elle était seule et que pour elle, l'unique plaisir de cette nuit là était la jouissance du palais, elle n'hésita pas à prendre ce qu'il y avait de meilleur : Après un kir on the rocks en apéritif, elle choisit en entrée des belons de Cavaillon et des pattes de sauterelles farcies, puis des yeux de merlans frits, une tourte aux cailles, un bolino Chateaubriand à la sauce diable, un chapon de Normandie accompagné de pommes allumettes flambées au phosphore. Le tout arrosé d'un grand Château Cadet de Messoucis primeur de 1934. En multipliant les plats, le dîner se prolongerait au maximum. De plus, ce serait l'occasion de voir le serveur plus souvent, car finalement, il était plutôt pas mal.
Le repas se déroula jusqu'à bien tard dans la nuit. Cindia finit tous les plats et vida la bouteille de vin sans que cela n'altère en rien ses capacités intellectuelles et physiques. Elle avait passé la soirée à regarder les autres convives manger, boire et danser et s'était régalée du spectacle que ceux-ci lui avaient offert bien involontairement. Mais c'est avec une attention toute particulière qu'elle avait suivi les allées et venues de son voisin. Elle admirait sa maestria à passer entre les rangs serrés des commensaux les plats en équilibre au bout du bras, c'était un professionnel. Après les fromages, le riz charlotte à la crème fraîche, le café et le pousse café, elle appela le garçon pour lui demander l'addition. La nuit était bien avancée, les clients quittaient les lieux, les serpentins étaient retombés, l'ambiance s'était feutrée et les paupières devenaient lourdes. Quand elle vit le chiffre au bas de la note, sans rechigner elle déposa sa carte bancaire dans la soucoupe mais trouva quand même que cette année, le compte de Noël était salé.
à suivre...

dimanche 21 décembre 2008

CONTE DE NOEL

CONMPTES DE NOEL (1/4)

Cindia Schiefford était top model (ceux qui essayeraient de trouver une quelconque ressemblance avec des personnes dont toutes les photos s'étalent sur les couvertures des journaux de mode et autres en seraient pour leur frais). Cindia était top model disais-je donc. Un top model au top. Elle avait déjà fait la une de nombreux magazines comme Elle, Lui, Elle et Lui, Toi et moi, Nous deux, Nous tous, Femmes d'aujourd'hui, Modes et travaux, Art et décoration, Le Figaro, Libé, L'Equipe, Fluide glacial, etc... Elle avait donc, grâce à son métier, sa notoriété, une aisance financière dont elle savait profiter. C'est ainsi qu'elle habitait un bon appart' avenue Napoléon, avec terrasse où elle disposait de tous les conforts : Une machine à laver, une machine à sécher, une machine à écrire, une machine à calculer, une machine à machiner, un gril pain, un buffet en rideux, un escalier en escargot, un téléphone sans fil, la TSF, une chaîne Hifi, une chaîne à la porte, deux chiens, Black et Decker, une perceuse Bosch, un réfrigérateur 2 portes, un four nucléaire (aujourd'hui, 75 % de notre électricité est nucléaire), un jakusi, des chaussettes de laine, un wonderbra, des piles Wonder, une brosse à dents Sadent, etc... De plus, pour ses vacances, elle disposait d'un chalet à Biotte et d'un duplex aux Indes. L'argent lui permettait d'acheter selon ses besoins, ses envies, ses caprices, mais il y a une chose qu'elle ne pouvait acheter, c'était l'amour. Elle était désespérément seule. Pourtant, elle en avait connu des hommes ! Des blonds, des bruns, des chauves, des petits des grands, des très grands, des basketteurs, un champion de base-ball, un coureur à pieds, un poinçonneur des lilas, un homme qui passe - maman, un chinois au nez pâle, un mexicain, un mec si con, un PDG, un pédéraste, un fils de Garches, un enfant de Puteaux, un informaticien à sa mémère, un fort des halles, un fort en thème, un habitant d'Hyères, un homme de main, un savant de Marseille, un dragueur de Nîmes, un petit suisse, un bulgare du nord, un partisan de Belgrade, un tchèque sans provision, un Jean Passe et desmeilleurs. Et bien qu'on eut pu dire en la voyant qu'elle avait un physique à damner un évêque, elle avait subi quelques échecs retentissants tels que ce maître nageur qui échoua sur la plage, ce caporal qui ne supportait pas les filtres, ce berger allemand qui ne pouvait pas se dresser, ce photographe dont le petit oiseau ne sortait pas, ce rugbyman qui ne réussit aucun essai et ce professeur de philo qui, au moment crucial, fit un hors sujet. Elle n'avait donc jamais trouvé chaussure à son pied, gant à sa main, chapeau à sa tête et alliance à son doigt. Et ce soir, c'était Noël et elle n'avait aucun cavalier pour partager son réveillon.
à suivre...

samedi 20 décembre 2008

jeudi 18 décembre 2008

BREVES

  • L'usine Ford de Blanquefort arrête ses chaînes de fabrication pour 10 semaines. Chez Ford, on ne fait pas la fiesta !
  • Laure Manaudou a augmenté son potentiel mammaire. Elle est gonflée !
  • Dans les clubs de football, lorsque les résultats ne sont pas à la hauteur des ambitions, on vire l'entraîneur. Au HAC, il bénéficie d'une promotion : on vit au Havre, on vit ailleurs. (www.dailymotion.com/relevance/search/havre/video/x7d39f_le-havre-je-vis-ailleurs_création)
  • Le HAC est le premier club de football en France à créer une collection de prêt à porter au nom de "HAC 1872". (www.hac1872.com). Mais ce n'est pas pour les joueurs, eux ils ont leur costard taillé pour l'hiver par la presse locale.
  • Liliane Bettencourt a donné 1milliard d'euros à un photographe. Il a gagné au grattage ou au tirage ?
  • Liliane Bettencourt a donné un milliard d'euros à un photographe. Et moi, et moi, et moi ?
  • Emma de Caunes a posé nue pour la photographe Ellen Von Unwerth. Et moi, et moi Emma ?

mercredi 17 décembre 2008

LA MAISON DE L'ARMATEUR

La maison de l'armateur, hôtel particulier témoin de la prospérité du négoce havrais au XVIIIème siècle fût édifié par l'architecte Thibault selon des plans originaux, notamment le puits de lumière central de forme octogonal.




dimanche 14 décembre 2008

QUESTIONS...

  • Faut-il laisser Lucie faire ?
  • Qu'est-ce qu'il faut pour sauver l'amour ?
  • Y a-t-il du rhum dans les caves du Vatican ?
  • Peut-on pratiquer des sports divers pendant les vacances d'été ?
  • Combien d'écrivains écrivent en vain ?
  • Si le parisien est libéré, pourquoi le canard est-il toujours enchaîné ?
  • Est-ce que le vent en emporte autant ?
  • Quand est-ce qu'elle sort de clinique, ta mère ?
  • Néron a-t-il prit trop d'antiagrippine ?
  • A quelle heure le dernier des mohicans arrive-t-il ?

samedi 13 décembre 2008

LE HAVRE, MA VILLE...

LE BATEAU FEU
LE HAVRE III

LE HAVRE III fut construit en 1935 aux chantiers de Graville. Ancré à 7 milles au sud du cap de la Hève en 1945, il fut remplacé par une bouée automatique en 1981.
Avec 8 marins à bord relevés tous les 15 jours, il ne revenait au port qu'une fois par an.
Aujourd'hui plus grosse pièce du musée maritime, il doit tous les 3 ans subir une opération de carénage.






vendredi 12 décembre 2008

LE HAVRE, MA VILLE...

LA BIBLIOTHÈQUE UNIVERSITAIRE

"La véritable université de nos jours est une collection de livres"
Thomas Carlyle