mercredi 31 décembre 2014

RÉTROSPECTIVE 2014 (3/3)

Y'a bon...
21 juin fête de la musique
Vol au dessus du skate park
En regardant le corso fleuri
Nordine Oucha, l'entraîneur de la réserve du HAC handball explique ses consignes à ses joueuses
Al Mc Kay, leader et fondateur de Earth, Wind ans Fire au concert disco funk au Stade Océane
Lire à la plage
La fête de la Scie
Brouillard sur la plage

mardi 30 décembre 2014

RÉTROSPECTIVE 2014 (2/3)

Autobus havrais
Match HAC - Yssy-Paris - Les soeurs Oftedal (Stine et Hanna)
Pauline Lefevre au Festival de Deauville
A u corso fleuri
"Slip expérience" aux Z'Estivales
Lire à la plage
"Tentacion de Cuba" à La petite rade
Mike Ray, trompettiste de Kool & the gang au concert disco-funk au Stade Océane
Courses de "baignoires" dans le bassin Paul Vatine
Parking de la plage au crépuscule

lundi 29 décembre 2014

RETROSPECTIVE 2014 (1/3)

Cette petite série regroupe quelques photos de cette année qui s’achève, qui n’ont pas été publiées pour quelques raisons que ce soit : parce que hors sujet, parce que trop nombreuses, parce que oubliées, ou seulement parce que. J’ai choisi de les publier ces trois derniers jours de l’année parce que j’ai estimé (et cela n’engage que moi) qu’elles méritaient mieux que de vieillir dans l’anonymat de mon PC.

La handballeuse havraise Ana de Sousa
Pacôme, un musicien d'avenir à la fête de la musique
Une maquette de M. JJ Brin présentée à la fête de la mer
"Sortie de secours" aux Z'Estivales
Groupe de jeunes femmes posant devant une Lagonda au Festival de Deauville
Louis Von Taylor, saxophoniste de Kool & the gang au concert disco funk au Stade Océane
Ne vois-tu rien venir ?
Le muséum d'histoire naturelle
Triple escale

vendredi 26 décembre 2014

NECROLOGIE


J’étais en train de mettre mes boules dans le sapin quand j’ai appris le décès de Jacques Chancel. J’avais écrit quelques nécrologies d’avance comme celles de Charles Aznavour ou d’Annie Cordy, mais pour lui, je n’avais pas anticipé. Pourtant, me direz-vous, avec un nom comme ça, il fallait s’attendre à ce qu’il tombe incessamment. De plus, quand on a réalisé autant de radioscopie, on s’expose au cancer, un cancer classique même, quand on aime autant la grande musique. Il me fallait donc me mettre à l’ouvrage, pas facile quand il s’agît de quelqu’un comme lui qui n’est pas un défunt de série.
Surtout connu pour ces « grands échiquiers », je me remémorais ces émissions dans lesquelles il recevait plein d’amis brillants (mais pas Dany Brillant alors trop jeune) comme Stone et Charden chantant Lino Ventura, Raymond Devos, Guy Bedos et d’autres humoristes en « os » et en chair.
Devant la dépouille de cet homme de radio et de télévision exceptionnel, on ne peut que  tirer son chapeau (Pour l’hommage à Joe Cocker, c’est le contraire : you can leave your hat on).

mercredi 24 décembre 2014

CONTE DE NOÊL

- Papa, raconte-moi, comment c'était autrefois, comment on vivait. quand on n'avait pas de spacemobile, comment faisaient les gens quand tout n'était pas automatique.

- Je vais te parler d'une époque très lointaine. C'était le début du XXIème siècle, et l'an 2000 était encore proche.

C'était une époque où les hommes ne connaissaient pas encore tous les secrets de la vie. Ils n'avaient pas maitrisé la maladie, les femmes enfantaient dans la douleur et l'on pouvait mourir à tout moment de vieillesse, de maladie, d'accident. Mais si on mourait quelquefois très jeune, il y eu quand même une femme qui aurait vécu plus de 120 ans.
En ce temps là, les maisons n'étaient pas abritées sous les bulles climatisées et la vie était rythmée par les saisons. Il y en avait 4. Les 2 principales étaient l'été et l'hiver et la vie n'était pas la même suivant la saison dans laquelle on était. En été, bien qu'il fasse très chaud, les gens allaient s'étendre quasiment nus sur les plages, là où il faisait encore plus chaud. En hiver, qui était la saison froide, ils allaient dans les montagnes où il faisait encore plus froid.
Dans le sud Pacifique, l'eau n'était pas  brune comme maintenant et les îles n'étaient pas des terres brûlées. C'est à cette époque que les hommes ont fait des expériences qu'ils croyaient sans conséquences et ce n'est qu'au fil des années qu'ils constatèrent leur erreur. Mais avant, ce coin de terre était ce qu'ils appelaient un paradis : l'eau était bleue et claire, le sable blanc et la végétation luxuriante était dominée par les cocotiers.

A cette époque, tout s'achetait avec de l'argent. La nourriture, les vêtements, le logement : tout se payait. Et pour obtenir de l'argent, sauf pour quelques malins plus ou moins honnêtes, il fallait travailler. Mais du travail, il n'y en avait pas pour tout le monde. Aussi, certains avaient beaucoup d'argent, et même à ne savoir qu'en faire, alors que d'autres n'en avaient pas du tout. Ceux-ci  ne pouvaient pas se loger, s'habiller et ils ne se nourrissaient qu'avec des aliments que leur donnaient gentiment des personnes plus favorisées. C'était le règne de l'inégalité.

A cette époque, les gens se déplaçaient dans des voitures. Celles-ci roulaient par terre. Et dans les villes, il y en avait tellement qu'elles ne pouvaient plus avancer. On se demande même pourquoi ils utilisaient ces véhicules puisque les gens qui marchaient allaient plus vite.

A cette époque, le monde était divisé en parcelles plus ou moins grandes et chaque parcelle était sous les ordres d'un chef. En général, le chef était désigné par le peuple à intervalles réguliers. Quand une telle désignation devait se passer, ceux qui voulaient être chef à la place du chef expliquaient aux autres ce qu'ils feraient quand ils seraient chef. Puis chacun votait pour le chef qu'il voulait. Mais le nouveau chef ne faisait pas toujours ce qu'il avait promis de faire. Alors les hommes se mettaient en colère, arrêtaient de travailler, allaient crier dans la rue leur mécontentement  et demandaient plus d'argent. Mais puisqu'ils ne travaillaient pas, ils en avaient encore moins. Toutefois, en général, le chef, qui avait peur de perdre sa place de chef, revenait sur ses décisions et donnait satisfaction au peuple. Ce système s'appelait la démocratie.

Et puis, il y avait la guerre. Comme les hommes étaient inégaux, chacun enviait ce que l'autre avait et qu'il n'avait pas lui-même. On se battait parce qu'on n'avait pas le même dieu, la même couleur de peau, les mêmes idées. Parce qu'on voulait être plus fort que l'autre, avoir plus d'argent, plus de place, être plus puissant. Et les hommes s'entretuaient avec des bâtons, des couteaux, des fusils, des canons, et même des bombes qui détruisaient toutes vies où elles tombaient. L'inégalité avait engendré la haine.

- Mais Papa, ces gens devaient être bien malheureux dans cette vie où il fallait toujours se battre pour manger, pour vivre.
- Oh ce n'était pas tout le temps comme ça, heureusement !

Par exemple, à chaque fin d'année il y avait un événement, une fête. On ne sait toujours pas s'il s'agit d'une légende ou de la réalité. Déjà à cette époque, certains y croyaient et d'autres n'y croyaient pas. Un vieillard, avec une longue barbe blanche, vêtu d'un grand manteau rouge, venait du ciel. Pour se déplacer, il avait un traineau tiré par des rennes. Et celui-ci glissait dans l'espace, comme nos spacemobiles, alors que ce type d'engin n'était pas encore inventé. De plus, sur les gravures d'époque que nous avons retrouvées, on ne voit aucune trace de moteur à cet engin. Quoiqu'il en soit, ce personnage, allait de maison en maison pour distribuer des cadeaux à tous, et tout cela en une nuit. Et cette nuit là, ainsi que le jour qui suivait, tous les hommes, ceux qui y croyaient et ceux qui n'y croyaient pas, faisaient une trêve, chassaient leurs travers et tout le monde devenait bon, tout le monde devenait gentil. Mais malheureusement, tout cela ne durait qu'une journée. Cette fête était organisée en souvenir de la naissance d'un homme qu'un Dieu aurait envoyé sur terre pour réconcilier tous les hommes entre eux. Même s'il a partiellement échoué, il avait réussi au moins pour une journée par an et ce n'était déjà pas si mal.

- N'empêche, Papa, que la vie ne devait pas être drôle tous les jours. Ces hommes qui devaient se battre pour vivre, qui se fatiguaient au travail et qui ne savaient jamais de quoi demain serait fait...

- Ne crois-pas ça fiston. Ces hommes n'étaient pas tous mauvais. Nous leur devons beaucoup. Certains partageaient leur bien avec ceux qui n'avaient rien. Certains travaillaient à alléger les contraintes de la vie. : Tout ce que nous savons aujourd'hui est parti ce qu'ils nous ont appris.  Ils ont réalisé des choses qui à cette époque étaient formidables. Comme par exemple ce pont désaffecté qui enjambe la Seine à la sortie de la ville, il date de cette époque. S'il avait encore une quelconque utilité, avec une bonne toilette et un peu d'entretien, il pourrait encore servir de nos jours.

 La vie de ces hommes avait des intérêts que nous avons malheureusement perdus aujourd'hui. Nous avons voulu l'ordre, l'égalité, la paix. Nous les avons, mais nous avons du les payer cher.

Ceux qui luttaient contre l'inégalité en faisant le bien autour d'eux ressentaient à l'intérieur d'eux même une certaine forme de bonheur. Donner à manger à celui qui à faim, offrir des vêtements à celui qui a froid, procurer un toit à celui qui n'en a pas apportait autant de joie à celui qui donnait qu'à celui qui recevait.

Contre les inégalités, il y avait la charité, contre la haine, il y avait l'amour. En supprimant l'un, on a oublié l'autre. En maitrisant la vie, le temps, on a perdu toute notion de hasard  qui, disaient ces anciens, était le sel de la vie. Le progrès a agit comme un rouleau compresseur. La vie est devenue comme une route plate et droite  où l'aventure n'a plus droit de cité. Dans ce monde ordonnancé, planifié, ou tout est programmé, décidé d'avance, automatisé, demain sera comme aujourd'hui qui ressemblait à hier. On ne peut plus dire comme à cette époque : "Demain sera un autre jour".

- Mais Papa tu sais que le règlement interdit de critiquer notre système de vie.
- Je sais, fiston, mais si je le fais maintenant, c'est que ce vieillard qui venait apporter le bonheur dans toutes les maisons autrefois, s'il existait encore c'est cette nuit même qu'il viendrait.

Mais je ne t'ai même pas dit son nom ; c'était le Père Noël et c'était vachement bon d'y croire.

Gédé


mardi 23 décembre 2014

LE HAVRE, MA VILLE...

LE PÈRE NOËL ARRIVE EN BATEAU


            Au Havre, le Père Noël n’arrive pas en traîneau mais par bateau. Et il a débarqué dès samedi après-midi quai Michel Ferré.