samedi 27 avril 2019

SEMAINE 17/19

CARTE POSTALE (1/3)

WAKE BOARD sur l'étang de Buhel (44)

          Le wakeboard est un sport nautique apparu au début des années 80. Le pratiquant est relié par un palonnier à un bateau à moteur ou, comme ici, un téléski qui le tracte sur une planche de surf ou de skate.





CARTE POSTALE (2/3)

A LA FERME DE JULIEN

Cette ferme, située dans le Sud-Bretagne est une ferme d'élevage bio. On y élève 400 cochons et 240 bovins dont 140 allaitantes.

Génisses destinées à rejoindre les prés dans quelques temps



Le planning des inséminations

Les cochons sont répartis dans plusieurs alvéoles où ils disposent d'une surface 3 fois supérieure à la norme légale

Quelques bousculades à l'heure de manger




CARTE POSTALE (3/3)

COURSES HIPPIQUES à l'hippodrome de la forêt du Gâvre (44)

4ème course - 1ère Cécilia POIRIER sur LORELEI

HONRI A LA MOTTE - 4ème dans la 5ème

5ème course - Christopher RIOU sur STAR DEL RAIS mène la course dans la ligne opposée

FIGHT TIN MENANTIE - 9ème dans la 6ème

Photo à l'arrivée de la 6ème - 1ère Romane BRIZARD sur SOPHRONE

7ème course - 4800 m

Lucas ZULIANI - Vainqueur de la 7ème course sur MARESKIA TALISKER

CA SE PASSE AU HAVRE

GAME OVER (bis)

          Après la boutique de lingerie Debeauvais (voir semaine précédente) c'est la Chapellerie des Ormeaux qui annonce sa fermeture définitive pour le 29 mai. Avec ce commerce qui disparait, c'est une enseigne emblématique de la ville qui disparait puisque celle-ci avait été créée avant la guerre. 
          La patronne, Mme Evelyne Polet, 68 ans, prend sa retraite bien méritée puisqu'elle est entrée dans le monde du travail à 14 ans.
          En 3 ans, la chapellerie n'a pas trouvé acquéreur. C'est une spécialiste des vêtements et accessoires de mode qui reprend la boutique et l'ancienne propriétaire espère qu'une place sera réservée aux chapeaux. Sinon, il ne restera au Havre que la Chapellerie Houssin, rue de Paris pour couvrir nos têtes.




LES FRINGUES ONT LA PAROLE




samedi 20 avril 2019

SEMAINE 16/19

CA SE PASSE AU HAVRE…

ou pas loin

LES VIEUX PLATS

            Quel point commun y-a-t ’il entre les peintres Claude Monnet, Paul Gauguin, les écrivains Victor Hugo et Guy de Maupassant et les musiciens Camille Saint Saëns et Hector Berlioz ? Tous sont passés, à minima, pour un déjeuner, un dîner ou une nuit à l’Hostellerie des Vieux Plats à Gonneville la Mallet.


          Cet établissement qui doit son nom aux vieux plats qui ornent le mur de façade a été fondé en 1766. Il fût racheté en 1865 par Edmond Aubourg qui le baptisa L’Hostellerie des Vieux Plats en référence à sa passion pour les faïences. Au décès de celui-ci en 1893, c’est son fils Paul qui lui succéda jusqu’en 1922. A sa mort, c’est sa femme qui prit les rennes avec ses enfants Paul,  Paulette et Lucette.



Cet hôtel d’une surface de 378 m² habitables comportait 18 pièces dont 11 chambres sur 4 niveaux. Les murs de la salle de restaurant étaient lambrissés, entièrement tapissés de portes d’armoires peintes par les peintres (dont Claude Monnet) qui payaient ainsi leurs séjours, système instauré par Paul Aubourg, le père de Lucette. Ce lieu devait connaître un destin sans pareil et une réputation mondiale. Outre les personnalités citées plus haut, on peut ajouter les écrivains Jean Paul Sartre et Albert Camus, les musiciens Gabriel Fauré et Charles Gounod et aussi la Reine d’Espagne, le Roi des Belges, ainsi que Winston Churchill et les Présidents Félix Faure et René Coty.
            C’est le mercredi, jour de marché, que l’animation était à son maximum, quand les touilleux venaient jouer aux dominos après le marché, en dégustant un café ou un chocolat. Pour le repas, c’était le poulet Lucette, création de sa grand’mère Céline médaillée « Cordon bleu de France » qui avait la cote.

          Mais tout cela se termina le 16 décembre 2012, à la mort de Lucette qui, à 98 ans, tenait toujours la salle. Celle-ci n’ayant pas d’héritier, on pouvait penser qu’elle céderait son établissement à la commune, mais c’est un ami gonnevillais, Jacques Harivel, qui hérita de ce patrimoine cauchois.
            Fi de la sauvegarde du lieu, celui-ci en récupéra chez lui les richesses, dont le livre d’or rempli des mots des célébrités qui fréquentèrent l’hôtel,  richesses qu’il refusa de céder à des musées, avant de vendre aux enchères les quelques « babioles » qui restaient. Les seuls objets intéressants furent le coffre-comptoir du XVIIème siècle derrière lequel s’installait Lucette Aubourg qui partit pour 200 €, le piano de la cuisine d’époque XIXème en parfait état de marche qui fut adjugé 1 000 € et qui reprend une nouvelle vie au château de Baclair à Nointeau et le piano du salon, certes désaccordé, mais sur lequel ont joué Camille Saint Saëns et Emmanuel Chabrier qui trouva un acheteur à 50 €.
            Jacques Harivel mit en vente le bâtiment dépouillé, démantelé, dans une agence immobilière de Fécamp pour 288 000 €, prix qui chuta à 100 000 € entre 2013 et 2015. La commune de Gonneville la Mallet ne put se rendre acquéreur, n’ayant ni les moyens de l’acheter, ni les moyens de le restaurer (travaux estimés à 500 000 €), ni les moyens d’en assurer la gestion.

          Aujourd’hui, en état de délabrement avancé, le bâtiment est en cours de restauration. D’après la pancarte du chantier, ce serait la SCI Ebène, sise à Octeville sur mer, qui aurait engagé les travaux pour faire des logements. Gageons que les avatars que vont entraîner cette restauration laisseront intacts la façade toujours ornée des vieux plats qui ont fait la réputation de l’établissement.




CA SE PASSE AU HAVRE

GAME OVER

          Vieille enseigne du commerce au Havre, le magasin DEBEAUVAIS, fondé il y a plusieurs décennies par Odette et Victor Debeauvais, situé 3 rue Robert-de-la-Villehervé annonce sa fermeture définitive le 31 mai. 





SPORT

PLOUF !


            Après avoir débuté les play-offs en tête des 3 clubs candidats à la montée, après 3 matchs dans ces play-offs, l’avenir du HAC c’est considérablement assombri. Une victoire pour deux défaites ont envoyées nos handballeuses en queue de peloton et leur destin n’étaient plus entièrement entre les mains des joueuses au coup d'envoi du match de samedi dernier. Pour atteindre le but, il faudrait non seulement que les havraises gagnent les 5 derniers matchs, mais il faudrait également que les résultats de leurs adversaires soient favorables.
            Et en ce samedi soir dernier, le premier de ces adversaires était Celles sur Belles, en tête des clubs VAP, en pleine « bourre » alors que le HAC était en plein doute. Le HAC dispose de tout son effectif sauf un changement au niveau du staff : Nordine Oucha, en désaccord avec l’entraîneur Roch Bedos est remplacé dans son rôle d’entraîneur adjoint par l’ancien et fidèle Marco Ivanovic. Les 1100 spectateurs qui s’étaient installés dans les gradins y croient encore. Et le début de match les renforçait dans leur croyance. En effet, malgré de nombreuses pertes de balles, les havraises dominaient leur adversaire et viraient à mi-parcours en n’ayant encaissé que 8 buts et en possédant  un avantage de 3 buts (11-8).
            Par contre, elles savaient que la reprise serait compliquée, avec seulement 4 joueuses de champ sur le parquet, 2 exclusions temporaires ayant  sanctionné les indisciplines de nos joueuses.  Et ce qui était prévisible se produisit. Les celloises profitant de cet avantage numérique refaisaient leur retard (12-12 – 35ème minute). Ce qui eut pour effet d’enrayer la machine havraise et de redonner la pêche à leurs adversaires. C’est alors les visiteuses qui firent la course en tête, sans toutefois arriver à distancer les locales (21-22 - 59ème minute). Mais 3 ballons mal négociés dans le money-time avaient raison des espoirs ciels et marines et ce sont les celloises qui dansaient de joie au coup de gong final (21-23).

Roch Bedos redonne ses consignes à la faveur d'un temps mort

Joséphine Nkou aérienne pour marquer un de ses 4 buts

Stine Svangaard distribue le jeu

Katarina Stosic déterminée, a marqué 4 buts également

La celloise Perrine Petiot ne rattrapera pas Tatiana Elisme qui court plus vite

Même si elle a arrêté un pénalty et marqué un but, c'est pour l'ensemble de son œuvre que la gardienne Marina Pantic a reçu la coffret Mariaunaud dévolu à la meilleure joueuse du match.
           Cette fois-ci, la messe est dite : le HAC disputera la saison prochaine en 2ème division. La faute à qui ? A tout le monde certainement. Tout le monde y croyait vraiment mais il faut se rendre à l’évidence, l’équipe n’avait pas la taille requise. Il faut maintenant tout reprendre pour réussir le challenge la saison prochaine. Le HAC, avec 14 saisons passées en 1ère division, n’a pas vocation à rester à l’échelon inférieur. Cette saison n’est pas perdue, le staff ayant reconstruit un club qui sera la base de départ d’une prochaine saison à nouveau pleine d’espoir.

L'ACTU PAR LES BIRDS

LA PENSEE DE M. PROFILO


samedi 13 avril 2019

SEMAINE 15/19

CA SE PASSE AU HAVRE…

… ou pas loin


FOIRE AGRICOLE


            C’est en 1633 que le Roi autorisa Nicolas l’Escholier, Seigneur de Gonneville, a tenir un marché et une foire aux bestiaux dans la cour du château de Gonneville la Mallet. Depuis la tradition perdure et l’édition 2019 s’est déroulée mercredi 3 avril.







SPORT

LE HAC A DE LA RÉSERVE

            Pour les handballeuses, le weekend dernier était consacré aux ½ finales de la Coupe de France. Le HAC ayant été sorti au tour précédent, c’était entracte pour les professionnelles des playdowns. Mais il n’en était pas de même pour l’équipe réserve qui opère en nationale 1 (3ème division). Et pour les havraises, la tâche était rude puisqu’il s’agissait de recevoir, dans leur salle de Caucriauville, les bretonnes de Saint Grégoire Rennes Métropole, leader incontesté du championnat et qui en général ne laisse que des miettes à ses adversaires. Ce fut le cas pour le HAC au match aller, qui revint de la terre bretonne avec une lourde valise.

            Et pour que cela ne se reproduise pas, l’équipe havraise, à la moyenne d’âge très basse, récupérait quelques joueuses qui renforcent habituellement l’équipe première, à savoir Laetitia Lapointe, Nora Fontaine, Claire Mussard, Elisa Perrault et la gardienne Mallaury Pavillard.

            Et le but recherché fut atteint. Certes les « noires » de Saint Grégoire se sont imposées, mais non sans difficultés, les havraises venant de temps en temps chatouiller les rennaises en revenant à un but de celles-ci (14-15 35ème minute – 17-18 42ème minute). Et si nos ciel et marine lâchèrent un peu en fin de match pour s’incliner de 6 buts (20-26) devant cette équipe taillée 2ème division, on peut dire que certaines défaites ressemblent à des victoires.

Claire Musard tire malgré l’opposition de la rennaise Camille De Sousa

Face à face entre les 2 capitaines, la havraise Laura Simon et la gardienne rennaise Marie Lachat.

Margot Kiers fût la meilleure marqueuse du match (6 buts)

Nora Fontaine s’élève au-dessus de tout le monde dont l’ex-havraise Sabrina Betzer (99).

A 31 ans, Aminata Niang Ba a repris du service pour renforcer l’effectif.

CA SE PASSE AU HAVRE


RETOUR DU VASTE MONDE

            Depuis le 23 février et jusqu’à dimanche, le MuMa propose l’exposition « Retour du vaste monde ».
            11 artistes havrais (La bande des havrais) sont partis en résidence à travers le monde entre 2016 et 2018, vers des lieux qu’ils avaient eux-mêmes choisis : Brasilia, Montréal, Détroit, Liverpool, les Cyclades, ou Limoges.
Ces 11 artistes sont : Brav (rappeur, Patrice Balvay (plasticien), Delphine Boeschlin (graphiste et plasticienne), Kevin Cadinot (plasticien), Laure Delamotte-Legrand( ^lasticienne et videaste), Christophe Guérin (cinéaste), Sébastien Jolivet (plasticien et scénographe), Etienne Cupens et Sarah Crépin (le metteur en scène et la chorégraphe de La BaZooKa), Juliette Richards ( musicienne et compositrice), Agnès Maupré (auteur de bande dessinée, illustratrice et parolière) et François Trocquet (plasticien).

Delphine Boeschlin - Partie à Brasilia (Brésil) - Les aléas des usages, céramiques 2018-19

 La BaZooKa - Sarah Crespin et Etienne Cupens - Partis ailleurs - Projet antipodes, impressions sur bâches, impressions de cartes postales, lettres adhésives - 2019.
La BaZooKa - Sarah Crespin et Etienne Cupens - Partis ailleurs - Poupée, ouate, tissus de coton, bois élastiques - 2016. 
 Patrice Balvay - Parti à Tokyo (Japon) - Drawing by Walking - Crayon sur papier - 2016-17.
François Trocquet - Parti à Détroit (Etats Unis) - Le Havre - Détroit-Le Havre, des villes parallèles, ensemble de dessins, stylo bille sur papier - 2017-18.

AUTOS - MOTOS

UNE 2 CHEVAUX PAS COMME LES AUTRES

            Dimanche dernier, à Aplemont,  au rassemblement mensuel des fans d’automobiles de collection, une voiture a retenu l’attention de tous les badauds et aussi des exposants : une 2 chevaux UMAP.


C’est au salon de Paris de 1957, que Camille Martin, fondateur de l’Usine Moderne d’Application Plastique (UMAP) présente ce petit coupé léger, fabriqué sur une base et une mécanique de 2 CV.
            Sa carrosserie en polyester est dans le style de la Caravelle Renault en vogue à cette époque.
            Fabriquée à Bernon (Aube), l’UMAP 425 (son véritable nom) est fabriquée en rouge, bleu ou rouille.

Réalisée à la fin des années 50, elle aurait pu devenir l’ »Alpine » de chez Citroën. Bernon aurait pu être ce que Dieppe fût pour Renault. Mais ce modèle ne reçut pas l’appui de la maison mère, celle-ci  préférant consacrer son énergie au développement de la DS. Ainsi, Citroën refusa de fournir à la jeune entreprise les organes mécaniques indispensables à la production. Il a donc fallut se contenter des moteurs vendus par un préparateur officiel de la marque, Dagonet, surnommé « le sorcier de Faverolles ». Ces moteurs avaient une cylindrée légèrement supérieure aux 425 cm3 de la  2 CV, soit 435 puis 500 cm3.
            Cet approvisionnement coûte cher et plombe les finances de la société et rend le prix de vente élevé. En 1960, Camille Martin stoppe l’aventure. On ne compte qu’une cinquantaine, voire une centaine d’exemplaires fabriqués en 2 ans. Aujourd’hui, il ne resterait qu’entre 20 et 50 exemplaires dont seulement une dizaine roulantes.

L'ACTU PAR LES BIRDS