dimanche 23 septembre 2018

SEMAINE 38/2018

SPORT

UN DERBY A SUSPENSE
            A l’Espace du Littoral, ce samedi 15, les handballeuses Octevillaises recevaient leurs homologues havraises. Ce derby s’annonçait incertain, les Hacwomen voulant confirmer leur succès de la semaine précédente alors que les octevillaises étaient à la quête de leur premier succès pour ne pas perdre le contact avec les autres équipes dès la 2ème journée de ce championnat.

            Et le début du match voyait effectivement les 2 équipes se rendent coups pour coups (6-6 – 10ème minute), jusqu’à ce que le HAC lâche prise et prenne un 6-0 qui le mettait loin de leurs adversaires (11-6 – 20ème minute). Les havraises réagissaient néanmoins par un 4-0 et c’est avec seulement 2 buts d’avance que les octevillaises (13-11) rentraient au vestiaire.

            Comme la semaine dernière, les havraises reprenaient le match à fond et avec un 7-1, elles envoyaient leurs adversaires à 4 longueurs (14-18 - 41ème minute). Mais au contraire de Noisy la semaine dernière, Octeville ne baissait pas la garde et revenait peu à peu au score, pour égaliser à 3 minutes de la fin (24-24). Par un but de Tatiana Elisme, le HAC reprenait l’avantage (24-25) mais Octeville égalisait à nouveau par Michèle Takoumoud et c’est Le Havre qui marquait le dernier but décisif par Sharon Dorson sur pénalty (25-26).
La brésilienne Patricia Battista a fait parlé son bras (8buts)...

… malgré qu'elle n'est pas été ménagée par la défense octevillaise

Roch Bedos explique la tactique à la faveur d'un temps mort

Beaucoup de monde devant le but havrais

Malgré ses 5 buts marqués, Stin Svangaard a passé une mauvaise soirée (1 pénalty arrêté et un carton rouge sévère)

Tatiana Elisme (3 buts) prend une place de plus en plus importante dans le dispositif havrais

… et c'est elle qui mène la danse de la victoire

Les supporters havrais ont fait beaucoup de bruits pendant tout le match dans l'Espace du Littoral
2 matchs, 2 victoires, on ne pouvait pas rêver meilleur début de saison même si ce 2ème chapitre fut loin d’être parfait. Le HAC était donc premier ex-aequo avec Alstheim, son adversaire d’hier soir aux Docks qui a mis un frein à l'enthousiasme havrais en l'emportant 23-24 (Commentaires et photos la semaine prochaine)

CA SE PASSE AU HAVRE

LE LYCÉE FRANÇOIS Ier




C’est le 22 juillet 1863, par décret de Napoléon III, que le collège du Havre devient Lycée impérial et qu’il doit s’installer dans de nouveaux bâtiments. La 1ère pierre est posée le 15 avril 1863 par le maire Just Viel et l’inauguration officielle a lieu le 22 novembre 1866.  D’une surface de 17 300 m², il se situe entre la rue Ancelot (aujourd’hui Jean Paul Sartre), la rue Malakoff (actuelle rue Just Viel) et la rue impériale (aujourd’hui Anatole France). Le bâtiment a été dessiné par l’architecte Gustave Brien et construit par les entrepreneurs Garnier et Raverat.







En 1870, il prend le nom de Lycée du Havre. Comprenant un petit lycée pour l’enseignement primaire, la scolarité est payante malgré la gratuité de l’école primaire actée par la loi Ferry de 1881. Celle-ci n'interviendra que dans les années 1870.
1954 - Classe de 9ème de Mme Pigache


Le Lycée subit de nombreux dégâts pendant la seconde guerre mondiale. Sur le plan humain, ce sont 243 victimes qui sont honorées chaque 11 novembre devant le monument aux morts, lors d’une cérémonie réunissant élèves, professeurs et anciens combattants.

Le monument aux morts

Du côté bâtiments, l’aile sud et la chapelle ont été détruites par des bombardements. Elles seront reconstruites 20 ans plus tard. La nouvelle chapelle date de 1964 et l’aile sud est inaugurée le 7 mai 1966. En 1963, est construit un nouveau gymnase de l’autre côté de la rue Anatole France  Il remplace l’ancienne salle qui se trouvait à l’emplacement actuelle de la grande verrière construite entre 2001 et 2003. La façade de la rue Jean Paul Sartre est restaurée entre 2010 et 2017 et les locaux sont entièrement rénovés.

L'ancien gymnase





Le fronton avec l'aigle impérial et la devise de la République


Parallèlement à ces différents avatars, il subit d’importantes modifications sur le plan pédagogique. A partir de 1960, les classes du cycle primaire sont supprimées. Il devient mixte en 1967. Dans les années 70 les classes de 6ème à 3ème disparaissent progressivement. Il prend le nom de Lycée François Ier par décret du 17 janvier 1963.
La cour d'honneur
Actuellement, le Lycée accueille environ 1200 élèves de la seconde à la terminale et étudiants en CPGE (Classes préparatoires aux Grandes écoles (6 classes).

Une élève réalise un "étalage" de papillon
Au cours de toutes ces années le Lycée François Ier a accueilli, entre autres, Othon Friez, Georges Braque,  Arthur Honegger, Max Pinchard, Armand Salacrou, Raymond Queneau, Christine Lagarde en tant qu’élèves, Jean Paul Sartre et Raymond Aron en tant que professeurs et Laurent Ruquier comme pion. 


P.S. Un grand merci à la jeune étudiante de terminale L qui fût notre guide lors de la journée du patrimoine et qui, avec beaucoup de disponibilité et toujours avec le sourire, a pris en charge les contraintes dues au handicap de mon épouse.


L'ACTU PAR LES BIRDS



CA SE PASSE AU HAVRE

Hier après-midi, la Société Havraise de Photographie organisait le vernissage de son exposition annuelle dans le Carré du THV.

Fondée en 1892, la Société Havraise de Photographie compte aujourd'hui 70 membres qui participent à des cours, des rencontres, des sorties…

Cette exposition présente les travaux de 37 photographes, allant du débutant au chevronné, tous libre de présenter les thèmes de leur choix.

Théâtre de l'Hôtel de ville esplanade Jacques Tournant
Ouvert du lundi au samedi de 12 h 45 à 18 h 30
et le mercredi de 9 h 30 à 11 h 30.









13 commentaires:

dan a dit…

Sport, loisir, culture et humour, voilà un blog qui devrait plaire à beaucoup. En tout cas je suis content que la visite du lycée t’a plu, car avec sa dirigeante, madame Marie-Pierre Pillet, j’avais contribué à l’histoire de cet établissement (pour son 150ème anniversaire en 2017) en lui fournissant entre autre, quelques photos de ma collection.

Gédé de Le Havre a dit…

Je tenais particulièrement à cette visite du Lycée, ayant passé 9 années de ma jeunesse dans cet établissement. J'ai même appris quelques détails aux professeurs et élèves qui nous servaient de guides.

Que mon blog plaise à ceux qui le lisent, c'est bien et j'ai effectivement des retours positifs. Mais avant de plaire, il faut que les gens y entre et je suis toujours très énervés par tous ceux qui me répondent : "Je voudrais bien, mais je n'ai pas le temps !" (sic)

Michèle a dit…

Et le jeu est de reconnaître Gédé sur la photo de classe.

dan a dit…

On trouve toujours le temps si on veut bien, il est vrai que les réseaux dit « sociaux » sont très chronophages, car là ils en trouvent du temps à regarder toutes les 30 secondes leur smartphone, pour lire des co…….

Anonyme a dit…

J'ai trouvé Gérard : 1ère rangée, 2ème en partant de la droite.
Très intéressant, ton reportage sur le lycée François 1er. J'y suis particulièrement attachée, car mes deux fils y ont fait toute leur scolarité.
Bonne journée à vous deux
Martine

Marithé a dit…

Moi aussi, je t'ai reconnu tout de suite sur la photo de classe.
Je trouve les sujets traités toujours intéressants et variés.
Marithé

Gédé de Le Havre a dit…

Alors je n'ai pas changé tant que ça !!!!!!

phyll a dit…

très bon ton reportage sur le lycée Fr 1er !!!
sinon, pourquoi tu nous tourne le dos sur la dernière ?...... :o) :o)

Gédé de Le Havre a dit…

Ce n'est pas moi, mon casque est noir. Et à tout hasard, mon scooter est à vendre….

phyll a dit…

ha bon...... donc tu as un sosie coté verso !... :o)
quant au scoot, je ne connais personne qui en cherche un, mais on ne sait jamais....

Michèle a dit…

et sur la première photo de classe, il y a le grand-père de Gédé, mais nous ne l'avons pas reconnu.

dan a dit…

@ Michèle,
Alors là c’est assez extraordinaire et peu commun !

brigitte LEBLOND a dit…

on te reconnais très facilement, donc tu n'as pas changé ou si peu ......