samedi 2 novembre 2019

SEMAINE 44/19

CA SE PASSE AU HAVRE


LA FAMILLE GAUDIBERT


            Au cimetière Sainte Marie, certaines tombes ont une histoire, une histoire havraise, une histoire familiale. Au hasard de la recherche de la tombe de l’arrière grand-père Eugène ou de la grand-tante Berthe, on peut découvrir une de ces tombes d'un illustre personnage, inconnu du passant lambda. C’est le cas de la sépulture de la famille Gaudibert.       


Dans cette tombe reposent les restes de Marguerite Gaudibert (1846-1877), fille d’un notaire havrais et ceux de son époux Louis Joachim (1838-1870), négociant au Havre, agent de l’importante maison Masurier. Participant dans diverses associations culturelles locales dès 1860, il montre un intérêt certain aux courants novateurs et collectionne les œuvres d’Eugène Boudin.


C’est ainsi qu’il fît la connaissance de Claude Monnet, né à Paris (1840). Il a 5 ans quand il arrive au Havre dans le quartier d’Ingouville. Il reviendra fréquemment au Havre, en famille. En 1867, sans le sou, il est contraint de rester chez sa tante Lecadre à Saint Adresse.
            Louis Gaudibert, appréciant le talent du peintre, décide de l’aider. Ainsi, il l’invite à l’automne 1868 au château familial des Marcel des Ardennes-Saint Louis, près de Montivilliers, pour réaliser quelques portraits des siens, l’un en pied et l’autre en tenue négligée (aujourd’hui disparus) et un autre de son épouse. Il rachète également toutes les toiles mises en vente par les créanciers  à la fin de l’Exposition maritime internationale de 1868. De plus, il verse à Claude Monnet une pension en échange de quelques tableaux et l’installe, avec sa famille, à Bougival en 1869.

Ce mécénat sera brutalement interrompu par la mort subite de Louis Gaudibert au Portugal en 1870.


LIRE EN AUTOMNE

LE SCHMOCK  de Franz-Olivier Gisbert


          A travers la saga de familles juives allemandes, Franz-Olivier Gisbert nous emmène dans l’Allemagne des années 30-40. Il se demande comment, dans un pays peuplé d’allemands « respectables », Hitler, cet idiot (schmock en allemand), a pu atteindre le pouvoir. Pourquoi les juifs ont mis tant de temps à fuir, prenant avec légèreté la montée du nazisme ? A cause de quelles lâchetés, quelles complaisances, le nazisme a-t-il pu s’installer dans ce pays de musiciens, de philosophes et de poètes ?
            Ce roman qui raconte l’histoire passionnante de ces juifs allemands paradoxalement « proches » d’Hitler, nous emmènera dans une histoire d’amour et d’amitié tout en traversant les atrocités du régime nazi.

TEL EST PRIS...





PAGE JAUNE





L'ACTU PAR LES BIRDS




7 commentaires:

DAN a dit…

Ah ce que j’ai pu lire au sujet des pierres tombales et de certains monuments funéraires du cimetière Sainte Marie seraient à vendre faute de descendant, j’espère que ce n’est pas le cas pour le caveau Gaudibert.

La littérature en sujet de la montée du nazisme en Allemagne ne manque pas, et je m’étonne que Olivier Gisbert se pose encore la question ! ! ! Je peux l’inviter chez moi il verra tout un rayon de ma bibliothèque à ce sujet !

Un de ces quatre ces toi qu’on verra en train de photographier, tu l’auras bien cherché (rire).

Dans les pages jaunes il y a un drôle de 6 thèmes…

A chaque moi sa couleur et sa maladie à soigner, à ce rythme là l’année n’y suffira pas…

Bon week-end Michèle et Gérard.

Gédé de Le Havre a dit…

Bonjour Dan,
Les promenades dans les cimetières sont toujours intéressantes tant sur le point de vue historique que photographique. Malheureusement, la mort qui y rode en arrête plus d'un.

Les raisons de la montée du nazisme, tout le monde les connais, y compris Franz-Olivier Gisbert qui est fort documenté sur le sujet. Ce qui est incompréhensible, c'est que ce peuple civilisé se soit laissé embobiné par un crétin et se soit laissé aller à des atrocités d'une autre époque. Et encore plus incompréhensible, c'est que la bête rode encore.

Ce que les oiseaux sous-entendent, c'est que contrairement à ce qu'on nous fait croire, la recherche contre le cancer du sein n'existe pas. La recherche, c'est contre le cancer quel qu'il soit. On imagine la recherche contre le cancer du sein aboutir et laisser les chercheurs du cancer de l'intestin se démmerder. De plus, ne rechercher que dans le domaine du sein, c'est une atteinte à la parité pourtant au gout du jour, screugneugneu !!!

Quant à des photos de moi en train de photographier, elles existent déjà. Peut-être sortiront-elles un jour…

Bon weekend à Marie Jo et toi

DAN a dit…

Certes la « bête » rôde encore, mais si elle trouve de quoi s’alimenter, c’est-à-dire la pauvreté ou la misère, on peut craindre le pire !

phyll a dit…

cela peut des fois paraître bizarre pour certains, mais il est très agréable de se promener dans un cimetière....
quant à la bête qui rôde encore, je pense comme mon pote !
bonne semaine !!

Gédé de Le Havre a dit…

Bonjour Phyll,
Il y a même des visites commentées au cimetière Sainte Marie
Bonne semaine

BRIGITTE LEBLOND a dit…

nouveau registre fort intéressant. la mairie vend des monuments funéraires, à charge de l'acquéreur de le restaurer. j'aime bien la photo avec la sandalette.je suis entièrement d'accord avec Phyll et Dan

Gédé de Le Havre a dit…

Bonjour Brigitte,

Si les morts ne parlent plus, les cimetières eux, font parler…

Pour la photo de la sandalette, je dois préciser que ce n'est pas moi qui est composé la scène. J'ai juste photographié ce que j'ai vu.