vendredi 29 mars 2013

LE HAVRE, MA VILLE...


L’ENTREPÔT DU MONDE

« Les exportations se dirigent principalement sur l’Angleterre, le Nord et le Levant, et particulièrement sur les Etats-Unis d’Amérique et le Brésil ; elles consistent en bœufs, beurre, poisson, morue sèche, harengs, vins de Champagne et de Bourgogne, eaux-de-vie, huiles, fromages, draps, toiles de toutes qualités, coutils, mousselines, soieries, chapeaux, bas, souliers, bijouterie, argenterie cristaux, faïences, mercerie, quincaillerie, serrurerie, fers, marmites, harnais, savon, plomb et poudre à tirer, fusils, pistolets, etc. Les importations se font en coton, indigo, sucre, café, cacao, gingembre, gommes, dents d’éléphants, toutes sortes de bois de teinture et de marqueterie, etc., etc. »

Voyage de Paris à la mer : description historique
des villes, bourgs et sites sur le parcours
du chemin de fer et des bords de la Seine
JULES JANIN – 1847 -






2 commentaires:

l'père Cantoche a dit…

jm'en viens, à l'instar d'François et Jean-paul, papoter avec toi en te glissant, ci-dessous une tite-brève de l'Ami Grieu qui a écrit de bien belles choses sur notre ville et notre peeeeeurt ( avé l'accent ) :

Si Le Havre est tenu d'attendre, pour préserver l'avenir d'une décadence possible, que l'Etat ait puisé dans le redressement de ses ressources, les moyens de lui venir en aide, il est à craindre que le progrès des ports étrangers ne lui porte un coup mortel. Cette crainte n'est pas exagérée quand on sait... ce que la guerre a enlevé au trafic du port du Havre au profit de celui d'Anvers ".
Cela a t'il été écrit en 1920 ? Non ? En 1946, alors ? Eh non, vous avez encore perdu... c'était en... 1884.

Les riverains des quais à bois se plaignaient périodiquement d'invasions aussi inquiétantes que tropicales. Scorpions, mygales, scolopendres, fourmis rouges et serpents venimeux venaient apporter dans leur vie quotidienne une touche exotique dont ils se seraient bien passée !

Mais où est passé le temps où chaque arrivée euphorique d'un grand paquebot était systématiquement ponctuée d'un joyeux coup de canon ? Maintenant, ils ne naviguent que la nuit, arrivent discrètement aux aurores et repartent le soir en tapinois. comme si ils avaient honte... De se montrer ? De renouer avec le passé ?

( " Le Havre de A à Z "
de Jacques Grieu )

Gédé de Le Havre a dit…

Merci Père Cantoch pour ce commentaire qui apporte une nouvelle pierre à l'édifice portuaire havrais qui nous est cher.