jeudi 31 juillet 2014

LITTERATURE

LE C.V. DE DIEU (Jean Louis Fournier)

-         Vous êtes un grand coloriste, pourquoi avoir été si timide pour les couleurs des hommes ? Seulement du blanc, du noir, du jaune et du rouge.
-         Je n’ai pas eu le choix. J’ai terminé par eux, j’ai dû les peindre avec les couleurs qui me restaient.
-         Vous n’aviez pas prévu large ?
-         J’avais calculé un peu juste pour le bleu, je sous-estimais la surface du ciel de Provence.
-         Et pour le vert ?

-         Même problème, je n’ai pas eu assez pour terminer la Normandie et j’ai dû laisser les falaises en blanc.





2 commentaires:

phyll a dit…

blanches, d'accord..... mais qu'elles sont belles nos falaises !!!! (meuh non... j'suis pas chauvin !!...)

l'père Cantoche a dit…

Jean Louis Fournier, prince de " l'Auto Dérision " avé deux belles majuscules... j'adore, bien qu'un tout petit peu déçu par son dernier livre " Trop " offert par mes deux filles pour mes 72 piges le 22 Juillet dernier...
à moins que ce soit encore une pirouette de ce farceur hautement déprimé...
" Un livre de trop " affiche t'il, provocateur, dans sa postface...
et citant Nerval dans sa préface :
" Trop ne vaut rien "
il semble ne se faire guère d'illusions sur sa propre postérité...
ce en quoi, je me sens très proche de ce papillon éphémère !