samedi 16 avril 2016

CA SE PASSE AU HAVRE


SURVIVANTES


            Après la pluie de bombes britanniques qui s’est abattue sur la ville les 6 et 7 septembre 1944, il ne restait pas grand-chose de la ville basse, notamment des quartiers Notre-Dame, Saint François et le Perrey. Néanmoins, quelques maisons ont survécu par miracle à cet acharnement. Si lors de la reconstruction, certaines, fragilisées ont dû être abattues, deux d’entre elles, au 30 et au 32 de la rue Frédéric Sauvage, ont encore résisté à la vague Auguste Perret. Aujourd’hui, elles sont encore là, encastrées dans une cour de HLM, mais toujours debout, témoins de l’époque d’ «avant-guerre ».





7 commentaires:

phyll a dit…

ben dis donc.... tu avais ton passeport pour venir jouer dans mon quartier ???.... :o) :o)
et non loin de là, rue Pouyet, le voyage dans le temps est encore plus visible !!!

Gédé de Le Havre a dit…

Ce fût longtemps mon quartier. J'ai habité une dizaine d'année en face ces deux maisons. J'avais même un copain qui habitait la petite.

DAN a dit…

Je confirme ce qu Phyll écrit, dans la rue Pouyet, il y a aussi la place Beauvalet où d'anciennes maisons sont encore et toujours debout !

Gédé de Le Havre a dit…

Il y en a également rue du Perrey et rue Augustin Normand. Mais si j'ai choisi ces 2 là, c'est comme je le disais à Phyll, je les ai eu en face de moi pendant toute mon adolescence.

Claude a dit…

....Oh..!! " Ma cour ".., j'ai en effet habité à partir de 1957 dans cet immeuble..

L'îlot " N 22 bis " comme on disait à l'époque..!!

J'ai donc bien connu ces deux maisons rescapées..et même certains des occupants.

( Chapeau pour la première photo... de l'inédit..)

Gédé de Le Havre a dit…

Justement, je cherchais le nom de cet immeuble. Moi, j'étais au N 22. Quant à la photo, c'est une partie d'une photo qui était sur une cabane l'année dernière. La flèche est de moi. :-)))

l'père Cantoche a dit…

Je me souviens, comme si c'était hier ( une journée, un siècle... ) des baraquements provisoires Avenue François Ier et des chantiers Augustin-Normand. Une épaisse fumée a couvert le ciel. L'un de ces baraquements s'est embrasé et s'est consumé telle une torche. En quelle année ? Je ne pourrais le dire précisément ( 1952/53/54/55/56 ? ). Incroyable destin que ces immeubles debout au milieu du chaos. Reportage passionnant, Gérard, sublimé par des commentaires/témoignages de Havrais pur jus. Merci pour ce partage.