dimanche 6 janvier 2019

SEMAINE 1/19

CA SE PASSE AU HAVRE

DANS LES PAS DE JEAN PAUL SARTRE




Au retour de son service militaire, en 1931, Jean Paul Sartre est nommé professeur de philosophie au Lycée du Havre. Pendant cinq ans, il séduira ses élèves mais choquera les parents en venant aux cours sans cravate ou en emmenant son auditoire écouter ses cours à la plage.

            Néanmoins, ces 5 années sont des années noires pour le philosophe, il s’ennuie au Havre et n’a qu’une idée, retourner à Paris. IL sera muté en octobre 1937 au Lycée Pasteur de Neuilly.

La bibliothèque du lycée où Jean Paul Sartre a écrit "La nausée"


La salle de classe  où Jean Paul Sartre donnait ses cours
La gloire qu’il recherche n’est pas au rendez-vous, ses écrits étant refusés par les éditeurs. C’est dans la salle de la bibliothèque du Lycée qu’il écrira « Mélancholia », refusé une première fois par Gallimard  avant d’être publié sous le titre  « La nausée ». Ce sera son premier succès littéraire.  L’action se déroule au Havre, rebaptisé du nom peu sympathique de « Bouville ». Ce roman philosophique et quelque peu autobiographique marqué par l’influence de Céline, raconte les tourments existentiels d’Antoine Roquentin, célibataire, âgé de 35 ans et historien à ses heures.


« Ensuite, le cœur léger, j’ai été voir un arbre. Pour cela, il suffit de pousser la grille d’un beau square sur l’avenue Foch et de choisir sa victime et une chaise. Puis de contempler… Et je regardais l’arbre. Il était très beau et je n’ai pas crainte de mettre ici ces deux renseignements spéciaux pour ma biographie : C’est à Burgos que j’ai compris ce que c’était qu’une cathédrale et au Havre ce que c’était qu’un arbre. Malheureusement je ne sais pas trop quel arbre c’était. » Peut-être celui-ci, en photo dans la bibliothèque du Lycée


LES CHIFFRES DU HAVRE




AUTOS - MOTOS - RETRO

LA SIMCA 6


            SIMCA (Société Industrielle de Mécanique et Carrosserie Automobile) a présenté son modèle SIMCA 6 au Salon de l’automobile de Paris en 1947. Il n’existe qu’en 2 versions : un coupé découvrable 2 places et une petite fourgonnette qui pouvait transporter une charge de 250 kg.



La production fût interrompue en 1950, après 16512 véhicules produits. Cette 2 places, vendue 343 000 F devenait difficile à écouler face à ses concurrentes, notamment la 4 CV Renault qui offrait 4 places pour 230 000 F.

Aujourd’hui, on estime que moins de 300 exemplaires sont en état de marche, dont celle-ci présentée à Aplemont le dimanche 4 novembre de l'année précédente.


LE P'TIT PERE COMBLES



4 commentaires:

Dan a dit…

-J’avoue ne pas être très « Sartrien » sa philosophie « existentialiste » ne m’a jamais attiré, et que l’on donne son nom à la rue pour effacé celui d’Ancelot qui lui était bien Havrais ne plait pas à tout le monde, notamment aux historiens locaux.
_T’as demandé aux cars Perier l’autorisation de photographier leur autobus (rire)
_Elle a un belle petite gueule la SIMCA 6, toi comme moi l’avons vu dans les rues havraises il y a….
Finir ton billet dominical par le p’tit père comble c’est vraiment passer du coq à l’âne !
Bon dimanche Gérard

Gédé de Le Havre a dit…

Après les fêtes, les sujets locaux ne sont pas légion aussi, j'ai ressorti ces photos que j'avais prises lors de la visite du Lycée François Ier lors de la dernière journée du patrimoine. Mais ça ne veut pas dire pour ça que je suis sartrien. J'ai commencé il y a longtemps la lecture de "La nausée" mais je ne l'ai pas finie tant j'ai trouvé ça ennuyeux. Et puis, avec les gens qui n'aiment pas Le Havre, j'ai du mal…
C'est vrai, pour moi comme pour toi, qui sommes de la même génération, cette Simca 6 est dans nos souvenirs de jeunesse.
Quant à M. Combles, il fallait bien une petite note humoristique pour terminer cette page.
Bon dimanche.

phyll a dit…

elle est magnifique cette rare SIMCA 6 !!! JP Sartre aurait pu en posséder une ??....

Gédé de Le Havre a dit…

Et Jean Paul Sartre était peut-être une tête de mule...