samedi 11 août 2007

LE HAVRE, MA VILLE...

Se retourner pour voir le pays d'où l'on est parti
ne plus le connaître ne plus connaître ces masures
ces cheminées d'usines ces arbres et ces gares
ce ciel couleur de suie ces lumignons
ne plus connaître ce que l'on quitte sans question
le navire s'éloigne et devient uniforme
uniformément plat, ce pays d'où l'on est parti.

Raymond Queneau




3 commentaires:

RAYMARC a dit…

que de réves partir loin longtemps soit mais revenir la tête pleine de souvenir et revoir ton pays même plat tu le trouveras tres beau alors tu raconteras...

Gilbert a dit…

pas tres gai ni tres Havrais ce ...Raymond Quenau. Ferait pas mal de glisser un peu d'humour.

B&B a dit…

Pour ma part, je me cantonnerai aux photos biens réussies., car QUENEAU, bien qu'Havrais par sa naissance ne reflète pas, par son texte, un enthousiasme délirant....trop mélancolique pour moi....