Ce matin, Laurence Parisot se lamentait au micro de Jean Pierre Elkabach sur la France paralysée par la grève de la SNCF et de la RATP qui empêchait les travailleurs de rejoindre leur lieu de travail. Et de nous brosser le tableau catastrophique de cette France paralysée, les petites, moyennes et grandes entreprises ne pouvant plus fonctionner sans leurs salariés. Et si la grève se poursuivait, la présidente du Medef nous prédisait l'apocalypse avec la fermeture de dizaines de milliers de ces entreprises.
Madame la patronne des patrons, il serait temps que vous élargissiez votre champ de vue, que vous décentralisiez vos neurones. Paris n'est pas la France et il y a une vie au delà du boulevard périphérique. Ce matin, des millions de travailleurs français (et immigrés) sont à leurs postes parce que la RATP ne gère pas les transports en commun de la France entière et parce que tout le monde ne prend pas le train pour se rendre à son travail. Alors il est temps de cesser ces jérémiades dont les médias font leur choux gras pour entretenir leur fonds de commerce : le catastrophisme.
1 commentaire:
Idem à Marseille ! Ici aussi on a pu rouler ensemble !
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