Notre président s'est exprimé hier soir devant les caméras de télévision pour expliquer comment il va augmenter le pouvoir d'achat de ses compatriotes, exercice au combien difficile quand on a distribué les 15 milliards disponibles aux riches et qu'il ne reste plus rien pour les autres. Mais le malin a plus d'un tour dans son sac et il a les solutions : Je vais pouvoir faire encore plus d'heures supplémentaires, travailler le dimanche et racheter mes heures de RTT. Il va débloquer des fonds pour l'université et désormais mon loyer sera indexé sur le coût de la vie.
Le problème, c'est que je ne vais pas à l'université, je suis propriétaire de mon logement et je ne travaille pas car j'appartiens à cette catégorie de citoyens de plus en plus nombreux et qui vont l'être encore plus dans les prochaines années (hélas, parait-il!) : LES RETRAITES.
Et ce qui est inquiétant, c'est que dans les commentateurs patentés, qu'ils soient journalistes, chroniqueurs, analystes, hommes politiques, experts ou "milieux bien informés", aucun ne relève la lacune, aucun n'est conscient du grand vide qui soudainement m'a envahi hier soir vers 20 heures 30...
8 commentaires:
Ca semble effectivement évident.... hélas...
En 1968, douce annee de ma jeunesse, les hommes politiques en place n'ont rien vu venir de ce beau mois de MAI qui allait pointer son nez sous les beaux rayons de soleil propres à faire monter la temperature de l'eau de mer et a illuminer les cabanes de plage, a assechez le reservoir d'essence de ma décapotable et a me faire gouter les joies de la marchea pieds. Faudrait voir à bien étudier les prévisions meteorologiques de ces prochains mois. Pour ma part j'ai dans la tete de louer une cabane de plage car un anniversaire de 40 ans ça se fete...
Tu parles, de tels propos dans la bouche d'un proprietaire terrien. Je souris ! Anonyme.
Le "propriétaire terrien" l'est devenu au bout de 20 ans de privation. Pendant que certains allaient en vacances, au cinéma, au concert, au restaurant, je payais mes traites, je mangeais des pommes de terre et des oeufs,j'aménageai et j'entretenais ce qui est devenu MA MAISON. Et pour ça, j'ai, avant que ce soit la mode, travaillé plus pour gagner plus...
P.S. Les attaques personnelles sous couvert de l'anonymat ne peuvent être qu'assimilées à de la lâcheté de la part de leur auteur.
Cest pareil pour moi j'ai entierement avec mon tempérament !
paye (commentaire précedent redige au petit matin avec un esprit embrume et qui n'a pas encore dejeune...)
Ouf ! Je commençais à m'inquiéter... mais il est enfin de retour ! Qui ? Gilbert, bien sûr ! Et pourquoi tant de silence ??
Désolé ! c'est vrai qu'un seul etre vous manque et tout est depeuplé.
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