Il y a quelques jours, arrivait dans les médias une vidéo d'Ingrid Bétancourt. Au vu de ce document, on sait que ni le syndrome de Stockholm, ni la convention de Genève n'ont pénétré la jungle colombienne. Et si on appelle ce document "preuve de vie", on se damande si le mot "vie" est bien approprié. Et puis la lettre qu'elle a écrit à sa grandmère a tout du testament d'une femme dont l'extraordinaire force de vivre arrive à épuisement et autour de laquelle rode la Camarde. Ces documents montrent l'urgence d'agir. C'est ce qu'a fait judicieusement Nicolas Sarkosy, mais il en faudra plus pour arriver à une issue heureuse. Mais malheureusement, l'homme qui détient la clef de la libération est le président de la république colombienne Alvaro Uribe et bien naïf est celui qui compte sur lui pour mener à bien l'opération. Pour savoir qui est cet individu, rappelons qu'avant la capture de la franco-colombienne, celle-ci avait été candidate à l'élection présidentielle et que l'actuel président n'avait dû son élection qu'à un pacte conclu avec son adversaire qui s'était désistée en sa faveur. Mais sitôt assis dans le fauteuil présidentiel, celui-ci ignora l'accord passé et trahit son alliée. Et le félon sait bien que la libération d'Ingrid Bétancourt ferait vaciller son trône. Et comme il y est attaché comme une bernique à un rocher breton, une tique sur la peau d'un chien ou un morpion sur une couille négligée, il ne fera rien qui puisse faire avancer l'affaire. C'est pourquoi il redevient bien vite Mister Hyde chaque fois qu'il se déguise en docteur Jekyll. Le dernier exemple est l'épisode Hugo Chavez. Après l'avoir nommé conciliateur, il l'a renvoyé dans ses terres vénézuéliennes dès que sa mission prit une tournure positive. C'est ainsi que quand il libère des rebelles des FARC, il se garde de rester bien en deçà du nombre exigé par les rebelles. L'affaire est donc mal engagée. S'il suffisait de descendre dans la rue et crier "Libérez Ingrid" je le ferais. S'il suffisait de porter un T-shirt à l'effigie d'Ingrid, je le ferais. Sil suffisait de signer une pétition, je la signerais et même s'il fallait dire du bien d'Alvaro Uribe dans un blog, je le ferais. Mais j'ai de gros doutes sur l'efficacité de ces actions.
Il faut que ceux qui croient en un dieu, quel qu'il soit, prient. Que ceux qui n'y croient pas espèrent, mais surtout que ceux qui peuvent agir, agissent... VITE !
3 commentaires:
Puisque notre bon President n'hesite devant rien pourquoi ne demande t-il pas un coup de main au marchand de chameaux qui campe actuellement à deux pas de l'Elysee ? Celui ci, en tant qu'expert, pourrait etre de bon conseil...
En respect de la qualité de l'hospitalité méditerranéenne très réputée (et c'est très vrai), a-t-on prévu quelques radiateurs pour réchauffer l'intérieur de la tente en cette saison ? Parce que sinon, je plains les visiteurs... A moins que ce soit une Queschua transformée... Ce qui me donne à penser qu'il est étrange que personne ne vienne déloger ce SDF installé à cet endroit... alors qu'ailleurs, personne ne s'est gêné...
Et si on faisait un échange entre un certain M. "S" et Ingrid ?
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