LE PÈRE ARSON
Il y a 100 ans, le 24 décembre 1909, Émile Arson était nommé curé de Saint François. Il a alors 35 ans et assumera cette fonction pendant 39 ans. A l’époque, la paroisse compte 12000 habitants, en majorité des marins, le quartier est insalubre, l’habitat vétuste et les enfants sont exposés aux maladies infectieuses.
Dans l’urgence, il crée une colonie de vacances au bois des Hallates. Il crée également une Maison de Marins pour les marins égarés, soumis aux affres de la misère, de l’alcool et de la maladie. Après la victoire de 1918, il créa dans l’ex-hôtel Saint-Pierre une infirmerie, un hospice pour dames âgées, un ouvroir pour les jeunes filles et un cinéma pour les enfants. Il favorisa l’installation d’une école publique rue Dauphine, proche de son école libre, en permettant à tous les enfants l’accès au local de patronage situé entre les deux établissements. Vers 1930, il crée la maison Saint Joseph de Rogerville pour les jeunes femmes délicates des poumons. Avec l’aide de trois sœurs franciscaines, il redynamisa l’orphelinat de Gommerville.
Au cours de la 2ème guerre mondiale, il fut blessé à la gorge mais il eut la grande joie de voir la reprise du culte à Saint François le jour de Pâques 1945 dans une église en ruine.
Malgré une grave maladie, il continua son action contre la misère de l'après-guerre auprès des sinistrés, des malades et des démunis jusqu’à sa mort, le samedi 3 juillet 1948. Les obsèques de celui qu’on appelait « Le Bon Père Arson » eurent lieu en l’église Saint François au milieu d’un quartier encore en ruine.
Dans l’urgence, il crée une colonie de vacances au bois des Hallates. Il crée également une Maison de Marins pour les marins égarés, soumis aux affres de la misère, de l’alcool et de la maladie. Après la victoire de 1918, il créa dans l’ex-hôtel Saint-Pierre une infirmerie, un hospice pour dames âgées, un ouvroir pour les jeunes filles et un cinéma pour les enfants. Il favorisa l’installation d’une école publique rue Dauphine, proche de son école libre, en permettant à tous les enfants l’accès au local de patronage situé entre les deux établissements. Vers 1930, il crée la maison Saint Joseph de Rogerville pour les jeunes femmes délicates des poumons. Avec l’aide de trois sœurs franciscaines, il redynamisa l’orphelinat de Gommerville.
Au cours de la 2ème guerre mondiale, il fut blessé à la gorge mais il eut la grande joie de voir la reprise du culte à Saint François le jour de Pâques 1945 dans une église en ruine.
Malgré une grave maladie, il continua son action contre la misère de l'après-guerre auprès des sinistrés, des malades et des démunis jusqu’à sa mort, le samedi 3 juillet 1948. Les obsèques de celui qu’on appelait « Le Bon Père Arson » eurent lieu en l’église Saint François au milieu d’un quartier encore en ruine.
Une statue, œuvre du sculpteur havrais Raphaël Deschamps, en pierre de Lorraine fut inaugurée le dimanche 22 avril 1956 pour perpétuer sa mémoire.
4 commentaires:
Moi je suis pour !
Non, en fait, je trouve cela très bien de rappeler ce genre de choses. Pour ma part, j'avais oublié jusqu'à son nom. Merci.
Mon grand-père me parlait souvent de cet homme bon qu'il avait connu dans son enfance par le patronage je crois. Merci de faire sonner ce nom à mes oreilles tel une madeleine !
Je découvre une partie de l'histoire de ma ville d'adoption !
Très intéressant ... comme toujours !
Merci Gégé
Magnifique article !
Un grand homme comme il en existe très peu au cours des siècles.
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