NORMANDIE
Ce
serait une gageure que de vouloir raconter l’histoire du
« NORMANDIE », seigneur des mers, fleuron du savoir-faire français et
ambassadeur du luxe à la française sur un blog, en quelques lignes. Autant
essayer de passer une amarre par le chas d’une aiguille. Je me bornerai donc à
raconter sa fin tragique et à en tirer les enseignements.
Depuis août 1939, afin de le
mettre à l’abri du conflit mondial, le paquebot est bien au chaud dans un
bassin du port de New York. Mais le 12 décembre 1941, les américains décident
de se l’accaparer afin de l’utiliser comme transport de troupes. Pour cela, ils
le rebaptisent « LAFAYETTE » et entreprennent de le transformer. Et
le 9 février 1942, c’est le drame ! Un ouvrier soudeur provoque un
incendie dans le grand salon des 1ère classes. L'incompétence des personnes présentes, le désordre, la pagaille qui s’en
suit, font que l’incendie se transmet très vite à l’ensemble du navire. Les
pompiers new-yorkais, qui n’arrivent sur les lieux qu’un quart d’heure après le
départ du feu emploient alors les grands moyens et noient le paquebot sous des
tonnes d’eau, si bien que celui-ci chavire.
Rendu
à l’état d’épave irrécupérable, il est vendu à la démolition pour la somme dérisoire
de 161 680 $.
Moralités :
1)
Ne prêtez jamais vos affaires aux américains, ils
vous les rendent (ou pas) dans un état lamentable.
2) Ne confiez jamais un chalumeau à un ouvrier
maladroit et laxiste. Les conséquences peuvent être énormes.
2 commentaires:
Une bien triste fin pour ce fleuron du savoir-faire Français. Mon paternel était chargé à chaque étape de ce magnifique navire, de réparer les « dégâts » qu’ont pu provoquer les passagers sur le mobilier « Art-Déco » des cabines et autres lieux où les passagers pouvaient se rendre.
Il me reste de cette époque une malle transatlantique qu’un de ses passager avait donnée à mon père, malle que j’ai toujours chez moi.
A tout à l’heure Gédé.
comme quoi une p'tite connerie peut engendrer une catastrophe !!!
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