mercredi 19 septembre 2007

SOUVENIRS

A l'occasion des journées du patrimoine, je suis allé visiter l'abri chirurgical de l'hôpital Flaubert, le bunker de la rue Gabriel Monod et le poste de commandement allemand de la rue du Grand escalier, hauts lieux de souvenir de la deuxième guerre mondiale.
Que ces lieux existent encore, qu'ils soient entretenus par des bénévoles soucieux du devoir de mémoire et que ceux-ci rappellent aux plus jeunes ce qu'était la vie des havrais au début des années quarante, cela me parait sain et utile. Mais quand je vois tourner autour de ces lieux, des gugusses à bord de Jeep, en treillis de combat, accompagnés de gamins également en tenue militaire, je me dis qu'en matière de guerre, la frontière entre souvenir et nostalgie est bien mince et que là, il y a danger.


1 commentaire:

Gilbert a dit…

Probablement de ceux capables de dire, sur la situation économique, le chomage etc," il nous daudrait une BONNE guerre! " ou de certains anciens combattants devant les monuments aux morts pensant tout bas "c'était tout de meme le bon temps".