Eugène BOUDIN
dimanche 3 janvier 2010
LE HAVRE, MA VILLE...
Nager en plein ciel. Arriver aux tendresses du nuage. Suspendre ses masses au fond, bien lointaines dans la brume grise, faire éclater l'azur. Je sens tout cela venir, poindre dans mes intentions. Quelle jouissance et quel tourment ! si le fond était tranquille, peut-être n'arriverais-je pas à ces profondeurs. A-t-on fait mieux jadis ? Les Hollandais arriveraient-ils à cette poésie du nuage que je cherche ? à ces tendresses du ciel qui vont jusqu'à l'admiration, jusqu'à l'adoration : ce n'est pas exagérer.
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1 commentaire:
magnifique ! la photo comme le texte
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