mardi 18 janvier 2011

LE HAVRE, MA VILLE...

LES PERGOLAS DE L’HÔTEL DE VILLE

Après le château de Montgeon, les kiosques de l’hôtel de ville, la maison du Rond Point, les arbres qui bordaient nos boulevard et avenues, c’est au tour des pergolas, dernières victimes de l’ère Rufenacht, d’être condamnées à disparaître. Dernières traces de la période communiste de la ville, beaucoup de havrais regretterons ces arcades en bois exotique, recouvertes de végétation qui habillait de verdure cette place de l’hôtel de ville.





8 commentaires:

jeanpaul76 a dit…

J'ai remarqué ce matin Le démontage se fait avec soins déjà bien à suivre

Bonne journée

ISA a dit…

Scandaleux !! Il est vrai que je ne vis pas au Havre, il est vrai que je ne suis pas contre le changement, pas du tout, mais là, honnêtement, je ne vois pas l'intérêt de priver ce lieu de son charme... Quelle(s) motivation(s) la Mairie a-t-elle pu donner ?
Il serait peut-être bon parfois de participer aux séances du Conseil Municipal (ouvertes à tous) pour entendre ce qui se prépare et voire, huer (c'est possible !) les participants en cas de désaccord !
N'oublions pas que l'union fait la force !!

Geo a dit…

J'aimais bien les pergolas, mais pas en ce lieu. J'ai toujours trouvé que ces pergolas enfermaient la place de l'Hôtel de Ville.

A l'origine ces dernières devaient être remontées aux jardins supendus, mais parrait-il que le bois est en très mauvais état.

buddy2259 a dit…

Pas facile à digérer tous ces changements successifs !

JPS a dit…

C'était un pied-de-nez à Perret mais UNESCO oblige...

Gédé de Le Havre a dit…

1) Le crime de ces pergolas serait de cacher (sic) notre hôtel de ville, fleuron de l'architecture Perret qui était qualifiée par notre nouveau ex-maire de froide et stalinienne quand il était dans l'opposition et qui devint comme par miracle digne de figurer dans le patrimoine de l'Unesco quand il prit les manettes de la ville. Moi, je pense surtout (et cela n'engage que moi) qu'il était nécessaire d'effacer du paysage un des derniers vestiges du règne du communisme sur la ville. (Quand on aime pas son chien, on dit qu'il a la gale)
2) J'ai assisté à des séances du conseil municipal, mais notre ex-maire, fort de son équipe de thuriféraires ne tenait aucun compte de ce que pouvait formuler l'opposition.

ISA a dit…

Très bien ! Mais il ne faut pas baisser les bras !

Anonyme a dit…

C'est très courant en France : dans les conseils municipaux, l'opposition est très souvent méprisée par la majorité.
De même, on n'arrive jamais à avoir de vrais dialogues constructifs entre partenaires sociaux et gouvernement.
A croire que notre démocratie, qui donne des leçons dans le Monde entier, n'est pas encore très mûre ...