vendredi 10 avril 2009

LE HAVRE, MA VILLE...

JULES DURAND

Lors de la grève illimitée commencée en août 1910 « contre l’extension du machinisme, contre la vie chère, pour une hausse des salaires et le paiement des heures supplémentaires » Jules Durand, est accusé du meurtre de Louis Dongé, l’un des renards engagé par les compagnies portuaires pour briser la grève.
Arrêté le 11 septembre, son procès débute le 10 novembre. Il est défendu par un jeune avocat havrais : René Coty. Le 25 novembre, il est condamné à mort.
A la suite de manifestations de soutien, notamment en Angleterre et aux Etats-Unis, il est libéré le 15 février 1911 alors qu’il commence à perdre la raison.
Reconnu innocent le 15 juin 1918, il mourra à l’hôpital psychiatrique de Sotteville-les-Rouen le 20 février 1926.
Maison de Jules Durand


Cette histoire inspira l’écrivain havrais Armand Salacrou qui écrivit une pièce : « Boulevard Durand ».
Maison d'Armand Salacrou

5 commentaires:

ISA a dit…

Quel gâchis... Quelle injustice... Pour ce qui concerne la maison, je m'en souviens très bien (sur les hauteurs de Ste Adresse, c'est bien cela ?). Elle était une de mes curiosités à chaque fois que je la voyais et à chaque fois, je redemandais le nom de son écrivain de proprio..

Anonyme a dit…

La Maison de Salacrou est sur la commune du Havre (et non Sainte-Adresse). Elle fait face à la plage.

ISA a dit…

Merci à Anonyme pour cette précision (bien qu'il soit difficile de remercier quelqu'un qui n'existe pas vraiment....) !

François Vaudour a dit…

A lire à ce sujet :

Les quais de la colère de Philippe Huet. Histoire romancée de cette injustice.

legaulois76 a dit…

la villa maritime et sa grotte en sous sol,un couloir au bout d'un coté habitais le gardien en face une porte blindée c'est le coffre,un escalier monumental pour accéder aux étages,ect;;;