Nicolas Sarkosy, alors ministre de l'intérieur, avait promis de "surveiller le bateau". Ça tombe bien puisqu'il se rend en Inde ces jours-ci. Malheureusement, il risque d'arriver un peu tard : les ferrailleurs d'Alang ont déjà démonté la proue, les hublots et le pont supérieur. et je crains que ces mutilations soient maintenant irréversibles.
C'était le dernier transatlantique français et ce qui arrive aujourd'hui est un véritable gâchis pour notre patrimoine maritime. Alors que des solutions étaient encore possible quand le paquebot était en réparation en Allemagne en 2004 et 2005, notre gouvernement n'a jamais bougé le petit doigt pour aider ceux qui offraient toute leur bonne volonté mais hélas pas assez d'euros pour sauver le navire en détresse. Et comme , côté maritime, notre président actuel est plutôt "yacht" que "paquebot"...
Aujourd'hui, l'agonie de celui que les havrais appelaient encore "FRANCE" est irréversible et sa mort est proche. Tous les habitants d'ici qui chérissaient tant leur paquebot seraient tristes d'apprendre cette nouvelle. Mais heureusement, la presse "locale" avec beaucoup de tact, a fait silence total sur cette information sans doute pour ménager la peine de mes concitoyens.
4 commentaires:
j'ai bien lu "presse locale" ?
c'est dramatique et la france est en dessous de tout. Les Americains et les Anglais ils sont moins c...!
Personnellement, cela me fait de la peine. Même si ce n'est "qu'un" bateau, même si ce n'est que du matériel et non de l'humain, mais le France a bercé mon enfance, bercée moi-même que j'étais par l'amour de mon père envers les bateaux, essentiellement ceux de croisière et ceux de la marine marchande. Et des souvenirs d'une visite quand il était amarré au Havre, en présence de mes parents, de ma marraine et de Gérard, j'en ai... Et des beaux.. Mais que peut-on faire ? Le France est pour moi plus qu'un souvenir d'ailleurs, c'est aussi un symbole, non pas patriotique (pardon à ceux qui seront déçus par mes propos), mais le symbole de plaisirs partagés, de complicité, avec mon père. Tout simplement. C'est peut-être aussi pour cela que j'ai voulu mener ma vie, professionnellement parlant, dans le milieu du transit maritime, même si des contingences purement matérielles, simplement économiques, m'ont fait dévier à moyen terme de cette voie. Cela dit, c'est toujours avec un plaisir sans borne que je me promène, quand cela est possible (hélas, vigipirate est là...)le long d'un quai. Et si quelqu'un est partant pour m'accompagner dans ce rêve lointain mais toujours ancré, de faire le tour des ports marchands au moins européens, sinon mondiaux, qu'il ou elle se manifeste !
Dis-moi Princesse tu irais visiter les ports avec un autre que moi ?
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